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GUIDE PHYTOS - MALADIES

Mildiou Gardez toujours une longueur d'avance

La vigne - n°201402 - février 2014 - page 18

La lutte contre la maladie passe par des traitements préventifs et une vigilance permanente au-delà de la véraison.
DÉGÂTS SUR FEUILLES. En cas d'attaque déclarée de mildiou, il n'existe aucune solution éradicante. Dans cette situation, il faut donc tout faire pour préserver les organes non touchés en utilisant des produits à forte capacité préventive et en resserrant les cadences. © C. WATIER

DÉGÂTS SUR FEUILLES. En cas d'attaque déclarée de mildiou, il n'existe aucune solution éradicante. Dans cette situation, il faut donc tout faire pour préserver les organes non touchés en utilisant des produits à forte capacité préventive et en resserrant les cadences. © C. WATIER

1. Limitez d'abord la vigueur

« La prévention du mildiou passe par la limitation de la vigueur de la vigne, notamment grâce à une fertilisation raisonnée ou par l'enherbement, selon les situations, indique Vanessa Fabreguette. L'ébourgeonnage du coeur de la souche permet aussi de rendre la vigne moins sensible en aérant les grappes. » La note nationale technique maladies de la vigne 2013 conseille des « rognages raisonnés pour éliminer la jeune végétation très sensible au mildiou et permettre une meilleure pénétration de la pulvérisation ». Les repousses de la vigne doivent également être détruites, car elles favorisent l'installation de foyers primaires. « L'épamprage et le travail du sol pour arracher les plantules sont nécessaires, note Michel Badier. Il faut aussi drainer le sol pour éviter les mouillères. »

2. Démarrez les traitements à temps

L'enjeu est de traiter à bon escient pour ne pas courir après la maladie, ce qui se produit en démarrant trop tard. « Le premier traitement est à positionner lorsque toutes les conditions favorables sont réunies : maturité des oeufs d'hiver, réceptivité de la vigne (présence d'organes verts) et température supérieure à 11°C », explique Philippe Raucoules.

Pour vous aider, observez la vigne, recherchez d'éventuels foyers primaires, suivez la météo et lisez le Bulletin de santé du végétal (BSV). Celui-ci vous indiquera le niveau de risque estimé par les modèles. Si ce risque est moyen à fort, il faut intervenir juste avant la date probable d'apparition des premières taches, pour éviter les contaminations secondaires. Anticipez ce traitement si une pluie est annoncée un peu avant cette sortie. Si le risque est faible, on peut attendre la détection des premières taches et intervenir avant la pluie, qui va provoquer le repiquage de ces foyers primaires. Ce raisonnement du premier traitement permet « d'économiser un ou deux passages en début de saison », assure Michel Badier, dans le Loir-et-Cher.

En Alsace, Eddy Dieffenbacher conseille d'être très prudent : « Entre deux parutions du BSV, la situation à la vigne peut très vite basculer. Mieux vaut ne pas attendre les premières taches. » Dans le sud de la France, les vignerons attendent généralement l'apparition des foyers primaires. « Il est rare de traiter avant, sauf lorsque la modélisation en sortie d'hiver indique un risque élevé », commente Vanessa Fabreguette.

Quel produit utiliser pour le premier passage ? Eddy Dieffenbacher préconise « un pénétrant, par exemple un produit associant cymoxanil et folpel, ou un systémique contenant du méfénoxam ». De son côté, Philippe Raucoules recommande un « produit de contact, notamment le métirame (Polyram DF), un systémique à base de fosétyl-Al et de métirame (Sillage) ou un pénétrant contenant du cymoxanil et du métirame (Aviso DF) ».

3. Resserrez les cadences si besoin

« En cas de pousse rapide et de forte pression, il faut resserrer les cadences de renouvellement des traitements. Pour un produit dont la persistance d'action est de douze jours, nous préconisons de le renouveler au bout de dix jours. Pour ceux dont la rémanence est de quatorze jours, il faut intervenir au bout de douze », expose Eddy Dieffenbacher. Pour Vanessa Fabreguette, cette réduction de deux jours dans les cadences est gage de sécurité, « notamment avec les systémiques ». Philippe Raucoules va plus loin : « En cas de très forte pression et de pluies répétées, la cadence peut même être réduite de plus de deux jours ».

Dans ces situations, le responsable agronomique vigne de BASF préconise « de privilégier des produits résistants au lessivage et à forte capacité préventive, en particulier les produits à base de diméthomorphe (DMM) ou d'amétoctradine ». Eddy Dieffenbacher conseille « du fosétyl-Al, une valeur sûre, ou un autre systémique, Mildicut (cyazofamide + disodium phosphonate), qui est non classé ». Vanessa Fabreguette recommande elle aussi des produits systémiques. Attention toutefois à bien les positionner par rapport aux pluies annoncées. « En 2013, des vignerons qui étaient intervenus avec du cuivre avant un épisode pluvieux ont eu moins de problèmes que ceux qui ont appliqué un systémique ou un pénétrant après la pluie », relate Michel Badier.

