dossier - Le biocontrôle

Abim à Bâle, l'essai 2013 est un coup de maître

MIREILLE PIRON* - Phytoma - n°672 - mars 2014 - page 24

La 8e édition de la rencontre annuelle de l'industrie du biocontrôle a déménagé pour cause de succès grandissant. Qui s'est confirmé ! En voici un écho, à propos notamment de réglementation européenne. Sans oublier l'innovation.
Un public attentif découvre des informations sur les nouveautés techniques du biocontrôle... Mais aussi sur son cadre réglementaire, en particulier au niveau européen. Photo : M. Piron – Koppert

Un public attentif découvre des informations sur les nouveautés techniques du biocontrôle... Mais aussi sur son cadre réglementaire, en particulier au niveau européen. Photo : M. Piron – Koppert

Petit rappel : l'Abim(1) est la rencontre organisée en Suisse tous les ans par l'Association des fabricants des produits de biocontrôle (IBMA(2)) et l'Institut de recherche suisse de l'agriculture biologique (FiBL(3)). Du 21 au 23 octobre 2013, comme annoncé dans Phytoma n° 662, l'Abim a quitté Lucerne pour prendre ses aises à Bâle.

Succès grandissant pour cette 8e édition

Un nouveau lieu de rencontre : le palais des congrès de Bâle

Les sept premières rencontres (depuis 2006, et ses 250 participants) ont eu lieu à Lucerne dans le célèbre KKL... qui devenait trop petit. En 2013, le palais des congrès de Bâle a donc accueilli la 8e édition de l'Abim.

Ce lieu plus spacieux a permis d'avoir davantage de place réservée aux stands du salon des professionnels. Ainsi de nouvelles sociétés ont pu venir pour se faire connaître et reconnaître. Les nombreuses salles disponibles ont favorisé les rencontres des différents groupes de travail d'IBMA et des réunions professionnelles. Des échanges « 1 to 1 » ont permis aux sociétés d'élargir leur réseau en rencontrant des entreprises, des universitaires, experts et intervenants du biocontrôle de diverses régions du monde ayant des nouveautés à proposer.

Abim 2013 : un excellent cru !

Plus de 670 participants de 320 entreprises et organisations de 50 pays ont assisté à Abim 2013 dans cet environnement agréable et propice aux échanges (en 2011 et 2012, le congrès avait plafonné autour de 500 personnes, capacité maximum du KKL).

37 présentations ont porté sur les derniers développements du marché, les affaires réglementaires et les nouvelles solutions pour la protection des végétaux.

Plusieurs sessions thématiques se sont succédé. En voici les grandes lignes.

Parlons réglementation européenne

Substances « à faible risque », substances « de base »

On le sait, le règlement (CE) n° 1107/2009, qui régit la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques y compris de biocontrôle, introduit les concepts de « substances de base » et de « substances à faible risque ». Nombre de substances de biocontrôle (substances naturelles, micro-organismes, médiateurs chimiques) pourraient entrer dans ces catégories... Mais des adaptations sont nécessaires pour la mise en œuvre de cette réglementation.

En effet, aujourd'hui, aucune substance phytopharmaceutique (de biocontrôle ou non) n'est approuvée en tant que substance de base ni substance à faible risque !

Précisions sur les substances « à faible risque »...

Les substances à faible risque seront classées comme telles selon des critères définis par le règlement (CE) n° 1107/2009. Selon le Dr Michael Flüh de la DG Sanco (Direction générale Santé consommateurs de la Commission européenne), ce règlement prévoit que des substances remplissant les critères définis à l'annexe du règlement pourront bénéficier, en fin de procédure d'évaluation, du statut de substances à faible risque.

Elles figureront dans une liste spécifique séparée, à l'annexe du règlement. Les produits phytopharmaceutiques les contenant bénéficieront de conditions de mise sur le marché allégées et d'une autorisation valable pour 15 ans (au lieu de 10 maximum pour les autres). La protection des données sera de 13 ans. Enfin, il sera possible d'utiliser une phrase standard indiquant dans les publicités l'autorisation comme produit phytopharmaceutique à faible risque conformément au règlement. La mention sera toutefois interdite sur l'étiquette.

