Le dossier du mois est titré sur les bonnes pratiques phytos (= phytosanitaires) en zones non agricoles (ZNA), et des articles « agricoles » peuvent évoquer ces bonnes pratiques.
Dans les ZNA, il y a à mener des interventions phytosanitaires (= pour protéger la santé des végétaux). Elles peuvent être alternatives à l'emploi de produits phytos (= phytopharmaceutiques) conventionnels, voir p. 13 à 21 sur la processionnaire du pin : produits alternatifs, autres techniques de lutte directe, gestion des végétaux et des espaces en amont. Tout cela est efficace et durable si bien mené : poser des pièges ou des nichoirs à mésanges, voire planter des feuillus, aux bons endroits et aux bons moments, ce sont aussi des bonnes pratiques phytos !
Mais la première bonne pratique est le diagnostic, voir p. 27 à 30 sur le chancre coloré du platane. Et des découvertes utiles aux bonnes pratiques sont le but du programme sur les foreurs des palmiers, voir p. 22 à 26.
Quant à l'usage de produits phytos, il est désormais encadré par le paquet certiphyto (le certiphyto lui-même n'est qu'une pierre, certes angulaire, de l'édifi ce). Explications p. 31 à 34 et témoignages terrain p. 35 à 38. Et l'agriculture ? On découvrira, p. 40 à 42, une résistance de mauvaise herbe en grandes cultures probablement liée à l'oubli des bonnes pratiques phytos d'alternance de modes d'action et choix de pratiques culturales.