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Pseudomonas syringae pv. actinidiae (PSA) sur kiwi, l'évolution depuis 2010

BERTRAND BOURGOUIN* ET JÉRÔME FRITSCH** - Phytoma - n°668 - novembre 2013 - page 26

Cette bactérie, un fléau pour la production française de kiwi, s'est montrée particulièrement virulente cette année 2013. Il est temps de faire le point, en remontant aux origines
Vignette haut de page, nécroses sur tronc de Hayward dues à PSA, mars 2013. Ci-dessus, symptômes primaires sur feuilles, avril. Photos : B. Bourgouin

Vignette haut de page, nécroses sur tronc de Hayward dues à PSA, mars 2013. Ci-dessus, symptômes primaires sur feuilles, avril. Photos : B. Bourgouin

Attaque de PSA sur boutons floraux d'Hayward en mai 2013. C'est une première. Photos : B. Bourgouin

Attaque de PSA sur boutons floraux d'Hayward en mai 2013. C'est une première. Photos : B. Bourgouin

Forte extériorisation : dessèchement de pousses en mai 2013.

Forte extériorisation : dessèchement de pousses en mai 2013.

 Source : SRAL Aquitaine/Carine Garcia. Point au 7/10/2013

Source : SRAL Aquitaine/Carine Garcia. Point au 7/10/2013

Le PSA, Pseudomonas syringae pathovar actinidiae, est une bactérie qui s'attaque aux végétaux du genre Actinidia c'est-à-dire aux vergers de kiwi. Apparue en France en 2010, elle est déjà l'ennemi n° 1 de cette culture.

Contexte économique, situation sanitaire et cadre réglementaire

Le kiwi en France jusqu'ici

La production de kiwi en France pèse environ 70 000 tonnes pour une superficie de 4 406 hectares (Recensement général de l'agriculture RGA 2010). Plus de 1 500 exploitations sont concernées sur une surface moyenne par exploitation inférieure à 3 ha. Les principales zones de production sont situées dans le Sud-Ouest : vallées de la Garonne et de l'Adour. Les régions Aquitaine et Midi-Pyrénées représentent ainsi 69 % de la surface nationale. La vallée du Rhône (Drôme, Ardèche), la Corse et le Languedoc-Roussillon sont les autres zones de production significative.

En 2012, la production nationale était de 66 000 tonnes, exportée pour environ 40 %. Jusqu'alors peu de parasites étaient observés sur la culture de kiwi, et ils exigeaient peu d'interventions.

PSA, en Italie depuis 1992, progresse depuis 2008

En 1992, la bactérie Pseudomonas syringae pv. actinidiae (PSA) est isolée en Italie dans la région du Latina. En 2008, la bactérie progresse dans les vergers du Latium (Italie). On observe des dégâts attribués à une souche « agressive » sur Actinidia chinensis puis très rapidement Actinidia deliciosa (Balestra et al., 2008).

Ce dernier, sur lequel repose aujourd'hui à plus de 90 % la production mondiale de kiwi (variété Hayward), semble plus tolérant à la bactérie qu'A. chinensis.

En France depuis 2010

Au printemps 2010, la bactérie est détectée au Portugal puis en France (sud de la vallée du Rhône). Sur la zone européenne de l'Organisation européenne de la protection des plantes (OEPP), PSA est aujourd'hui décrit en Espagne, Suisse, Grèce et Turquie.

Le premier plan de surveillance initié et coordonné par le ministère de l'Agriculture (DGAL/SDQPV) et les services régionaux de l'alimentation (SRAL) des régions concernées, mis en place en France en 2011 (Fritsch, Bourgouin et Picard, Phytoma n° 650 janvier 2012), met en évidence la plus grande sensibilité des variétés à chair jaune (A. chinensis) actuellement cultivées.