IBMA participe à un groupe européen d'experts consacré aux substances actives à faible risque afin d'obtenir :

– des critères de qualification plus appropriés aux différentes catégories de substances de biocontrôle (micro-organismes, médiateurs chimiques, extraits de plantes) ;

– que les substances actives candidates au statut « à faible risque » déjà approuvées par ailleurs soient réévaluées rapidement selon ces critères ;

– que la liste des substances actives à faible risque soit établie rapidement ;

– qu'un circuit spécifique simplifié avec traitement prioritaire dans le processus d'évaluation soit mis en place.

... Et les substances « de base »

Concernant les substances de base (définies aussi dans le règlement 1107/2009), un document de travail a été élaboré par la DG Sanco. Cette direction a d'ailleurs lancé un projet pilote pour cinq demandes. Elles concernent le chitosan, l'hydroxyde de calcium, le quassia, le talc et l'extrait de prêle.

Directive « utilisation durable » des pesticides et plans nationaux

Henriette Christensen de PAN Europe (Pesticide Action Network) fait le bilan des plans nationaux d'action prévus par la directive 2009/128/CE sur l'utilisation durable des pesticides. En octobre 2013, 24 États membres avaient déposé leur plan d'action à la Commission européenne. Quatre plans étaient en finalisation (Belgique, Italie, Luxembourg, Croatie).

Elle estime que les plans sont une excellente occasion d'avoir un aperçu de la situation des pesticides dans les États membres. Désormais, il faudra voir si ces États vont bien appliquer les mesures prévues.

Jusqu'à présent, les États membres ont pris des mesures spécifiques pour l'utilisation durable des pesticides (formation, contrôle du matériel, vente...). Selon l'oratrice, beaucoup ont des soucis pour faire respecter la législation notamment en matière de LMR, certains ont mis en place des concepts de protection intégrée (IPM - Integrated Pest Management) mais peu de pays ont des objectifs de réduction quantitative des pesticides : il y a la France et le Danemark. Les plans d'action nationaux (NAPs) déposés diffèrent d'un état à l'autre en matière de réduction.

Ainsi le Danemark souhaite une réduction de 40 % de l'utilisation des pesticides entre 2011 et 2015 alors que la République tchèque vise une réduction de 10 % des résidus de 2010 à 2020.

Plans nationaux et biocontrôle

Une place variable

De plus, certains plans nationaux ne s'engagent pas sur le biocontrôle. La Bulgarie et le Portugal ne le mentionnent pas. Cinq autres le mentionnent seulement pour les zones sensibles. Beaucoup ont une approche du biocontrôle « traditionnelle » : davantage de formations, de recherche et d'essais, ce qui signifie que cela peut prendre des années avant que la protection biologique intégrée soit opérationnelle.

Néanmoins, il est important de souligner des actions spécifiques au biocontrôle et intéressantes comme :

– réduire la dépendance (Autriche) : remplacer, où c'est possible, une proportion significative de préparations chimiques par des alternatives non chimiques (ex. : lutte biologique) ;

– créer un centre de la protection biologique (Suède) ;

– impliquer les sociétés détentrices de solutions biologiques pour une autorisation dans les différentes zones européennes et pas uniquement en zone Nord (Lettonie) ;

– assister techniquement et financièrement les sociétés souhaitant faire autoriser des produits de biocontrôle (Danemark).

Le biocontrôle est un indicateur de succès des plans d'action. Cet indicateur peut prendre des formes différentes : nombre de substances actives ou de produits autorisés comme biopesticides par an, par catégorie et usage (Angleterre), ou bien nombre d'hectares de surface agricole utilisant une technique de protection alternative type piégeage de masse, stérilisation, auxiliaires de lutte biologique... (Espagne).

États prudents, idées d'action

L'oratrice conclut que beaucoup d'États membres sont trop prudents sur l'introduction des méthodes alternatives, du biocontrôle et de la protection intégrée. Mais certaines idées d'actions pourraient faire avancer les pays favorablement :

– organiser un symposium commun OI LB, IBMA et PAN Europe sur « Feeding Europe withless pesticides », au Parlement européen à Bruxelles pour attirer l'attention sur la protection biologique, la protection intégrée et le non chimique (N.B. : il a eu lieu le 5 décembre 2013) ;

– rappeler la nécessité que tous les plans d'action nationaux aient des indicateurs spécifiques sur la protection biologique, intégrée et les alternatives non chimiques (davantage de produits, d'utilisation, d'ha) et un calendrier clair contrôlable par l'UE ;

– mobiliser sur le terrain les agriculteurs, conseillers, chercheurs, ONG et les inciter à travailler ensemble sur le biocontrôle ;

– établir un centre de support technique européen sur les alternatives non chimiques.

