Enroulement
Les feuilles sont enroulées vers le bas. Seule la zone autour des nervures reste encore verte.
Les premiers symptômes apparaissent dès juin-juillet sur les feuilles de la partie inférieure des rameaux. Sur cépages rouges, cela commence par un rougissement qui s'étend progressivement à l'ensemble du limbe. Sur les cépages blancs, au lieu d'un rougissement, les feuilles jaunissent de manière plus ou moins prononcée. Ces symptômes s'étendent progressivement vers le haut des pousses. A l'automne, les feuilles les plus atteintes brunissent, puis se nécrosent. L'enroulement est provoqué par des virus transmis par des cochenilles.
Carence en magnésium
Les feuilles sont décolorées ne laissant que des bandes vertes de part et d'autre des nervures dont la largeur s'amenuise en allant vers le bord. Chez les cépages noirs, la couleur a viré au rouge après avoir jauni puis être passée à l'orange. Il est très rare que la totalité du feuillage soit atteinte.
Les premiers signes de carence sont d'abord visibles sur les feuilles de la base puis progressent vers le haut des rameaux. A la véraison, les digitations jaunes ou rouges entre les nervures gagnent toute la feuille, qui fi nit par brunir et mourir.
Les autres signes de dérèglement
Panachure :
C'est l'un des symptômes provoqué par le court-noué. Il se caractérise par un jaunissement total ou partiel des feuilles. Il est bien visible dès le printemps.
Carence en potasse :
Quand la carence est marquée, comme ici, les feuilles sont brunes et desséchées jusqu'aux nervures. Dans les cas moins graves, on voit des décolorations et des dessèchements périphériques. Ces décolorations, aux limites diffuses, sont rouges pour les cépages rouges et jaunes pour les blancs. Les feuilles sont luisantes, épaisses et recourbées.
Chlorose ferrique :
Cette maladie résulte d'un manque de fer. Le limbe est jaune, voire blanc selon l'intensité de la chlorose, les nervures restent vertes. Dans les cas les plus sévères, certaines feuilles sont complètement nécrosées (stade « cottis »). Les symptômes sont visibles dès le printemps en période de croissance de la vigne, le maximum d'expression se situant à la floraison.
Dégâts de cicadelle bubale :
La femelle incise le rameau pour y déposer ses œufs. Les feuilles situées au-dessus de la blessure rougissent et le rameau se dessèche.
Rougissement physiologique :
Il résulte de la perturbation des trajets de la sève. La cause est mécanique. Elle est due soit à un étranglement du rameau, soit à une blessure du cep suite au travail du sol, soit à une mauvaise soudure du plant, soit encore à une cassure du rameau par le vent… Dans ce cas, le rougissement est uniforme.
Flavescence dorée
Les feuilles sont enroulées et rigides, les nervures prennent une teinte jaune. Sur cépages noirs, les feuilles rougissent, elles jaunissent sur cépages blancs. Les rameaux deviennent caoutchouteux et la vigne prend un port pleureur. Il n'y aura pas d'aoûtement.
Les premiers symptômes de flavescence sont visibles fin mai, début juin. Dès lors, la croissance ralentit. En été, les inflorescences se dessèchent. Tous ces dérèglements sont dus à un phytoplasme transmis par la cicadelle Scaphoideus titanus.
Cicadelle verte
Les taches sont rouges sur les cépages noirs et jaunes sur les cépages blancs. Elles sont surtout localisées sur le bord des feuilles. Elles sont délimitées par les nervures, ce qui engendre des mosaïques caractéristiques.
Ces taches apparaissent d'abord sur le bord des feuilles, puis progressent vers l'intérieur.