Une bactérie surveillée réglementairement

Cette bactérie est inscrite sur la liste d'alerte de l'OEPP depuis novembre 2009, suite aux dégâts dans les vergers italiens en 2008. Elle est à ce titre intégrée, au plan réglementaire, en annexe B de l'arrêté du 31 juillet 2000 modifié établissant la liste des organismes nuisibles aux végétaux, produits végétaux et autres objets soumis à des mesures de lutte obligatoire sous certaines conditions (prise d'un arrêté préfectoral). Depuis le 5 décembre 2012, une décision de la Commission européenne (2012/756/UE) permet de sécuriser le matériel Actinidia (pollen vivant et végétaux destinés à la plantation, à l'exception des semences) quel que soit le destinataire final.

Ce matériel entre dans le dispositif réglementaire du passeport phytosanitaire européen (PPE) : il subit une inspection systématique au niveau du point d'entrée communautaire (PEC) ou du lieu de production. Le matériel originaire de l'UE ne peut circuler qu'accompagné d'un PPE (y compris pour la circulation intra France).

Méthodologique du plan de surveillance national PSA

Partenaires et surveillance de terrain

Initié dès l'été 2010 suite aux premiers cas positifs dans le département de la Drôme pour le Sud-Est et dans les Pyrénées-Atlantiques pour le Sud-Ouest, le plan de surveillance a été coordonné par le ministère chargé de l'Agriculture.

Il s'est déroulé en collaboration avec les organisations de producteurs de kiwi et le bureau interprofessionnel du kiwi (BIK). Sur le terrain, les vergers devant être prospectés ont été visités par les techniciens des groupements de producteurs ou les agents des SRAL ou des Fédérations régionales de défense contre les organismes nuisibles (Fredon) selon un protocole national.

Identifications au LSV

Les identifications bactériennes ont été réalisées par le Laboratoire de la santé des végétaux (LSV) de l'Anses à Angers.

L'agent causal du chancre du kiwi P. syringae pv actinidiae (PSA) a été identifié pour la première fois en France en juillet 2010 par isolement sur milieu de culture et identification des souches à l'aide de tests phénotypiques, nutritionnels et moléculaires décrits par Takikawa et al., (1989), Scortichini et al., (2002), Vanneste (2010).

Le LSV, en collaboration avec les équipes néo-zélandaises et italiennes, a montré que les souches françaises isolées en 2010 sont du même groupe que les souches italiennes et néo-zélandaises, et sont de type virulent.

Nouveaux partenaires en 2013

En 2013, suite à l'évolution réglementaire européenne et à l'inclusion du matériel Actinidia dans le champ du passeport phytosanitaire européen (PPE), les SRAL et Fredon ont réalisé des prospections relatives au genre Actinidia dans les pépinières et leur environnement proche.

Épidémiologie, quelle évolution jusqu'en 2012 ?

Moins de kiwi à chair jaune

Suite à l'apparition de la maladie en 2010 en France, on observe une baisse significative des surfaces de culture de variétés de kiwi à chair jaune (Actinidia chinensis) actuellement en place. En effet, elles sont très sensibles au PSA (Figure 1).

Peu de progression de 2011 à 2012

Sur la base des surfaces prospectées dans le cadre du plan de surveillance 2011 et 2012, on note une faible progression de la maladie entre les deux années (Tableau 1).

Ce constat est lié au contexte climatique. En 2012, après un mois de mars pluvieux favorable au développement bactérien, le mois d'avril plus sec a « bloqué » l'extériorisation des symptômes. Si l'on intègre toutes les surfaces potentiellement contaminées (résultats laboratoire et « dire d'experts » pour des symptômes typés), on observe fin 2012 un taux de contamination moyen du verger de kiwi français de 15 à 20 % des surfaces.

Plan de surveillance 2013

Les surfaces prospectées

Le plan de surveillance 2013 coordonné par la DGAL/SDQPV en relation avec les professionnels porte à ce jour (fin septembre 2013) sur 1 986 hectares soit 45 % de la surface nationale de kiwi (Tableau 2).

Il faut souligner que les deux premières régions françaises productrices de kiwi (Aquitaine et Midi-Pyrénées), qui représentent à elles deux 69 % de la surface française, ont été de nouveau prospectées pour une bonne moitié de leur surface en 2013.

Nombre d'échantillons prélevés

En termes de prélèvements, en 2013, 205 analyses ont été réalisées par le laboratoire de l'Anses dans le cadre de ce plan de surveillance (Tableau 3).

