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À LA VIGNE - JUIN

Des vignobles sains

ADÈLE ARNAUD - La vigne - n°265 - juin 2014 - page 7

Bien que la pression soit forte, le vignoble reste sain. Seul l'Hérault déplore de fortes attaques d'oïdium.
Les techniciens observent une montée en pression de l'oïdium dans l'Hérault. © C. WATIER

Les techniciens observent une montée en pression de l'oïdium dans l'Hérault. © C. WATIER

La situation reste saine dans la majorité des vignobles. En Dordogne, Laurent Colombier explique que « la pression du mildiou reste très forte, car le mois de mai a connu des cumuls de pluies très élevés, mais nous observons peu de symptômes. Nous avons toutefois constaté un premier faciès rot gris, le 26 mai, sur une parcelle pourtant traitée ». En raison d'un hiver et d'un printemps très humides, le technicien souligne également une présence accentuée de symptômes de chlorose ferrique et une forte pression du black rot.

Les pluies ont également été importantes dans le Val de Loire. Nicolas Rubin indique que « l'état sanitaire ne présente à ce jour aucun souci. Mais les forts cumuls enregistrés entre le 19 le 21 mai (60 à 80 mm) ont peut-être été à l'origine de contaminations ».

En Champagne et en Bourgogne, la situation sanitaire n'est pas préoccupante. Très peu de taches de mildiou ont été découvertes, et l'oïdium s'avère présent uniquement sur les parcelles à fort historique. La pression apparaît un peu plus élevée dans les vignobles alsaciens et provençaux.

Attaques intenses dans l'Hérault

Dans l'Hérault, la situation est plus compliquée. L'absence de pluies n'a pas permis le développement du mildiou. En revanche, les techniciens observent une montée en pression de l'oïdium. Ils remarquent une fréquence importante de drapeaux et des attaques intenses, essentiellement sur le carignan. Des repiquages sont visibles sur les feuilles, sur les inflorescences et/ou sur les grappes dans tous les secteurs.

La réceptivité de la vigne est à son apogée et les conditions météo annoncées sont favorables à l'oïdium. Aucun relâchement dans la protection ne peut être envisagé, et ce dans l'ensemble des vignobles, jusqu'à la fermeture de la grappe.

Concernant la première génération de tordeuses, le nombre de glomérules observés pour cent grappes reste inférieur au seuil d'intervention, hormis dans quelques secteurs sensibles.

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