ImprimerDans la plupart des vignobles, l'état sanitaire est satisfaisant. Dans les Côtes-du-Rhône, les vignerons ont eu une frayeur suite aux fortes pluies des 6 et 7 septembre. « Il est tombé jusque 200 mm sur Avignon. Nous craignions des éclatements de baies suivis d'attaques de botrytis. Mais les pH bas et le vent du Sud les ont freinées », rapporte Olivier Roustang, d'Inter-Rhône.
Les Bourguignons, les Champenois et les Alsaciens n'ont pas eu cette chance. En Alsace, selon un bilan publié par les chambres d'agriculture le 27 septembre, dans les secteurs de plaine, certaines parcelles portaient des grappes atteintes à plus de 50 %. En revanche, les coteaux étaient moins attaqués.
PVPP, charbon et caséine
« Nous avons adapté les programmes de pressurage, de manière à bien fractionner les jus. Pour les premiers jus, nous avons conseillé des traitements avec de la PVPP, du charbon ou de la caséine », explique Nicolas Secondé, d'Œnolia conseil immelé.
En Champagne, le botrytis a sévi surtout dans la Marne et l'Aisne. En Bourgogne, les blancs ont subi les affres du champignon. Là encore, les foyers étaient plus ou moins importants selon les parcelles. Et, cette année en Côte-d'Or, effeuillage, enherbement et traitements antibotrytis étaient le tiercé gagnant contre la pourriture grise.
