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Jean-Marie Pinard devant son Landini Rex 105 (100 ch). © Y. CAINJO/GFA
« J'exploite 48 ha de vignes à Cognac avec mon fils. Tout est planté à 3 m. En 2009, j'ai acheté un tracteur Landini Rex 105 de 100 ch et un nouveau rotovator de 2,55 m plus lourd et plus robuste. Pour emmener cet outil, il me fallait un 100 ch avec beaucoup de puissance à la prise de force. Mes deux tracteurs Fiat et Deutz de 80 ch suffisent à entraîner mon pulvé. Mais ils seraient trop juste pour le nouveau rotovator qui ne dispose pas d'un décompacteur à l'avant pour soulager le tracteur.
Je passe à 4 km/h, un rang sur deux. Mais j'envisage de cultiver tous les rangs, surtout dans les jeunes vignes car notre droit à produire est passé de 6 à 11 hl/ha d'alcool pur entre 2006 et 2011. À 70 hl/ha, nous pouvions nous permettre de laisser l'herbe concurrencer la vigne. Mais pour assurer un rendement de 120 hl/ha, il vaut mieux limiter l'enherbement. Pour cela, il faut des tracteurs et des outils performants, car la tendance est au retour au travail du sol. Je fais encore deux désherbages chimiques sous le rang. Mais j'envisage de n'en faire qu'un seul au printemps cette année et de monter ensuite des lames interceps à l'avant du tracteur pour travailler sous les rangs. Grâce au relevage avant, je peux gagner du temps en combinant l'écimage au passage du broyeur à herbe.
Le tracteur a maintenant 1 500 heures. Nous avons eu quelques problèmes électroniques au début. L'avancement hydraulique n'a pas la précision d'un embrayage mécanique. Il fait des petits à-coups qui obligent à être prudent, surtout dans les manœuvres d'approche en marche arrière. La prise de force est de 750 t/min, mais mon rotovator est conçu pour tourner à 1 000 t/min. Je pousse le régime du tracteur jusqu'à 2 200 t/min pour augmenter la rotation de l'appareil. Dans ces conditions, le moteur Perkins consomme entre 15 et 17 litres à l'heure. C'est trop.
Je suis malgré tout assez satisfait du Rex 105, surtout côté puissance. C'est un bon rapport qualité/prix. »
