Quand l'équipe de Cash Investigation a prélevé des cheveux d'élèves de l'école d'Arcins, la vigne devait avoir poussé d'une quarantaine de centimètres et donc avoir été traitée deux ou trois fois. À cette période de l'année, les enfants n'ont tout au plus pu être exposés qu'à cinq molécules via les traitements directs. Donc, lorsque les analyses décomptent 40 résidus différents, je me dis que 90 % d'entre eux ne viennent pas des traitements des viticulteurs mais du mode de vie de ces enfants, de ce qu'ils mangent, de ce qu'ils respirent chez eux ou dans la rue, de l'antipuce du chat, de l'antitique du chien, de l'antipoux, de la prise antimoustiques. Je ne nie pas le problème, je me dis juste qu'il est sociétal, pas uniquement viticole. Nicolas Lesaint, sur sa page Facebook, suite à la diffusion de Cash Investigation sur les traitements phyto sur France 2