dossier

Défanage : combiner les techniques

MICHEL MARTIN* ET ALEXANDRE BEYSSAC* - Phytoma - n°670 - janvier 2014 - page 26

Durant quatre ans, la combinaison de moyens mécaniques et chimiques a été testée pour le défanage des pommes de terre : le broyage des fanes associé à l'application de défanants à dose réduite.
Ci-contre, un des matériels utilisés pour le travail rapporté ici :      À l'avant, le broyeur à fanes.      À l'arrière, pulvérisateur porté pour l'application localisée des défanants à l'aide de buses à fente. Photo : M. Martin

Ci-contre, un des matériels utilisés pour le travail rapporté ici : À l'avant, le broyeur à fanes. À l'arrière, pulvérisateur porté pour l'application localisée des défanants à l'aide de buses à fente. Photo : M. Martin

Dans une communication à la 22e conférence du Columa en décembre dernier, nous avons présenté quatre campagnes de tests de défanage de la pomme de terre basés sur le traitement chimique à dose pleine ou réduite après broyage. En voici l'essentiel.

Pourquoi tester le défanage combiné ?

Pourquoi le défanage chimique

Le défanage est une étape importante de l'itinéraire technique de la pomme de terre pour de nombreuses raisons : stabilisation de la qualité des tubercules (calibres, teneur en matière sèche), réduction des risques sanitaires (mildiou du tubercule, viroses), facilité d'arrachage de la culture, maturation de l'épiderme des tubercules pour limiter les blessures lors de la récolte.

Le recours au traitement chimique constitue la pratique générale, vu son efficacité, sa praticité et son coût.

Le combiner à d'autres techniques pour diminuer les doses de défanant

Mais aujourd'hui, ce défanage chimique doit faire face à plusieurs contraintes.

D'abord, le choix de spécialités autorisées représente aujourd'hui seulement quatre matières actives :

– diquat (Réglone 2),

– glufosinate ammonium (Basta F1),

– carfentrazone-éthyle (Spotlight Plus),

– pyraflufen-éthyl (Sorcier= Guerrier).

Certes une cinquième substance (acide nonanoïque d'origine végétale, donc de type biocontrôle) attend son autorisation, mais, en même temps, on note des restrictions réglementaires croissantes à l'utilisation de deux des substances actuellement autorisées (diquat et glufosinate-ammonium). Or ce sont celles-là même qui ont l'action visible la plus rapide sur la destruction de la végétation (feuilles, tiges).

Il y a ensuite le souhait du plan Ecophyto de réduire les quantités de produits phytosanitaires appliqués.

Dans ce contexte particulier, Arvalis-Institut du végétal a étudié la performance de techniques combinant broyage mécanique et pulvérisation chimique à doses réduites pour valider une solution satisfaisante répondant aux différents enjeux. Les travaux ont été réalisés dans le cadre d'une expérimentation pluriannuelle sur des couverts foliaires plus ou moins difficiles à détruire.

Quatre ans d'étude en Picardie

Un « timing » similaire

L'efficacité de destruction de la végétation de méthodes combinées mécanique + chimique a été étudiée de 2009 à 2012 sur le centre d'expérimentation Nord-Picardie d'Arvalis-Institut du végétal situé à Villers-Saint-Christophe, dans l'Aisne.

Chaque année, une expérimentation similaire est mise en place entre fin juillet et mi-août comparant ces méthodes sur différentes variétés. Celles-ci sont toutes défanées à la même date d'intervention. Celle-ci est plus ou moins précoce par rapport à leur cycle, de façon à disposer de couverts foliaires plus ou moins vigoureux et susceptibles d'entraîner ou non des reprises de végétation après défanage.

Parcelles et répétitions

Les expérimentations sont menées sur des parcelles selon un dispositif randomisé à trois ou quatre répétitions pour les conditions expérimentales le permettant facilement (témoins et traitements réalisés au pulvérisateur expérimental).

Pour les conditions expérimentales utilisant des matériels de type agricole, les interventions sont réalisées sur des parcelles discontinues placées dans le prolongement les unes des autres pour les conditions identiques. Cela permet de disposer de répétitions indépendantes malgré les contraintes de mise en œuvre des équipements. Les « bandes » de traitements avec équipement de type agricole sont également randomisées.

