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DOSSIER - Tous accrocs au smartphone

Baptiste Martinot, coopérateur à Ville-sur-Arce (Aube) « Un gain de temps pour suivre mon vignoble »

La vigne - n°270 - décembre 2014 - page 21

Baptiste Martinot enregistre ses travaux sur son smartphone dès qu'il les réalise. Il est le premier utilisateur de l'application Mes p@rcelles Touch pour sa coopérative.

Quand la coopérative de Chassenay-d'Arce lui a proposé de tester Mes p@rcelles Touch, Baptiste Martinot a dit banco ! Il est aujourd'hui le seul vigneron de la cave à utiliser cet outil qui fonctionne sur son iPhone 5. Il s'agit d'une option proposée avec le programme de traçabilité Mes p@rcelles, dont la cave a équipé tous ses adhérents depuis un an.

« J'ai l'habitude de me servir de mon smartphone, explique le jeune homme. Cela ne me pose donc aucun problème d'y enregistrer mes travaux. Sans compter que c'est un sacré gain de temps. Plus besoin de passer par le papier et de ressaisir les données dans l'ordinateur, puisqu'elles sont synchronisées. »

Il lui suffit de cliquer sur l'icône Mes p@rcelles Touch, installée sur son mobile, pour avoir accès à la liste de ses parcelles. L'outil comporte trois menus : la saisie des interventions, leur consultation et une banque de données sur les produits phytosanitaires. Le premier menu comprend dix façons classées par ordre alphabétique, depuis le binage jusqu'aux vendanges.

Traitements et travaux sont recensés pour chaque parcelle et pour l'année. Quand Baptiste Martinot clique sur une intervention, un nouveau menu s'affiche lui demandant de la justifier ou de la détailler. C'est là, par exemple, qu'il indique s'il désherbe une parcelle en plein ou sous le rang, qu'il précise le nom et la dose du produit phyto qu'il emploie.

Le menu « Consultation des interventions » recense tous les traitements effectués dans l'année. « Je peux revoir en permanence le dernier que j'ai réalisé, car j'ai tout le temps le téléphone avec moi, explique-t-il. Quand un traitement s'est révélé inefficace, je retrouve le produit concerné. Je sais quand et à quelle dose je l'ai utilisé. »

Enfin, le référentiel des produits phytosanitaires contient la liste des préparations autorisées, régulièrement mise à jour. « Cette partie est très utile, continue le jeune homme. Dans le local phyto, les étiquettes des produits sont parfois à moitié déchirées. Avec ce référentiel, je retrouve aisément leur nom. » Celui-ci contient aussi les délais de rentrée dans les vignes ; et un petit module lui permet de savoir s'il est bien autorisé à mélanger deux produits donnés.

Autre avantage, Baptiste Martinot peut utiliser son application en l'absence de réseau 3 ou 4 G. Les informations qu'il saisit sont conservées. Elles sont transférées vers son compte dès qu'il retrouve du réseau. Le test est donc positif. La cave a pris en charge le coût de l'application. Elle revient à 60 € hors taxe par campagne.

Tout le parcellaire à portée de main

Depuis le mois de janvier, Sabrine da Paz, la technicienne de la coopérative utilise son Samsung Galaxy Grand 2, pour suivre les parcelles de ses adhérents. Il est doté de l'application SigaObs, développée par la chambre d'agriculture de l'Aude, qui lui permet de géolocaliser chaque parcelle sur son smartphone. Elle n'a qu'à tapoter sur l'une d'entre elles pour noter ses observations. Par exemple, pour les ravageurs, une liste s'affiche : oïdium, mildiou, tordeuse de la grappe... Avec des renseignements qu'elle doit fournir : pourcentage de feuilles et de grappes touchées par la maladie, progression faible, moyenne ou forte... « Je peux ensuite réaliser une extraction de ces observations dans un fichier Excel, et même faire des graphiques, précise-t-elle. En rentrant du terrain, tout est au propre ! »

Son smartphone

- iPhone 5

- Ce qu'il en pense : il est intuitif et robuste.

- Ses applis préférées : Météo France, Radar Météo Monde, Le Bon Coin (pour l'achat de matériel agricole).

L'essentiel de l'offre

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