ImprimerL'acidité est au rendez-vous, bien que les degrés soient élevés.
«On a un bon équilibre, synthétise Emmanuel Charpentier, du laboratoire Bouchard, en Bourgogne. Les degrés sont supérieurs à 12 pour les rouges et dépassent même 13 pour certains blancs à Meursault. Les acidités totales se situent entre 4 et 5 g/l. » Dans le Muscadet et à Cognac, on annonce un retour à la normale après deux années particulières. « L'acidité est à 5,5 g/l en moyenne et atteint 6,5 à 7 g/l pour le gros-plant , précise Jean-Louis Leymarie, du laboratoire Conseil oenologie. Ce sont des résultats classiques. » En Touraine, on parle de forts degrés, mais aussi d'acidité plus présente. Les équilibres se situent autour de 12°5 pour 4,5 g/l. La plupart des oenologues apprécient ce retour à de bons niveaux d'acidité. Après deux années déficientes, les vins sont plus vifs. En Alsace, « les acidités sont normales à élevées, ce qui est bon pour le potentiel de garde », relève Sophie Prévot, du laboratoire Immelé. « Nous n'envisageons pas d'acidifier », précise Olivier Roustang, d'Inter-Rhône. Cette acidité généralisée est caractérisée par une forte part de tartrique. « Le plus étonnant, c'est que le pH reste bas. Il se maintient aux alentours de 3,2 », signale Bertrand Daulny, de la Sicavac, à Sancerre.