4. Sachez rattraper une contamination

S'il pleut sur un produit en fin de rémanence qui ne protège plus la vigne, réagissez vite. Après cette pluie, « on peut appliquer des produits pénétrants ou systémiques apportant au moins 120 g/ha de cymoxanil à leur dose homologuée dans les 24 à 48 heures », rappelle Vanessa Fabreguette.

« Deux applications non consécutives de CAA sont autorisées. L'enjeu est de les appliquer à bon escient, déclare Eddy Dieffenbacher. Nous recommandons dans ce cas Forum Top, un DMM associé au métirame, qui donne de bons résultats. » Philippe Raucoules conseille de « traiter au plus vite avec des produits à forte capacité préventive (amétoctradine) ou à action préventive et curative (DMM), avant l'apparition des dégâts ».

Et face à une attaque déclarée ? « Ce genre de situation peut arriver dans une zone de bas-fonds, après de fortes pluies ou en cas de panne du pulvérisateur, observe Eddy Dieffenbacher. On peut alors faire deux traitements avec un produit à base de cuivre et de cymoxanil à trois jours d'intervalle. Cela aura un effet stoppant. Il faut reprendre ensuite son itinéraire classique. »

Michel Badier préconise d'appliquer un organocuprique. La note technique Maladies de la vigne 2013 proscrit l'utilisation de CAA et d'anilides (méfénoxam) sur attaque déclarée. « Aujourd'hui, il n'existe pas de solution éradicante, constate Philippe Raucoules. L'important est de tout faire pour préserver ce qui n'est pas touché, donc d'utiliser des produits à forte capacité préventive et deresserrer les cadences. »

5. Soyez très rigoureux au moment de la fleur

« Dès le stade grappes visibles, la vigne est très sensible à la maladie », argumente Michel Badier. « Si des attaques de mildiou surviennent entre le stade grappes visibles et la fin de la floraison, le risque de perte de récolte, du fait du rot gris, et de qualité, du fait d'attaques de rot brun, est réel », renchérit Philippe Raucoules. En Alsace, Eddy Dieffenbacher conseille des systémiques en encadrement de la floraison - Profiler (à base de fluopicolide et de fosétyl-Al), Mildicut (cyazofamide + disodium phosphonate), Eperon (méfénoxam et mancozèbe) - ou des produits contenant de l'amétoctradine ou du cymoxanil associé à un phosphite (LBG 01F34). Dans les Bouches-du-Rhône, Vanessa Fabreguette recommande également de privilégier des systémiques ou des pénétrants.

6. Soignez la pulvérisation

« Les conditions de traitement (vent, humidité) ont aussi leur importance dans la lutte antimildiou, tout comme le bon réglage du pulvérisateur et la vitesse d'avancement, rapporte Michel Badier. Celle-ci doit avoisiner 5 km/h. Au-delà, en jet porté, les gouttelettes ne ciblent plus les feuilles. » Traitez de préférence en face par face. Eddy Dieffenbacher conseille de changer de circuit de pulvérisation « pour éviter de démarrer toujours par les mêmes vignes qui, avec la rosée du matin, sont humides tandis que les suivantes seront sèches ». Et il recommande de ne pas passer toujours dans les mêmes rangs à chaque traitement.

7. Veillez aux risques de résistance

Pour limiter les résistances, les services officiels précisent le nombre maximal de traitements par saison pour chaque famille chimique (voir tableau). Selon la note nationale 2013, la résistance aux CAA est toujours fortement installée. Celle aux Qil ne semble pas en progression, mais les experts demandent de rester vigilant. La note recommande donc de les limiter à deux applications.

Quant au cymoxanil, un réexamen des spécialités qui en contiennent est en cours. « De nouvelles conditions d'application sont à attendre », précise la note nationale. Concernant les QoI, « la présence généralisée de la résistance rend sans intérêt leur emploi contre le mildiou », rappellent les experts. Il n'existe pas de résistance croisée entre les familles chimiques (cymoxanil, benzamides, CAA, Qil - cyazofamide, amétoctradine -, anilides - méfénoxam par exemple -, fluopicolide, phosphites et fongicides de contact). La note nationale préconise donc d'alterner les fongicides à mode d'action différents.

