Nous avons reçu ce courrier de l'EBIC , évoqué en p. 5 de notre précédente édition (n° 662 de mars).

Nous voulons compléter l'écho sur le Conseil européen de l'industrie des biostimulants (EBIC ), paru dans votre revue en permettant à vos lecteurs de remonter à la source pour un complément d'informations.

À l'origine de l'EBIC , se trouve un noyau de PME (34 à ce jour), producteurs de biostimulants qui partagent la même vision industrielle à long terme.

Cette vision repose sur la nécessité d'un cadre réglementaire européen permettant de garantir la sécurité sanitaire et environnementale tout en procurant la stabilité nécessaire à la pérennisation d'un secteur créateur d'emploi et de valeur ajoutée en Europe.

Assurer la différenciation entre les biostimulants et les produits phytopharmaceutiques est l'un des soucis principaux de l'EBIC .

Donc, la définition développée par l'EBIC , en concertation avec les autorités européennes et nationales, ne comprend que les produits qui stimulent des processus naturels favorisant l'absorption ou l'utilisation des nutriments, la tolérance aux stress abiotiques et/ou la qualité de la culture.

On peut déjà entrevoir les grandes lignes du futur cadre européen (toujours en négociation) : revendications soutenues par des données justificatives et évaluation de risque robuste mais proportionnelle au profil de risque des biostimulants.