Il y avait eu respectivement 498 et 250 échantillons analysés en 2011 et 2012. Cette baisse du nombre d'échantillons s'explique uniquement par le caractère « foudroyant » de la maladie cette année. En effet, les symptômes secondaires sur troncs et charpentières n'exigeaient que très rarement confirmation au laboratoire.

Le nombre d'échantillons prélevés sur le terrain n'étant pas lié à la répartition variétale en surface des différentes espèces d'Actinidia (deliciosa, chinensis...), il est impossible de conclure sur les différences de sensibilité entre variétés à partir du Tableau 3.

Observations de terrain : ce qu'on a vu sur la saison

Au plan épidémiologique, nous observons des chancres bactériens et exsudats sur troncs et charpentières dès février 2013. Vu les conditions climatiques favorables, les symptômes s'extériorisent fortement sur toutes les variétés (photo de vignette). Dès fin avril, on note des dégâts quasi généralisés sur feuilles (taches nécrotiques primaires, photo p. 26).

Pour la première fois depuis la détection de la maladie en 2010, nous observons lors des prospections 2013 d'importants dégâts sur boutons floraux (photo p. 29). Les analyses réalisées sur ces symptômes confirment la présence simultanée de P. syringae pv actinidiae et de Pseudomonas viridiflava, endémique de notre production de kiwi.

Juillet plus sec que la normale (moins 86 % de la normale à Dax) et surtout très chaud (32 °C en moyenne des maximales de juillet, plus 4 °C par rapport à la normale des maximales sur le poste de Montauban) stoppe le développement des symptômes sur feuilles et pousses : au-delà de 25 °C, la prolifération bactérienne de PSA est bloquée.

Lien avec les conditions climatiques

Au plan épidémiologique, le premier semestre 2013 est caractérisé par des conditions climatiques extrêmement favorables à la bactérie PSA (Figure 2).

Sur la période de forte dissémination bactérienne, de janvier à juin, l' excédent pluviométrique est de plus 50 % par rapport à la moyenne trentenaire dans le Sud-Ouest (843 mm de pluie à Dax de janvier à juin). En mai, période-clé du développement bactérien et de forte extériorisation des symptômes (photo p. 29), on a de plus 100 % à plus 153 % de la pluviométrie normale (228 mm de pluie en mai à Dax).

La moyenne mensuelle de température, 17,8 °C, est inférieure de 3,2 °C par rapport à la moyenne trentenaire. C'est là aussi très favorable à la multiplication bactérienne.

2013, état des surfaces contaminées

Préambule : définition des termes

Il faut préciser le mode de calcul des surfaces contaminées. En effet, depuis la mise en place du plan de surveillance en 2011, est considérée contaminée toute la surface d'un lot parcellaire dès lors que la présence bactérienne est notifiée dans lot.

Cette présence, qualifiée le plus souvent sur la base d'un résultat laboratoire positif, est attribuée dans quelques situations très typées sur la base de symptômes visuels indiscutables (symptômes primaires sur feuilles+ exsudats bactériens caractéristiques sur troncs ou charpentières).

Le lot est défini comme un bloc parcellaire de même conduite agronomique : variété, porte-greffe, origine du matériel, année de plantation. Ce mode de calcul conduit à surestimer l'importance de la maladie quant au risque économique réel.

Situation pour Actinidia chinensis (kiwi à chair jaune)

Compte tenu de leur extrême sensibilité à P. syringae pv actinidiae, les parcelles d'anciennes variétés d'A. chinensis sont aujourd'hui quasi toutes arrachées ou recepées. En Aquitaine, première région productrice d'A. chinensis, il ne reste en 2013 qu'environ 7 % des surfaces initialement plantées. Il reste de rares parcelles peu impactées (îlot moins exposé aux contaminations), notamment en Midi-Pyrénées.

À l'issue du plan de surveillance 2013, il est prématuré de conclure sur la sensibilité au champ des nouvelles variétés d'A. chinensis qui tendent à remplacer les anciennes.

