Les exploitations conduites en bio et en raisonné ne seraient pas plus durables que celles conduites en viticulture conventionnelle. Telle est la conclusion d'une étude de l'Enita de Bordeaux, réalisée auprès de 42 exploitations de la région. Les chercheurs ont réalisé un diagnostic Idea (indicateurs de durabilité des exploitations agricoles), méthode de référence très utilisée en agriculture et qui analyse la durabilité selon trois échelles : agroécologique, socio-territoriale et économique avec, pour chaque échelle, plusieurs indicateurs. Il en ressort que la durabilité des exploitations viticoles est limitée par leurs mauvais résultats économiques. Par contre, les exploitations ne se distinguent pas quant à leur impact global sur l'environnement. Les bios gèrent mieux la fertilisation et les phytos, mais sont plus gourmands en énergie. Les chercheurs vont donc se recentrer sur des critères environnementaux plus pertinents.