Edito

Protection intégrée

Marianne Decoin - Phytoma - n°632 - mars 2010 - page 4

 ph. M. Doumergue

ph. M. Doumergue

Après le dossier de février sur le « matériel végétal » c'est-à-dire les semences et plants vus sous l'angle de leur relation avec la santé végétale, le dossier du mois p. 13 à 44 et l'article p. 10 évoquent des « moyens alternatifs » (1) utilisables dans le cadre de méthodes elles aussi alternatives. Sont cités des colloques sur la question p. 14 et p. 16, des produits phytos d'origine naturelle (biologique ou minérale), p. 22, 26, 31 et 36, des moyens physiques (filets) p. 18 et des macro-organismes auxiliaires p. 40. Des exemples d'une gamme qui s'élargit, et pas seulement pour l'agriculture biologique. Vraiment, des outils pour tous. Mais cela ne nous empêche pas d'évoquer des moyens conventionnels qui eux aussi voient de l'innovation, p. 8, 45 et 48. Nous ouvrons nos colonnes à tous les outils de protection des plantes (chimiques, biologiques, génétiques, physiques, etc.), sous condition qu'ils soient légaux et loyalement présentés, et à toutes les méthodes sérieuses et étayées, dans un cadre de protection intégrée. Sans compter notre rôle d'information sur l'évolution des bio-agresseurs des plantes à lire par exemple le mois prochain, ou sur les bonnes pratiques phytos et leur réglementation en mai.

<p>(1) = <i>« de bio-contrôle »</i> ou <i>« complémentaires »</i> : moyens de protection des plantes autres que les produits phytopharmaceutiques dits <i>« conventionnels »</i> ou <i>« chimiques »</i> (<i>« pesticides chimiques »</i>) car issus de la chimie de synthèse.</p>

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