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FranceAgriMer et le Cniv ont passé en revue la position des vins français en Allemagne, en Belgique et au Royaume-Uni dans trois études très détaillées. Dans chacun de ces pays, ces deux organismes analysent la place de nos vins tranquilles rouges, blancs et rosés et celle de nos effervescents dans tous les circuits de distribution (grandes surfaces, hard discount, cavistes indépendants et en chaînes, restaurants) et par tranche de prix.
Ils ont produit quantité de graphes comme celui ci-contre qui indique la part de marché des vins rouges français dans la grande distribution allemande. On y voit que cette part est archi-prédominante dans le haut de gamme, à savoir les bouteilles à plus de 20 €/col. Les rouges français représentent 60 % de ce segment, qui lui-même ne compte que pour 5 % des ventes totales de vins rouges dans la grande distribution allemande.
En bas de l'échelle, la France ne réalise qu'un quart des ventes de vins à moins de 4 €/col, un segment qui représente la moitié des rouges écoulés en GD. Elle est devancée par l'Italie et l'Espagne. n fait, ce tableau se répète un peu partout, plaçant les vins haut de gamme français en tête et les entrées de gamme en queue de peloton.
FranceAgriMer et le Cniv pointent les concurrents de la France segment par segment. Dans les grandes surfaces britanniques, pour les vins à six livres, c'est l'Espagne pour les rouges, la Nouvelle-Zélande pour les blancs et les États-Unis pour les rosés. Dans la restauration allemande, sur le segment entre 5 et 10 € (prix d'achat), ce sont les Italiens et les Allemands.
Ces études, téléchargeables sur le site de FranceAgriMer, pointent aussi l'image vieillissante des vins français et encouragent les opérateurs à se rendre davantage sur le terrain pour expliquer le positionnement de la France aux consommateurs et aux acheteurs.
