La lutte obligatoire contre la chrysomèle des racines du maïs Diabrotica virgifera évolue.
D'abord un arrêté du 23 septembre 2010 paru le 1er octobre précise les mesures à prendre dans les « zones de confinement » ; celles-ci remplacent celles d'éradication là où la chrysomèle a été détectée trois ans de suite et où « il n'est plus possible d'éradiquer l'organisme ». Les obligations d'assolement et de traitements obligatoires y sont assouplies.
Par ailleurs des indemnisations étaient prévues dans le cadre de la caisse de solidarité annoncée l'hiver dernier(1). Pour les agriculteurs touchés par la chrysomèle en 2009(2), leur versement était déclaré effectué le 11 octobre.
<p>(1) Voir <i>Phytoma</i> n° 629 de décembre 2009, p. 7, et la brève <i>« arrêté chrysomèle »</i> dans <i>Phytoma</i> n° 630, janvier 2010, p. 6.</p> <p>(2) La détection de chrysomèle en 2009 a pu impliquer des traitements adulticides cet été là et des traitements larvicides sur les maïs semés en 2010, et obliger à remplacer le maïs par des cultures moins rentables.</p>