Deux étapes de débat
Après une mise en lumière de la « crispation » et son lien avec la campagne FNE de 2011 lors d'un débat le 6 septembre 2012 au CESE, Conseil économique social et environnemental, la médiation en public s'est tenue le 27 septembre à l'Assemblée nationale.
Le 6 septembre, chacun avait campé sur ses positions. Concernant les pesticides, Claudine Joly, administratrice de FNE, avait insisté sur l'urgence à agir pour diminuer fortement et rapidement l'usage des phytosanitaires et Etienne Benoît, arboriculteur dans la Meuse, démontrait les efforts déjà engagés par les agriculteurs.
Le deuxième débat a été élargi à divers protagonistes : industriels, conseillers, agriculteurs, techniciens. Il a permis d'approfondir les échanges et d'établir plus précisément les points d'accord et de désaccord. Ceux-ci ont été formalisés dans une Charte de médiation.
Divergences et convergences clarifiées
Parmi les divergences figurent la mesure de l'usage des pesticides et de leur impact sur l'environnement, l'évaluation de la baisse de l'impact de l'utilisation des pesticides ou bien encore les attentes vis-à-vis de la technologie.
En revanche, profession agricole et environnementalistes sont tombés d'accord sur la nécessité de s'entendre sur des indicateurs pour permettre un constat objectif et partagé de la situation ainsi que sur le maintien d'un dialogue et son élargissement à d'autres agents économiques (banques, coopératives, distribution, recherche, collectivités territoriales, élus...).
Piste de travail à développer
La Charte établit ainsi les pistes de travail à développer en s'appuyant sur les résultats de cette médiation pour restaurer la confiance entre agriculteurs et défenseurs de l'environnement et communiquer conjointement sur les sujets jugés d'importance vitale. Reste aux deux parties, Farre et FNE, à se fixer maintenant les échéances pour y parvenir.
<p>(1) Forum de l'agriculture raisonnée respectueuse de l'environnement.</p> <p>(2) France nature environnement).</p>