Situation pour le groupe d'A. deliciosa (variété Hayward dominante) en Aquitaine...

En Aquitaine, la climatologie très favorable au développement de la bactérie se traduit par 26 communes nouvellement contaminées (49 étaient déclarées contaminées suite aux plans de surveillance 2011 et 2012 – voir carte). Comme déjà démontré lors des deux premières années de suivi, il faut distinguer au plan épidémiologique la zone de l'Adour et le Lot-et-Garonne.

Sur le cœur de production de la vallée de l'Adour, le plan de surveillance 2013 met en évidence la présence quasi généralisée de symptômes primaires (taches nécrotiques sur feuilles), en lien avec la climatologie. Les symptômes secondaires, chancres sur troncs et charpentières observés dès février, touchent environ 10 % des parcelles.

L'incidence réelle du contexte climatique 2013 sera connue après la récolte. Pour l'instant, il semble que les taches nécrotiques sur feuilles n'aient qu'une incidence limitée sur la production. Il en est autrement pour les chancres bactériens sur troncs et charpentières : dans ces cas les mesures prophylactiques imposées pour la pérennité de la parcelle imposent le rabattage sévère voire l'arrachage des pieds contaminés.

Pour les vergers du Lot-et-Garonne, en 2013, on n'observe pas de réelle progression de la maladie ; seules quelles parcelles sont nouvellement contaminées.

... en Midi-Pyrénées...

Selon la prospection 2013, environ un tiers du verger de kiwi est contaminé en Midi-Pyrénées. L'importance en surface et l'intensité des attaques varient selon le secteur.

Le département du Tarn-et-Garonne est particulièrement touché. C'est lui qui présente les surfaces les plus importantes (88 % de la surface régionale) : ses fortes concentrations parcellaires sont très propices à la diffusion de la maladie sur un printemps comme celui de 2013. En mai, l'expression des symptômes primaires sur feuilles est très importante, les prospections mettent en évidence un taux de contamination d'environ 33 %.

Sur cette région, suite à la trop forte présence de chancres sur troncs sur certaines parcelles, plus de 10 hectares ont été arrachés afin de limiter la propagation de la maladie. Sur le bassin du Sud-Ouest, on a observé que certaines variétés de pieds mâles (notamment les plus précoces) jouent un rôle de dissémination bactérienne très important.

... et dans les autres régions

En Rhône-Alpes, la situation est très contrastée. Aucune contamination n'est enregistrée sur le département de l'Ardèche. En revanche sur la Drôme, qui acueille 52 % de la surface régionale, le taux de contamination est voisin du tiers des surfaces.

En Languedoc-Roussillon et PACA, comme en 2011 et 2012, la maladie n'est pas détectée. En Corse, aucune détection n'est notée en 2013 (il y avait un foyer en 2011).

En Poitou-Charente, où environ 50 % des surfaces ont été prospectées, un quart de la surface de kiwi semble contaminée, dont environ 20 hectares très touchés.

Comme en 2011 et 2012, la maladie est observée sur des zones de culture plus septentrionales du kiwi (Pays de la Loire, Centre).

Perspectives

Suite à cette année 2013 catastrophique au plan épidémiologique, l'incertitude persiste sur l'importance future de l'expression de la maladie. Une seule certitude : la bactérie est présente partout.

Reste à progresser côté laboratoire pour mieux qualifier les souches et leurs virulences afin de mieux piloter les mesures prophylactiques et la lutte raisonnée : faut-il arracher dès la première détection ? Quelle stratégie adopter selon le type de souche ? En parallèle, mieux connaître la sensibilité du matériel Actinidia au PSA est indispensable. Peut-on replanter A. chinensis ? Quelles variétés de mâles utiliser pour la pollinisation, vu le rôle épidémique des pieds mâles en 2013 ?

Un projet Casdar associant les partenaires de la filière kiwi coordonné par le CTIFL a démarré en 2013. Les producteurs en grande difficulté attendent les résultats.

Tableau 1 : Prospections 2011 et 2012

Fig. 1 : Kiwi jaune, le plus touché

Taux de contamination par espèce d'Actinidia (plan de surveillance national DGAL/SDQPV situation fin 2012). Actinidia chinensis est le kiwi jaune.