8. N'arrêtez pas la lutte trop tôt

La réceptivité des grappes au mildiou diminue à l'approche de la véraison. « Pour la protection des grappes, on peut arrêter les traitements à la véraison. Mais pour préserver le feuillage, indispensable à la bonne maturation des raisins, il faut maintenir une couverture si le temps reste pluvieux », prévient Philippe Raucoules. Soyez vigilants si les vendanges s'annoncent tardives. « En Val de Loire, la lutte s'arrête en général à la véraison. Mais en 2013, la végétation avait un retard de deux à trois semaines et la pression était forte. Les vignerons qui se sont arrêtés début août comme ils le font d'habitude se sont retrouvés démunis. »

Pour ces derniers traitements, des produits cupriques ou organocupriques sont souvent utilisés. « On peut aussi appliquer du cuivre associé à du cymoxanil », complète Michel Badier. En Alsace, Eddy Dieffenbacher conseille le Carial C Pépite : « Ce produit a une longue rémanence. La vigne reste verte, cela permet une bonne mise en réserve et un meilleur degré à la vendange. »

QUOI DE NEUF? UNE VAGUE DE NOUVEAUX PRODUITS

- BASF Agro a lancé pour la campagne 2013 Grip Top/Forum Top. Appartenant à la famille des CAA, ce mélange prêt à l'emploi se compose de diméthomorphe et de métirame-zinc. « Ces deux substances actives ont des modes d'action complémentaires, analyse la firme. Intégré dans le programme dès les stades grappe visible préfloraison, Grip Top prévient et contient les premières contaminations de mildiou. » Ce produit promet une protection jusqu'à quatorze jours. BASF Agro compte aussi lancer un autre fongicide à base d'amétoctradine. Cette molécule, issue d'une nouvelle famille chimique, est déjà présente dans Enervin, que la firme a lancé en 2011.

- Chez Syngenta, un autre CAA est venu compléter la gamme d'antimildious : Carial C Pépite, à base de mandipropamid et de cuivre. « Le mandipropamid a une efficacité préventive sur la germination des spores associée à une action curative sur le début de la phase d'incubation. Selon la pression, la durée de protection de Carial C Pépite peut aller jusqu'à quatorze jours », selon la firme. Carial C Pépite est non classé du point de vue toxicologique. Syngenta annonce également pour 2014 l'arrivée d'un produit SDN.

- Sumi Agro France a pour sa part sorti en 2013 Alleato, un fosétyl solo, matière active jusqu'ici toujours associée à une autre dans les antimildious vigne. Le fosétyl-Al peut protéger les organes néoformés jusqu'à quatorze jours après le traitement. Alleato est à appliquer en mélange avec un autre fongicide de contact, comme le mancozèbe, le folpel ou certaines formulations de cuivre. Ce produit est non classé au plan toxicologique.

- Prev-Am de Vivagro a connu en 2013 sa première campagne de pleine commercialisation. Composé d'huile essentielle d'orange douce, il agit en curatif par contact, en brûlant les formes aériennes du champignon. Il peut s'utiliser dès les premiers traitements en association avec les produits classiques. « Nous l'avons proposé en curatif dans un programme avec des systémiques et des pénétrants. Les résultats sont intéressants sur des attaques déclarées », résume Sébastien Beauvallet, de la CAPL Anjou. Mais sa rémanence est limitée (sept à dix jours en début de saison, sept jours à partir du stade boutons floraux séparés si appliqué seul). Il est classé nocif.

- Belchim attend de son côté l'homologation prochaine d'un nouvel antimildiou à base de cyazofamide et de folpel.

QUOI DE NEUF? LE RÔLE DÉTERMINANT DES STOMATES

Récemment, des chercheurs suisses de la station Agroscope Changins-Wädenswil ont apporté de nouvelles explications sur le développement du mildiou sur grappes. Leurs observations permettent de comprendre les processus aboutissant au rot gris et au rot brun. Ces chercheurs ont étudié les stomates des grappes. Ce sont les portes d'entrée du mildiou dans l'inflorescence. Ils se trouvent sur la rafle, sur le pédicelle des futures baies et sur les capuchons floraux. Avant la floraison, ils sont pleinement fonctionnels. Selon les chercheurs, le pathogène y pénètre, se nourrit des tissus verts puis en ressort pour entrer en sporulation et former le rot gris afin de déclencher un nouveau cycle. Mais à la fin de la floraison, les stomates ne remplissent plus leur fonction d'organes respiratoires : ils se fissurent ou se bouchent. Ce phénomène expliquerait le développement du rot brun : le mildiou, entré dans les grappes grâce aux stomates encore ouverts, s'y retrouverait prisonnier. En se développant dans les tissus verts, il conduirait ainsi au brunissement et au dessèchement des baies, du pédoncule et de la rafle. Autre enseignement de l'étude : les cépages résistants au mildiou synthétisent avant floraison de façon massive des stilbènes, des molécules pouvant stopper le mildiou.