Les parcelles expérimentales sont constituées de quatre rangs de 10 m de longueur, composés de deux fois deux rangs contigus de chaque variété.

Variétés de pomme de terre utilisées

Chaque année, le défanage est réalisé à date identique pour au moins deux variétés, choisies de précocités différentes de façon à présenter ainsi plus ou moins de facilité au défanage (Tableau 1).

Matériel de broyage mécanique mis en œuvre

Le broyage des fanes est réalisé à l'aide d'un broyeur de fanes adapté à la culture de pommes de terre travaillant en simultané sur quatre rangs. Il dispose de fléaux de différentes longueurs, adaptés à la configuration des buttes, et de déflecteurs dans le coffrage de l'appareil. Ces derniers assurent la localisation des résidus dans les entre-buttes en laissant dégagées les fanes résiduelles pour recevoir le traitement chimique.

L'attache frontale du broyeur sur le tracteur (photo) permet d'éviter l'écrasement des fanes par les roues pour disposer d'un broyage plus homogène sur la parcelle à une vitesse d'intervention d'environ 5 km/h.

Trois produits testés

L'expérimentation est menée avec les principaux produits homologués pour le défanage des pommes de terre : Basta F1, Spotlight, Réglone 2 (le Sorcier a été lancé en 2013).

Les produits ont été appliqués seuls ou en mélange en 2009 car leur association était encore autorisée, puis seuls. Les doses appliquées correspondent à la dose pleine (dose N) et la dose réduite de moitié (N/2).

Les conditions expérimentales correspondant aux doses N sont listées dans le Tableau 2.

Matériels d'application comparés

Nous avons comparé trois techniques d'application de défanants, le tout aux mêmes doses/ha de produit mais avec différents volumes de bouillie appliquée (Tableau 2). La première était l'application localisée sur le rang avec buses à fente. Un pulvérisateur Chafer, distribué par Grimme UK, porté à l'arrière du tracteur, travaille sur quatre rangs en simultané. Il dispose de cloches de traitement équipées de buses à fente permettant de localiser la pulvérisation sur le rang. Les roues tasse-butte dont est équipé l'appareil ne sont pas mises en œuvre pour l'essai.

Le choix des buses ou de la vitesse d'avancement a permis de réaliser les traitements à des volumes de bouillie de 75, 100, 150 et 200 l/ha.

Les deux autres techniques d'application étaient une pulvérisation en plein, soit à bas volume soit avec les volumes couramment appliqués par les agriculteurs.

Pour la pulvérisation centrifuge bas volume, un pulvérisateur Loof-Does mis à disposition par la société Agricult et distribué par les Ets Cadart est composé d'un caisson de traitement travaillant sur quatre rangs. Il est porté à l'arrière du tracteur. Il dispose de quatre buses centrifuges alimentées depuis la cuve grâce à une pompe péristaltique permettant de traiter à très bas volume (35 l/ha).

Enfin, un pulvérisateur d'expérimentation Pulvélec a permis de disposer d'une condition expérimentale reproduisant une application habituellement réalisée par l'agriculteur en plein sur les parcelles à un volume de bouillie de 200 ou 300 l/ha.

Notations effectuées

L'efficacité de destruction de la végétation est évaluée en notant séparément la destruction des feuilles et des tiges pour :

– le broyage mécanique tout d'abord, à J+1 (le lendemain du broyage) ;

– l'efficacité de destruction liée à l'application des produits phytosanitaires sur ces deux compartiments de la végétation par plusieurs notations successives au cours des 3 semaines suivant le traitement.

Le pourcentage de tiges présentant des reprises de végétation est dénombré 15 jours et 21 jours après l'application.

Résultats généraux

Rôle des conditions climatiques après l'intervention

L'efficacité de destruction de la végétation est liée à la qualité d'application et au mode d'action des produits.

Les conditions météorologiques qui suivent l'application des produits peuvent aussi influer sur le résultat final de l'année (figures non montrées, disponibles dans la communication AFPP, voir « Pour en savoir plus », p. 31).

