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BERTRAND GALBRUN, de l'ODG Bourgueil. . © D. COUINEAU
Bourgueil compte quatorze pluviomètres, suivis par des vignerons référents et répartis sur autant de parcelles de l'aire de l'appellation. Jusqu'à l'an dernier, ces vignerons saisissaient les relevés de pluie dans un fichier Excel consultable par les autres producteurs depuis leur ordinateur. Mais, pour cette campagne, le syndicat a facilité l'accès à ces informations grâce au robot de messagerie PluvioBot, développé par la start-up nantaise Mineral.
« Nous envoyons nos relevés de pluviométrie par SMS le matin depuis la parcelle et les autres vignerons les reçoivent sur leur smartphone », indique Bertrand Galbrun, responsable de la commission technique à l'ODG.
« Les vignerons peuvent interroger PluvioBot 24 heures sur 24 », précise Romain Collaire, cofondateur de Mineral. Ils lui envoient par texto le nom de la parcelle dont ils souhaitent connaître la pluviométrie. En réponse, le robot leur adresse, toujours par texto, la pluviométrie du jour, les cumuls des trois derniers jours, de la semaine et des quatorze jours précédents.
« D'une zone du vignoble à l'autre, la pluviométrie peut être très différente. Il est essentiel de connaître les cumuls exacts de pluie pour raisonner les traitements, en particulier pour les vignerons en bio », explique Philippe Boucard, le président de l'ODG.
« Ce système est plus rapide et plus souple que le précédent. Il a développé la consultation des données pluviométriques pour positionner les interventions de phytos et gérer les vendanges », ajoute Bertrand Galbrun.
Bilan très positif donc pourPluvioBot, d'autant que l'ODG n'a déboursé qu'environ 3 000 € pour ce prototype, accessible gratuitement pour les vignerons de l'AOC.
Le projet pourrait connaître de nouveaux développements.Romain Collaire imagine unrobot identique pour le suivi des vols de vers de la grappe.