Tableau 2 : Récapitulatif du plan de surveillance DGAL/SDQPV 2013

Tableau 3 : Répartition des prélèvements et des cas positifs PSA en 2013

Fig. 2 : En 2013, la pluie explique l'épidémie

Épidémiologie et pluviométrie 2013 en rapport avec la pluviométrie trentenaire : excès de pluie en janvier, mars, puis surtout mai et juin, tant à Dax qu'à Montauban.

RÉSUMÉ

CONTEXTE - L'apparition durant l'été 2010 de premiers foyers de la bactérie pathogène Pseudomonas syringae pathovar actinidiae, abrégé PSA, dans les vergers de kiwi français, a déclenché la mise en place en 2011 d'un plan de surveillance national initié et coordonné par le ministère de l'Agriculture en lien avec les professionnels de la filière kiwi.

SUIVI 2010/2012 - Le LSV de l'Anses, en lien avec les équipes néo-zélandaises et italiennes, a montré que les souches françaises isolées en 2010, du même groupe que les souches italiennes et néo-zélandaises, sont de type virulent.

Dès 2011, on a mis en évidence la présence de cette bactérie et de sa forme agressive sur toutes les zones de production, avec une fréquence et une intensité très variable selon les bassins de production, espèces et variétés.

Suite aux plans de surveillance de 2011 et 2012, toute la surface (4 406 hectares) de kiwi française a été prospectée. Malgré une dynamique épidémique modérée en 2012, le cœur de la zone de production française (départements des Pyrénées-Atlantiques et des Landes) est très menacé.

Ces deux campagnes de prospections confirment l'extrême sensibilité des variétés de kiwi à chair jaune (Actinidia chinensis) cultivées jusqu'alors en France.

Fin 2012, on estimait contaminées par PSA environ 25 % des surfaces de kiwi à chair jaune, et environ 15 à 20 % de la surface de kiwi française, toutes variétés confondues.

SITUATION 2013 - Le printemps 2013, totalement atypique au plan climatique, a été très favorable au développement de PSA.

Sur la période de dissémination bactérienne majeure (janvier à juin), le Sud-Ouest a connu un très fort excédent pluviométrique (chiffres dans l'article). Dans ce contexte, on observe une quasi-généralisation des symptômes primaires (taches bactériennes nécrotiques sur feuilles) y compris sur la variété Hayward. L'incidence du PSA sur la récolte 2013 n'est pas connue mi-octobre, mais les arrachages parcellaires de quelques situations désespérées cumulés à l'effet des intempéries ayant touché la vallée de l'Adour impacteront la production nationale d'au moins 10 %.

Seules les régions méditerranéennes (Languedoc-Roussillon et Corse) sont aujourd'hui épargnées par ce fléau.

À noter : au plan réglementaire, le matériel Actinidia est entré en décembre 2012 dans le dispositif réglementaire européen du passeport phytosanitaire européen (PPE).

INCERTITUDES - Malgré le travail de ce plan de surveillance, de grosses incertitudes sur l'évolution épidémiologique de cette maladie persistent.

Seul un travail scientifique incluant l'étude des souches de PSA et leur virulence associé à l'étude de la sensibilité du matériel Actinidia, ainsi que la mise au point de stratégie de lutte aujourd'hui basée sur l'efficacité du cuivre garantiront l'avenir de la filière kiwi en France. C'est l'objectif du projet Casdar piloté par le CTIFL.

MOTS-CLÉS - Kiwi, Actinidia deliciosa, Actinidia chinensis, Pseudomonas syringae pv. actinidiae, PSA.

POUR EN SAVOIR PLUS

AUTEURS : *B. BOUR GOUIN, expert national arboriculture fruitière DGAL/SDQPV.

**J. FRIT SCH, personne ressource nationale kiwi pour la DGAL/SDQPV (SRAL Aquitaine).

CONTACT : bertrand.bourgouin@agriculture.gouv.fr

BIBLIOGRAPHIE : - La bibliographie de cet article est disponible auprès de B. Bourgouin.

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