ET EN BIO ? Du cuivre à la bonne dose et bien positionné

LA DERNIÈRE APPLICATION DE CUIVRE a généralement lieu à la véraison. Mais si la pression mildiou est élevée et l'année tardive, il peut être nécessaire de poursuivre la protection au-delà de ce stade. ©  P. CRAPON/GFA

LA DERNIÈRE APPLICATION DE CUIVRE a généralement lieu à la véraison. Mais si la pression mildiou est élevée et l'année tardive, il peut être nécessaire de poursuivre la protection au-delà de ce stade. © P. CRAPON/GFA

Pour respecter la réglementation, les viticulteurs bios sont amenés à appliquer de faibles doses de cuivre. Le Prev-Am et peut-être le fructose sont leurs alliés.

EN BIO, LES APPORTS DE CUIVRE SONT LIMITÉS À 6 KG PAR HA ET PAR AN en moyenne sur cinq ans. Pour respecter ces seuils tout en préservant l'efficacité des traitements, la dose de cuivre doit être modulée suivant le stade de la vigne et la pression du mildiou.

En Bourgogne, le Sedarb préconise 300 à 400 g/ha de cuivre métal par traitement en début de saison. « Ensuite, il faut augmenter le dosage selon la pression et la sensibilité de la parcelle, détaille Odile Cadiou, conseillère en viticulture. En encadrement de floraison, nous conseillons généralement 500 à 600 g de cuivre. Mais en l'absence de symptômes et sur une parcelle peu sensible, on peut rester à 400 g/ha. En réalité, nous préconisons rarement plus de 600 g/ha. Nous recommandons d'effectuer la première intervention avant la sortie des premières taches. Dans les parcelles sensibles, certains vignerons anticipent ce premier traitement si des pluies sont annoncées. » En 2013, en Bourgogne, la pression mildiou a été forte. « Il était obligatoire de respecter des cadences serrées, car les conditions climatiques n'ont pas été faciles. Certains vignerons ont dû faire des passages à l'atomiseur à dos faute de pouvoir passer avec le tracteur », raconte la conseillère.

Le dernier traitement cuprique est à réaliser en général à la véraison. « Mais en 2013, en raison de l'importante pression, le traitement de couverture a été plus tardif », remarque Odile Cadiou. Des vignerons ont arrêté la protection trop tôt. En raison du retard de la végétation d'environ trois semaines, des repiquages ont eu lieu. « Une dernière intervention a parfois été nécessaire après le 15 août, évoque la conseillère. Mais les défoliations ont été rares. »

Dans le Languedoc, Nicolas Constant, ingénieur conseil à Sudvinbio, préconise « une très bonne protection jusqu'à la nouaison. L'idée est de surprotéger la vigne avant fleur. Cependant, les doses de 600 à 800 g/ha sont les plus hautes que l'on puisse envisager. Après nouaison, si le contexte parasitaire de la parcelle le permet, on peut envisager des doses de 200 à 400 g/ha selon la vigueur ». Pour le premier traitement, Nicolas Constant observe deux types de pratiques. « Certains vignerons associent une faible dose de cuivre (moins de 200 g) avec leur premier anti-oïdium. D'autres ne commencent à traiter le mildiou que si le risque est avéré. » L'ingénieur souligne la nécessité d'une bonne qualité de pulvérisation. Pour le dernier traitement, il conseille d'attendre l'arrêt de la croissance végétative. Si des orages surviennent en août, le renouvellement de ce « dernier » traitement peut être nécessaire sur les cépages tardifs si le mildiou est toujours présent. Attention de bien respecter le délai avant récolte du cuivre qui est de vingt et un jours.

Pour réduire les doses de cuivre appliquées, l'université de Tours (Indre-et-Loire) et le Groupe de recherche en agriculture bio (Grab) testent l'intérêt de microdoses de sucre. En 2012, lors d'essais au vignoble dans différentes régions, les expérimentateurs ont constaté que l'ajout de 10 g de fructose dans 100 litres d'une bouillie apportant 100 g/ha d'hydroxyde de cuivre a permis d'obtenir la même efficacité qu'une pleine dose de cuivre. Malheureusement, les essais menés en 2013 ne sont pas exploitables. Ils devraient se poursuivre cette année.

Outre le cuivre, un nouveau produit est utilisable en bio : le Prev-Am. « Associé à du cuivre, il permet d'en diminuer la dose. Il a donné d'assez bons résultats en fin de saison en 2013 », signale Eddy Dieffenbacher, responsable technique chez Alsace Appro. « Ce produit curatif a un effet stoppant. Avec du cuivre et appliqué en deux séquences à cinq à six jours d'intervalle en post-floraison, il a eu un bon comportement », commente Sébastien Beauvallet, de la CAPL, en Anjou. « Prev-Am s'intègre dans un programme de traitements et, contre le mildiou, il doit être associé à un autre produit, cuprique ou non », précise Fabrice Lemarchand, co-gérant de Vivagro, qui commercialise le produit.

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