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Tenir les coûts, c'est possible

La vigne - n°177 - juin 2006 - page 0

Confrontés depuis plusieurs années à la hausse des intrants, des salaires et des services, les vignerons ont réduit les dépenses. Mais la crise rend les économies encore plus nécessaires. Aujourd'hui, les conseillers techniques n'abordent plus un itinéraire cultural sans parler de coûts. Parallèlement, les centres de gestion examinent les charges de structure, après avoir passé au crible les charges opérationnelles. La marge de manoeuvre varie d'un vignoble à l'autre. Mais elle est souvent réduite. Dans le Bordelais, les vignerons ont pu récupérer, en quatre ans, une envolée des coûts de près de 10 % (voire infographie). En Languedoc, les coûts sont souvent déjà très bas. Les vignerons n'ont alors plus qu'une solution : multiplier leurs heures de travail et réduire leurs frais de main-d'oeuvre. En Beaujolais, la baisse de la densité de plantation ouvre des perspectives. Dans tous les cas, réduire les coûts ne suffit pas à éponger des pertes dramatiques. Tout juste limite-t-on les dégâts. Certains ont trouvé des pistes. Cela dit, la réduction des coûts n'est pas une fin en soi, elle s'inscrit dans une stratégie d'entreprise. Pour chaque vin, l'objectif est de mettre en cohérence la qualité, le coût, le tarif et le circuit de vente pour optimiser la marge. Produire moins cher ne veut pas dire accepter des prix de vente plus bas mais les défendre en investissant dans la commercialisation.

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