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Pour Federico Castellucci, directeur de l'OIV, « le marché est en mesure de renouer avec la croissance ». © A. AUTEXIER
« Il semble que le pire est derrière nous et que le secteur vitivinicole mondial se trouve à nouveau en mesure de renouer avec la croissance », a expliqué Federico Castellucci, directeur général de l'Organisation internationale de la vigne et du vin, lors d'une conférence de presse le 22 mars, au siège parisien.
Tension possible à venir
Les statistiques de l'OIV montrent que la différence entre la production et la consommation mondiale de vin s'est réduite en 2011. « On tend à se rapprocher de 30 millions d'hl, c'est-à-dire le volume nécessaire pour approvisionner les usages dits industriels du vin (alcools, vinaigreS et vermouths…), a indiqué l'expert. Il sera peut-être même nécessaire de recourir aux stocks d'alcools d'origine vitivinicole pour approvisionner ce marché.»
C'est la deuxième année consécutive que le volume pour approvisionner les usages industriels semble inférieur aux besoins. De quoi tendre globalement le marché mondial du vin.
Après plusieurs années de réduction du vignoble mondial, la production s'est stabilisée à un niveau assez bas, plus en phase avec les besoins de la planète. De son côté, la consommation a fini de reculer…
« En baisse depuis 2007, la consommation semble avoir atteint son niveau le plus bas entre 2009 et 2010. [...] Dans les pays traditionnellement producteurs, les exportations ont progressé grâce à l'engouement croissant pour le vin aux États-Unis et en Chine », a détaillé le spécialiste.