Les écarts entre années restent globalement modérés. Toutefois, 2010 montre des températures moyennes assez stables, généralement plus fraîches, notamment, comparativement à 2012, année par ailleurs la plus sèche des quatre sur les deux semaines suivant l'intervention.

Le broyage stoppe efficacement la végétation, mais ne l'empêche pas de redémarrer

La mise en œuvre du broyage mécanique conduit à une destruction instantanée d'un pourcentage élevé des tiges et feuilles présentes au moment de l'intervention, même s'il est conseillé de maintenir au minimum une longueur de tiges résiduelles d'une vingtaine de centimètres, au moins en sommet de butte pour faciliter leur élimination par les organes effaneurs de l'arracheuse.

Les observations réalisées (Tableau 3) montrent une élimination en général d'environ 90 % des feuilles et d'au moins 75 à 80 % des tiges. Ceci contribue à un arrêt rapide du grossissement des tubercules.

Par contre ce broyage mécanique seul ne suffit pas pour empêcher le redémarrage de la végétation. Un complément chimique s'impose donc pour parvenir à une destruction complète des fanes.

Effet des techniques d'application du traitement

Les différentes techniques d'application sont comparées les unes aux autres par le rapport d'efficacité observé, d'une part dans la destruction du feuillage, d'autre part sur les reprises de végétation.

Effet de la localisation du traitement sur l'efficacité

En ce qui concerne la destruction du feuillage, et ceci tant en situation de défanage facile qu'en situation plus difficile, la localisation du traitement n'apporte pas de bénéfice pour le glufosinate ammonium.

En revanche, un bénéfice de la localisation est observé les premiers jours suivant le traitement avec le diquat. Mais ce bénéfice disparaît en moyenne 8 jours après traitement pour l'efficacité sur feuilles, et après 14 jours pour les tiges. Pour la carfentrazone éthyl, l'effet favorable de la localisation est observé en défanage facile (variétés « faciles ») mais pas en situation difficile.

Effet de la localisation sur les reprises de végétation

Un effet positif de la localisation est généralement noté vis-à-vis des reprises de végétation et plus particulièrement en situation difficile et avec le glufosinate (Figure 1).

Les observations montrent par ailleurs que la réduction du volume de bouillie dans les traitements localisés (75 l/ha par rapport à 150 l/ha) n'influe que peu sur l'efficacité finale de défanage.

Effet de la pulvérisation centrifuge bas volume

Les années durant lesquelles la pulvérisation centrifuge à 35 l/ha a été introduite dans l'étude (2011 et 2012), on a observé des résultats améliorés sur toutes les situations pour cette technique d'application, en dehors du diquat et de la carfentrazone éthyl appliqués à demi-dose (Figure 2, p. 28).

De fait, pour l'ensemble des situations, les résultats de cette pulvérisation centrifuge restent toujours supérieurs ou égaux à ceux du traitement localisé sur le rang.

Effets de la réduction de dose et conditions pour l'accepter

À demi-dose, l'effet est en général moins rapide

Les résultats obtenus à demi-dose sont comparés à ceux obtenus à la dose pleine pour les différents types de traitement et sur les différents critères de destruction de la végétation. Le travail a été réalisé en situations de défanage facile ou difficile (Figures 3 à 6). Ceci toujours après broyage.

Dans la grande majorité des cas, on constate une efficacité moindre de la demi-dose dans les premiers jours suivants l'application.

Les écarts sont nettement plus importants en ce qui concerne la destruction des tiges (Figures 4 et 6) que pour celle des feuilles (Figures 3 et 5).

Huit jours après traitement, la destruction des feuilles est le plus souvent satisfaisante

Toutefois, en ce qui concerne la destruction des feuilles, tant en situation de défanage facile (Figure 3) qu'en situation de défanage difficile (Figure 5), seuls subsistent de minimes écarts de quelques pour-cent d'efficacité 8 jours après le traitement.

Ils se réduisent encore après 14 jours mais n'intègrent pas les reprises de végétation...

Destruction des tiges, différences entre produits et techniques

En ce qui concerne la destruction des tiges, on observe un effet plus marqué du produit appliqué ainsi que de la technique mise en œuvre, a fortiori en situation de défanage difficile.

