Le 28 novembre, peu après 14 h 30, Dominique Bussereau inaugure Vinitech. C'est la première fois qu'un ministre de l'Agriculture le fait. Les organisateurs du salon et les élus locaux sont tous là. Au cours de son discours, il assure les Bordelais de son soutien dans la création du pôle de compétitivité Innovin, qui doit réunir chercheurs et industriels de la filière. Puis, il déclare aux journalistes l'interviewant : « Je crois que nous sommes en train de sortir de la crise viticole. » Il annonce « un traitement social pour le Languedoc-Roussillon ». Le lendemain, c'est Jean-Marie Le Penqui débarque.
Cette fois, ce n'est pas le gratin, mais le peuple qui se déplace pour le voir. Le président du Front national, à la recherche de signatures pour se présenter à l'élection présidentielle, dénonce la destruction programmée de la viticulture, livrée par l'OMC et par l'Europe, à une concurrence mondiale de plus en plus dure.