Comment déposer un nom de domaine en .vin ou en .wine ?
Deux étapes sont prévues. La première consiste à déclarer votre marque sur la base de donnée TMCH (Trade Mark Clearing House), par exemple « Château du Bois ». Ceux qui feront cette démarche entre le 17 novembre 2015 et le 16 janvier 2016 seront ensuite prioritaires pour l'attribution d'un nom de domaine correspondant en .vin ou en .wine. Cette étape d'attribution sera ouverte à partir du 27 janvier 2016. Dès ce jour, vous pourrez obtenir un nom de domaine en .vin ou .wine, dans notre exemple : châteaudubois.vin. Ceux qui se seront déclarés sur la base TMCH seront servis les premiers et prévenus si une autre entreprise souhaite utiliser un nom de domaine intégrant leur marque. Aux autres s'appliquera la règle du « premier arrivé, premier servi ». Vous pouvez faire ces démarches vous-même, la première auprès de TMCH, la seconde auprès de Donuts, société désignée pour gérer les noms de domaine se terminant par .vin et .wine. Mais est souhaitable de passer par des prestataires, notamment de Nameshield ou Safebrands, qui sont des opérateurs français. En effet, toutes les procédures se font en anglais, dans des termes très techniques. Difficile pour les non-spécialistes de s'y retrouver.
Est-ce utile d'avoir un nom de domaine en .vin ou .wine ?
Si vous êtes très présent à l'export cela peut être utile. « Tout dépend de votre stratégie numérique et de votre notoriété, précise Pascal Bobillier Monnot, directeur de la Cnaoc. Si vous avez un site en .com ou .fr, est-ce important pour votre activité de passer en .vin ou .wine ? » Mais il faut intégrer que des personnes malveillantes pourraient déposer des noms de domaine en .vin ou .wine, dans l'objectif de vous les revendre ensuite. Par ailleurs, il faut tenir compte du coût de la réservation qui devrait être de plusieurs dizaines d'euros par an.
Qu'en est-il de la protection des appellations ?
Un accord a été signé entre la société américaine Donuts et la communauté mondiale du vin pour lutter contre le cybersquatting et la contrefaçon. Il prévoit la mise en place de mécanismes particuliers de réservation et de protection pour les indications géographiques. Mais le contenu de cet accord n'a pas été révélé