En situation de défanage facile (Figure 4), toutes les conditions se regroupent toutefois déjà fortement 14 jours après traitement pour parvenir à 99/100 % d'efficacité après trois semaines.

En situation de défanage difficile (Figure 6), la réduction de dose affecte plus fortement la destruction des tiges. Cet effet préjudiciable est plus marqué avec le diquat.

Globalement la dispersion des efficacités sur tiges est encore grande après 14 jours. Il faut rappeler que l'efficacité reste généralement non satisfaisante 3 semaines après l'intervention dans cette situation.

Cette insuffisance sur tiges en situation difficile existe même à pleine dose. L'importance de la reprise de végétation observée sur ces variétés le traduit : la modalité la plus efficace laisse quand même un taux de reprise de 20 % au bout de 21 jours.

Qu'en dire, en pratique ?

On peut en tirer des enseignements :

– La modalité la plus efficace à pleine dose contre les reprises sur variétés difficiles, à savoir l'apport de glufosinate en localisé (Figure 1), voit son efficacité sur feuilles (Figure 5) et sur tiges (Figure 6) quasi maintenue pour l'application à demi-dose à l'aide du Loof-Does d'Agricult en pulvérisation centrifuge à bas volume. En revanche, elle diminue pour les autres modes d'application.

– Pour l'application de carfentrazone en localisé, il n'y a guère d'effet dose avec la pulvérisation centrifuge (Figure 6)... Mais attention, l'efficacité globale reste de toute façon insuffisante sur ces situations difficiles !

– L'application unique de diquat est toujours insuffisante dans ces situations.

Pas de problème de coloration de l'anneau vasculaire

Aucun problème particulier de coloration de l'anneau vasculaire n'a été observé durant le déroulement de l'expérimentation. Et ceci quels que soient la variété de pomme de terre, la technique d'application ou le produit utilisé.

Conclusion

Efficacité, la combinaison mécanique-chimique est souvent intéressante

Dans les conditions de nos expérimentations, la combinaison mécanique + chimique constitue le plus souvent une technique intéressante pour parvenir en un seul passage à une destruction rapide de la végétation.

De plus, et toujours dans ces conditions, la réduction des doses de produits phytosanitaires appliqués est possible lorsque la vigueur de redémarrage de la végétation n'est pas trop importante.

À noter toutefois : il est désormais impossible de mélanger le diquat à la carfentrazone-éthyle. Or le diquat utilisé seul ne peut parvenir à un résultat satisfaisant en situation difficile avec une seule application, et ceci même à pleine dose.

Praticité, les moyens et les contraintes

Pour réaliser ce type d'intervention combinée, le producteur bénéficie aujourd'hui du développement d'équipements spécifiques qui permettent d'optimiser ces interventions :

– broyeurs de grande largeur,

– pulvérisateur intégré permettant de travailler en plein ou en localisé à faible volume de bouillie,

– roule-buttes intégré.

Les principales contraintes à la généralisation de cette pratique restent :

– le coût élevé des équipements spécifiques nécessaires,

– un débit de chantier réduit par rapport à un pulvérisateur de plusieurs dizaines de mètres d'envergure,

– des interventions rendues délicates si de fortes précipitations surviennent au moment du défanage.

Tableau 1 : Variétés utilisées et conditions particulières de l'année

Tableau 2 : Produits défanants appliqués et matériels utilisés

Tableau 3 : Effet du broyage seul sur la destruction de la végétation

Fig. 1 : Localiser l'application du défanant améliore l'effet contre les reprises

Effet de la localisation à dose pleine sur les reprises de végétation au bout de 21 jours. (Br. = broyage).

Fig. 2 : Application du défanant, l'effet de la technique de pulvérisation

Efficacité comparative de la pulvérisation centrifuge bas volume (Loof-Does d'Agricult, 35 l/ha) par rapport à la pulvérisation localisée avec buses à fente (Chafer, 75 l/ ha). Résultats sur tiges en situation difficile (variété Markies).

