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archiveXML - 2006

Un pilotage parcelle par parcelle

La vigne - n°175 - avril 2006 - page 0

Faut-il distinguer les besoins en azote des rouges et des blancs ? A priori oui. Les vignerons le font d'ailleurs indirectement dès le départ par le choix des parcelles. ' Bien souvent, ils vont mettre les rouges sur les sols les plus pauvres, les plus caillouteux, et les blancs dans des sols plus riches, profonds, bien alimentés en eau et qui favorisent la vigueur ', argumente Pascal Guilbault, de la chambre d'agriculture de Gironde. Mais au niveau de la fertilisation, il n'existe pas de normes distinctes entre les rouges et les blancs. Quel que soit le cépage, c'est l'excès d'azote qu'il faut éviter. Pour Pascal Guilbault, le pilotage de la fertilisation azotée se raisonne surtout selon l'observation du vignoble, parcelle par parcelle, moyen plus fiable que les analyses foliaires ou de sol pour juger du niveau de nutrition azotée de la vigne. Il conseille aussi de s'appuyer sur l'analyse des moûts. A Cognac où beaucoup de vignes sont enherbées, on oriente les préconisations selon les rendements et la teneur en azote des moûts. ' Si le vigneron a uniquement des carences en azote des moûts ponctuelles, on lui conseille des apports au chai. Par contre, s'il s'agit de carences chroniques, on lui recommande des apports à la vigne d'azote minéral, sous le rang lors du débourrement, de 30 unités ', explique Vincent Dumot, de la station du BNIC.

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