DPI, chronique d'une mort annoncée

La dotation pour investissement (DPI) risque de ne pas survivre à la prochaine loi de finances. Elle serait dans le collimateur de l'Union Européenne qui y voit une aide de l'État, ce qui ne serait pas pour déplaire au gouvernement. Ce dispositif est pourtant souvent utilisé en viticulture. Il permet de déduire jusqu'à 27 000 € par exercice en vue de financer des stocks à rotation lente (un an minimum) ou d'acheter des parts sociales de coopératives. Pour le financement des stocks, l'avantage fiscal et social est définitif. Seule une union sacrée et motivée de toute la filière agricole pourrait faire reculer l'administration. La Cnaoc et la FNSEA se sont emparées du dossier. Une lueur d'espoir pour les vignerons : les éleveurs eux aussi utilisent souvent la DPI.