N. B. : Basta est à base de glufosinate, Spotlight de carfentrazone-éthyle et Réglone de diquat.

Fig. 3 : Sur feuilles en condition « facile », la demi-dose suffit le plus souvent

Fig. 4 : Sur tiges en condition « facile », la demi-dose suffit dans certains cas

Fig. 5 : Sur feuilles en condition « difficile », la demi-dose peut détruire les premières feuilles, mais attention aux reprises !

Fig. 6 : Sur tiges en condition « difficile », la demi-dose ne suffit généralement pas

Le Point de vue de

REMERCIEMENTS

Arvalis-Institut du végétal remercie tout particulièrement les équipementiers ayant mis à disposition les différents matériels de type agricole utilisés lors des expérimentations successives : la société Grimme pour le broyeur et le pulvérisateur Chafer, la société Agricult et son distributeur, les Ets Cadart pour le matériel Loof-Does, le concessionnaire Agrisanterre pour l'équipement de traction équipé d'un attelage et prise de force avant.

RÉSUMÉ

CONTEXTE - La grande majorité des cultures de pommes de terre doit subir un défanage avant la récolte. Cela consiste à détruire la végétation, souvent avant sa maturité naturelle, afin de fixer la qualité des tubercules présents dans les buttes pour les faire correspondre au mieux au cahier des charges des acheteurs (calibre, teneur en matière sèche...). Dans l'optique du plan Ecophyto, on cherche à diminuer la quantité de produits chimiques utilisés pour cette étape culturale.

TRAVAUX - Pendant quatre ans, Arvalis-Institut du végétal a mené des essais combinant défanage mécanique et défanage chimique, en plein ou localisé, pour les principaux produits homologués, afin d'apprécier notamment les possibilités de réduction de dose de produits phytosanitaires apportés selon la difficulté de destruction du couvert foliaire.

RÉSULTATS - Les résultats montrent que le broyage préalable à l'application du produit permet de supprimer instantanément plus des trois quarts de la végétation.

Ainsi, la réduction de dose est facilement envisageable pour les cultures à couverts foliaires peu vigoureux. Pour les situations plus difficiles, la localisation permet généralement de réduire l'importance des reprises de végétation.

MOTS-CLÉS - Pomme de terre, défanage, broyage, traitement localisé, réduction de dose, Ecophyto.

SUMMARY

COMBINED MECANICAL & CHEMICAL METHODES FOR POTATO VINES KILLING – MULTIANNUAL SYNTHESIS

CONTEXT - For potato cultivation, the obligation is often made to carry out the destruction of the vegetation before natural maturity to set the quality of tubers growing in the ridges to correspond as good as possible to the specifications of buyers (size, dry matter content...).

WORKS - For four years, Arvalis-Institut du végétal conducted combined mechanical and chemical vines killing techniques, with full or localized applications, for major registered products. This study has been done regarding the Ecophyto 2018 Plan to assess the possibility for dose reduction of phytosanitary products applied in relation with the difficulty of leaf canopy destruction.

RESULTS - The results show that flailing prior to chemical application can instantly remove more than three quarters of vegetation and that dose reduction is easily possible for the non-too vigorous crop cover. In the most difficult situations, the localization of the product usually reduces the importance of regrowth on residual stems.

KEY WORDS - Potato, haulm killing, flailing, localized treatment, dose reduction, Ecophyto.

POUR EN SAVOIR PLUS

AUTEURS : *M. MARTIN ET *A. BEYSSAC, Arvalis-Institut du végétal, 2, chaussée Brunehaut 80200 Estrées-Mons.

CONTACT : m.martin@arvalisinstitutduvegetal.fr

LIEN UTILE : afpp@afpp.net

VERSION INTÉGRALE : Dans les Annales de la 22e conférence du Columa, Journées internationales sur la lutte contre les mauvaises herbes, Dijon – 10, 11 et 12 décembre 2013 (disponibles à l'AFPP, voir lien ci-dessus).

BIBLIOGRAPHIE : M. Martin, 1999. Défanage non chimique des pommes de terre : les techniques alternatives ou complémentaires. Perspectives agricoles n° 249, septembre 1999, p. 57 à 61.

L'essentiel de l'offre

Phytoma - GFA 8, cité Paradis, 75493 Paris cedex 10 - Tél : 01 40 22 79 85