WEBER : Un semi-porté pour vignes étroites
Weber, spécialiste de la pulvérisation à flux tangentiel, propose désormais un modèle semi-porté. Le NC 500 dispose d'une rampe qui supporte deux descentes extérieures. Elle est montée sur le trois points du tracteur et se replie transversalement à l'aide de deux vérins. Elle convient aux vignes de 1,40 m à 2 m de largeur et permet de traiter deux rangs en face par face. Elle peut aussi couvrir quatre rangs sur une seule face en faisant pivoter les deux descentes montées sur la rampe d'un demi-tour. L'attelage sur le trois points permet au chauffeur de contrôler le dévers sur les tracteurs équipés d'un relevage pendulaire ou disposant d'une chandelle hydraulique. Il permet aussi de tourner plus court en bout de rang. La cuve traînée contient 500 litres.
Prix : 30 000 euros.
KMS RINKLIN : Un face par face traîné à turbine haute
La société allemande KMS Rinklin enrichit sa gamme de pulvérisateurs avec un nouveau modèle traîné à jet porté pour les vignes de 1,50 m à 2,50 m de largeur. À cette occasion, le constructeur adopte un nouveau système de ventilation avec une turbine moins bruyante en position haute pour aspirer un air sans feuilles ni poussière. L'appareil traite deux rangs en face par face. Il dispose d'une rampe à laquelle sont accrochées deux descentes, chacune étant pourvue de sa propre turbine et se repliant vers l'arrière. L'entraînement du tout ne prend que treize chevaux à la prise de force. Les cinq sorties par descente assurent une répartition homogène du produit sur la végétation. Six modèles de cuves, d'une capacité de 600 à 2 000 litres, sont disponibles.
Prix : 17 000 à 19 000 euros.
MARTIGNANI : Une autre conception du face par face
Chabas, distributeur français de Martignani, a présenté au Vinitech le pulvérisateur électrostatique Duo Wing Jet. L'appareil, qui permet de traiter à bas volume dans les vignes hautes et larges, se distingue par des panneaux innovants. Construits en inox, ils reçoivent une paroi intérieure en matériau composite percée d'une multitude de trous. Faisant face aux diffuseurs, ces panneaux souffl ent un fl ux d'air qui renvoie la bouillie passée au travers de la végétation, en arrière, vers la face qu'ils regardent, opposée à celle qui vient d'être traitée. Le constructeur prétend ainsi réaliser un traitement face par face en ayant projeté directement la bouillie sur une face seulement. Selon le constructeur italien, le Duo Wing Jet permettrait d'économiser 20 % de produit en plus qu'un appareil électrostatique de la marque et 40 % de plus qu'un pulvé pneumatique classique.
Prix : 50 000 euros.
BORTOLUSSI : Un pulvé Régional à traction animale
Les Ets Bortolussi, à Saint-Émilion (Gironde), développent leur gamme de pulvérisateurs de marque Régional avec un modèle électrique à jet porté tracté par un cheval. Il permet de traiter deux rangs et deux demi-rangs en face par face. Équipé d'un châssis enjambeur à voie variable, l'appareil peut traiter dans les vignes de 1,20 m à 1,50 m de largeur. Chacune des six descentes comporte deux tronçons avec des buses miroir et un ventilateur. Le Régional est autonome en électricité. Deux génératrices, installées au niveau des roues, rechargent la batterie en continu. Un panneau solaire de 60 watts, qui fait en même temps office de toit, apporte le complément d'énergie. Le Régional dispose d'une cuve de 300 litres. Il pèse 670 kg à vide et un peu plus d'une tonne en charge avec le poids du meneur. Le débrayage des génératrices est recommandé dans les côtes pour soulager le cheval. Le château Troplong-Mondot a traité 6,5 ha de vignes avec cet appareil en 2012 à Saint-Émilion.
Prix : non communiqué
CDNM : Un pulvé électrique à bas volume
Le Comptoir du Nouveau Monde (CDNM) et Billet équipement proposent un pulvérisateur électrique centrifuge deux rangs face par face. L'appareil, conçu pour le traitement à bas volume, embarque une cuve de 200 litres et peut pulvériser de 40 à 80 litres/ha. Le pulvé peut être traîné par un quad ou un tracteur interligne. Il peut évoluer dans les vignes de 1,50 m à 2 m de largeur. Chaque face dispose de deux têtes de pulvérisation entraînées par des moteurs électriques. Le liquide est fragmenté dans chaque tête par la force centrifuge d'un disque tournant à 8 000 tours/min. Un ventilateur porte ensuite le spectre de gouttes vers la végétation. Des panneaux de confinement en inox permettent d'éviter la dispersion du produit. Les deux batteries, installées devant la cuve et sur le quad, assurent quatre heures d'autonomie de traitement. CDMN prévoit d'adapter le pulvé sur enjambeur.
Prix : 20 000 euros.
Les bonnes pratiques à l'honneur
Dans l'espace Ecophyto, Bayer a présenté Phyto Diag, un outil permettant d'évaluer ses pratiques sur le site internet bayer-agri.fr. À terme, il comprendra plusieurs modules. Le premier déjà en ligne concerne le stockage des produits phytosanitaires. Le viticulteur répond à plusieurs questions. Une fois terminé, il édite une synthèse qui lui précise son pourcentage de conformité et lui donne des conseils pour se mettre en conformité sur les points où il ne l'est pas. L'outil est mis à jour en permanence grâce à un partenariat avec l'Acta. Bayer doit lancer trois autres modules ayant pour thème la protection des utilisateurs, les pollutions ponctuelles et les abeilles. Ces diagnostics sont en accès libre.
Thierry Métréau, le responsable réglementation et prescription d'Axe environnement, a annoncé le lancement avant la fin de l'année de diagnostics environnement. Ils porteront uniquement sur la réglementation et concerneront le local et les effluents phytosanitaires, les déchets, l'aire de remplissage et de lavage, le stockage de l'azote liquide et des hydrocarbures… Ils seront mis à la disposition des distributeurs sur des tablettes numériques. Le distributeur établira le diagnostic avec le viticulteur, l'invitant à répondre à une trentaine de questions. Il éditera ensuite un rapport indiquant quels sont les points de conformité et de non-conformité et des conseils pour se mettre dans les clous. Ce service sera payant mais le prix n'est pas encore fixé. Axe environnement présentait aussi un guide d'achat des EPI sous la forme de quatre petits fascicules : « Protection des mains », « Protections respiratoires », « Protection du corps » et « Protection des yeux.
Adivalor exposait un prototype d'égouttoir à bidons. De forme circulaire, ce dispositif peut accueillir six récipients. Les visiteurs du salon étaient invités à donner leur avis sur ce produit. Suite à leurs remarques, il sera amélioré, notamment par l'ajout d'un système d'évacuation de l'eau. Cet égouttoir devrait être fabriqué avec le plastique recyclé issu des bidons récupérés. Histoire de boucler la boucle !