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ACTUS - RÉGIONS

Beaujolais Les crus grimpent

D.B. - La vigne - n°267 - septembre 2014 - page 13

En s'appuyant sur une étude des terroirs, ce vignoble veut faire reconnaître des climats et des premiers crus.
Les fosses creusées ont dévoilé l'enracinement et la nature du sol et du sous-sol.

Les fosses creusées ont dévoilé l'enracinement et la nature du sol et du sous-sol.

Elu président de l'interprofession mi-juillet, Gilles Paris explique son objectif : « Faire reconnaître des climats et des premiers crus sera ma tâche principale à la tête de l'Inter Beaujolais. » Pour constituer son dossier, il dispose de l'étude des terroirs que le cabinet Sigales, basé à Saint-Martin-d'Uriage (Isère), vient d'achever.

Depuis 2009, « nous avons creusé une fosse pour 20 ha de vignes et fait un prélèvement à la tarière par hectare », détaille Isabelle Letessier, à la tête du cabinet. Au final, pas de révolution mais « 20 à 30 % de surprises » selon la pédologue-agronome. À savoir, un enracinement parfois plus profond que les vignerons ne l'imaginent et des différences souvent inattendues entre le sol et le sous-sol.

Sur cette base, les dix crus du Beaujolais veulent bâtir du « solide » comme l'explique Audrey Charton, à la tête de leur ODG. « Dès juin, des groupes de travail se sont mis en place. Ils vont compiler la matière existante sur l'histoire des lieux-dits et les caractéristiques de leurs vins, sachant que nombre d'entre eux, comme la Madone à Fleurie ou la Côte du Py à Morgon, figurent déjà sur nos étiquettes, avec une vraie réussite commerciale. Tous ces éléments vont servir à établir une liste de climats et de premiers crus. Nous prendrons le temps qu'il faudra pour aboutir. Mais un point est essentiel : les vignerons doivent utiliser les noms de lieux-dits pour qu'ils soient reconnus comme climats ou premiers crus. »

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