L'article p. 18 de ce numéro puise dans la mine d'informations historiques sur les herbicides des anciennes éditions de l'Index phytosanitaire publié par l'ACTA(1) quasi annuellement depuis 1961.

Mais l'Index, c'est bien davantage qu'une liste d'herbicides. Et même qu'une liste de produits phytopharmaceutiques ! La 47e édition est désormais disponible.

Environ 400 substances en six chapitres

On y trouve, oui, bien sûr, la liste des produits phytopharmaceutiques autorisés comme tels et commercialisés en France. Environ 400 substances actives et, pour chacune, les produits commerciaux qui la contiennent, soit environ 2 100 spécialités listées. Les substances sont réparties en six chapitres :

– insecticides et acaricides ;

– fongicides ;

– associations (entre les deux) ;

– herbicides ;

– moyens biologiques ;

– divers (nématicides, rodenticides, molluscicides, taupicides).

À noter : tous les produits à base de substances inertes ou de micro-organismes présentés dans l'Index ont une AMM (autorisation de mise sur le marché) officielle en France à la date de « bouclage » de l'édition. Seuls font exception les macro-organismes de lutte biologique (insectes auxiliaires et nématodes) que la loi dispense de cette AMM.

Chaque chapitre débute par une présentation de la catégorie de substances actives, avec leur classement par mode d'action. Bon à savoir pour la prévention des résistances.

Pour chaque substance

Puis chaque substance est présentée avec son origine, son utilité, sa toxicité et les produits commerciaux qui la contiennent.

Chaque produit est listé avec sa composition, son type de formulation, ses classements toxicologique et écotoxicologique, le nom de la ou des sociétés qui le commercialisent, les usages pour lesquels il est autorisé et à quelles doses.

Très utiles chapitres annexes

Mais l'Index, ce n'est pas que cela ! Bien sûr, on y trouve les listes alphabétiques des substances et produits commerciaux et celle des usages, pour pouvoir « entrer » par l'une ou l'autre de ces trois portes.

Il abrite également un point sur l'actualité réglementaire, le pointage des nouvelles substances et des retraits du marché.

Et aussi la « traduction » des sigles, pictogrammes et abréviations que l'on peut lire sur l'étiquette des produits.

Et, attention, la liste des LMR (limites maximales de résidus) des substances actives à jour, conformément à leur harmonisation européenne.

Une rubrique est dédiée aux bonnes pratiques phytosanitaires pour le stockage des produits, la protection des applicateurs, le traitement des effluents de traitement... Plus une présentation des OAD (outils d'aide à la décision) des instituts techniques agricoles.

Et, enfin, la liste des installations BPL et BPE et des prestataires de services en préparation de demande d'AMM...

... On en oublie peut-être !

Quoiqu'il en soit, l'ACTA peut à bon droit annoncer que son Index est « l'outil indispensable pour le choix et l'utilisation des produits phytopharmaceutiques dans le cadre d'une agriculture durable et du plan Ecophyto 2018 ».

<p>(1) Réseau des instituts des filières animales et végétales, anciennement Association de coordination technique agricole.</p>