Imprimer« Notre objectif est d'identifier les configurations de matériel permettant de réaliser les meilleures pulvérisations d'un point de vue agronomique et environnemental », explique Olivier Hébrard, de l'IFV à Montpellier (Hérault). L'institut et l'Irstéa (ex-Cémagref ) vont donc tester tout le parc de matériel présent en France : appareils pneumatiques, à jets portés et à jets projetés. C'est le projet Ecosprayviti.
L'IFV et l'Irstéa vont tester les appareils avec différents types de buses et de diffuseurs et dans différentes configurations de passage : tous les rangs, tous les deux, trois et quatre rangs. Ils vont ainsi évaluer les appareils qui traitent en face par face, ceux qui traitent en monoface (mains, canons, aéro-convecteurs) et ceux équipés de panneaux récupérateurs. Ils vont les tester à trois stades végétatifs : début, milieu et fin de végétation.
Une vigne artificielle en cours de mise au point
Pour s'affranchir des contraintes climatiques et des parcelles de vignes pas toujours homogènes, les deux organismes travaillent à la mise au point d'une vigne artificielle. Cette structure permettra de mesurer la distribution de la bouillie sur le feuillage et le rapport entre la quantité de bouillie déposée sur les feuilles et celle pulvérisée à l'hectare. Elle permettra également de mesurer les pertes au sol et de déduire les pertes dans l'air.
Un premier rang complet de la future vigne a vu le jour mi-mai. « Nous allons le caler et le valider tout l'été. Puis nous lancerons la production de trois autres rangs d'ici l'automne. Les premières mesures démarreront prochainement sur le premier rang et les essais complets seront pratiqués à l'automne », annonce Olivier Hébrard.
