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À LA VIGNE - MAI

Maladies un vignoble sain

Christelle Stef - La vigne - n°221 - juin 2010 - page 13

Mis à part dans le Var, la météo n'a pas été favorable au mildiou. En revanche, dans certaines régions, les techniciens redoutent plus l'oïdium.
TACHE PRIMAIRE de mildiou sur pampre. Cette année, dans la plupart des régions, elles étaient peu nombreuses. © M. GASARIAN

TACHE PRIMAIRE de mildiou sur pampre. Cette année, dans la plupart des régions, elles étaient peu nombreuses. © M. GASARIAN

Dans beaucoup de régions, en ce début juin, le mildiou n'est pas un problème. « Début mai, nous avons eu des pluies, mais les températures étaient basses. Les durées d'incubations ont été très longues, de seize à dix-huit jours. Aujourd'hui, nous ne voyons que quelques rares taches isolées », rapporte Pierre Petitot, de la chambre d'agriculture de Côte-d'Or. De plus, en épamprant, les viticulteurs ont éliminé les rares foyers primaires.

Les premiers traitements contre la maladie ont donc pu être retardés. A Sancerre, « nous avons déclenché les traitements le 25 mai, alors qu'habituellement nous le faisons autour du 15 mai », indique François Dal, de la Sicavac. Dans les Charentes, ils n'ont été lancés que la semaine du 31 mai. Du jamais vu ! En revanche, dans le Var, la situation est moins calme. « Nous avons eu des contaminations très tôt, suivies d'une sortie de foyers primaires fin avril dans les zones précoces. Ensuite, nous avons eu quatre à cinq jours consécutifs de pluie début mai. Certains viticulteurs n'ont pas pu intervenir au moment où ils le voulaient. Résultat : début juin, 66 % des parcelles de notre réseau présentent des symptômes sur feuilles et 41 % sur grappes », rapporte Mathieu Combier, de la chambre d'agriculture. Dans cette région, la vigilance est de mise.

En Dordogne, c'est plus l'oïdium qui inquiète les techniciens, même si les parcelles restent indemnes de symptômes. « La pression est élevée. Il faut maintenir une protection sans faille », prévient François Ballouhey, de la chambre d'agriculture. Même constat dans les Charentes.

Dans le Beaujolais, les techniciens signalent une sortie généralisée de black-rot due à des contaminations des 10 et 11 mai. « Les viticulteurs doivent se montrer attentifs », met en garde Romain Le Guillou, de la chambre d'agriculture du Rhône.

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