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archiveXML - 2005

Une bactérie résistante aux transformations génétiques

La vigne - n°171 - décembre 2005 - page 0

L'étude du génome des micro-organismes permet de les classifier et de mieux comprendre leur fonctionnement. C'est ainsi qu'en 1995, des chercheurs ont proposé de renommer Oenococcus oeni, la bactérie que l'on appelait jusque-là Leuconostoc oenos : son ADN était trop différent de celui des autres membres du genre Leuconostoc. Et c'était la seule de ce type à se développer dans le vin.
L'un des moyens d'étude du génome est sa transformation, c'est-à-dire l'insertion de gènes étrangers dans son ADN. Apparemment et sans que l'on sache pourquoi, cette transformation est impossible chez O.oeni.
Dans une synthèse bibliographique sur le sujet, Eveline Bartowsky, chercheuse australienne, rapporte un seul cas connu de transformation réussie. Par contre, on sait extraire des gènes de la bactérie pour les insérer dans d'autres organismes : c'est ce qui a été réalisé pour élaborer la ' levure malolactique '. Mais on ne devrait pas pouvoir fabriquer de ' bactérie alcoolique '.
' La diversité naturelle de cette espèce est suffisante pour qu'on n'ait pas besoin de la transformer ', ajoute Aline Lonvaud, de la faculté d'oenologie de Bordeaux.

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