Le cas des micro-organismes

Exigences réglementaires à adapter

Les micro-organismes utilisés en protection des plantes sont réglementés, comme les pesticides chimiques, par le règlement (CE) n° 1107/2009. Toutefois, les propriétés biologiques des micro-organismes vivants diffèrent de celles des pesticides chimiques. Il faut réviser les exigences réglementaires pour ces produits.

Jeroen Meeussen (Commission européenne DG Sanco) rappelle les objectifs d'un workshop sur les micro-organismes qui a eu lieu à Saltsjöbaden, en Suède, en juin 2013 :

– progresser sur les questions autour des pesticides à base de micro-organismes à usages agricoles et non agricoles et leur évaluation d'un point de vue scientifique, technique et réglementaire,

– élaborer des recommandations pour l'OCDE, ses pays membres et d'autres parties prenantes,

– identifier des approches pragmatiques pour l'évaluation de risque de ces produits.

Vers des documents guides européens

Ainsi, les grands sujets abordés ont été l'identification des micro-organismes (taxonomie, marqueur...), les métabolites secondaires, la température de croissance, la persistance, les vers de terre, les méthodes d'analyse.

Ceci devrait aboutir prochainement sur des documents guides utiles pour les dépôts des dossiers d'homologation.

Nouveautés prometteuses

Cibles élargies

L'Abim 2013 nous montre un élargissement des cibles visées par le biocontrôle.

En effet, ce ne sont plus seulement les insectes ou les maladies qui sont visés mais aussi les nématodes et les mollusques.

Les nouveautés présentées sont récapitulées dans les Tableaux 1 et 2. Certaines sont commercialisées ça ou là dans le monde, d'autres en développement...

Mais peu de nouveautés

Produits à autoriser, la route est chaotique

Mais ces produits sont des rescapés ! Selon Iliara Parot de l'OI LB, moins de 0,1 % des agents potentiels de biocontrôle d'origine microbienne arrivent sur le marché (estimation basée sur des revues scientifiques, thèses...). Aujourd'hui, malgré les efforts menés par la recherche depuis 10 ans (notamment en Inde, Afrique centrale et Amérique du Sud), ce sont surtout les « anciennes » substances actives découvertes il y a 30 ans et plus qui sont sur le marché. La plupart sont de nouvelles souches d'une espèce connue.

De plus, quand ces agents arrivent sur le marché, c'est la déception : ils sont moins efficaces que les pesticides de synthèse !

Cette analyse est enrichie et complétée par Pam Marronne (fondatrice et dirigeante de Marrone Bio Innovations).

« Beaucoup de très bons biopesticides ne sont pas sélectionnés pour le développement car ils ne fonctionnent pas de manière similaire aux pesticides », dit-elle. Elle liste trois conseils pour les candidats au marché :

– développer des essais biologiques qui définissent le mode d'action ;

– pour tester ces produits et agents, utiliser des protocoles appropriés et faire des évaluations au-delà d'un comptage de mortalité (réduction des dégâts sur la plante, rendement, qualité) ;

– former les utilisateurs finaux pour la bonne utilisation et le positionnement correct.

Pourquoi si peu de biopesticides arrivent au port ?

Savons-nous pourquoi un si faible pourcentage de produits de lutte biologique atteint le marché ? Il y a de nombreuses raisons, répertoriées par Ilaria Pertot.

D'abord, il y a des facteurs limitants d'ordre économique : les coûts d'homologation sont souvent prohibitifs (environ 1,2-1,5 M € en Europe, 1 M $ aux États-Unis), or de nombreux produits n'intéressent qu'une petite niche (les produits à base de substances microbiennes sont souvent très spécifiques) et les entreprises productrices sont petites et nombreuses (en comparaison, 90 % du marché des produits de synthèse est dans les mains de sept entreprises !)

Ensuite, il y a les facteurs liés à l'utilisation : souvent, ces produits sont moins efficaces que les produits chimiques qu'ils sont censés remplacer et/ou ont des résultats plus variables dépendant davantage des conditions environnementales. Il y a des conditions d'utilisation précises, compliquées, exigeant de la surveillance. Or les agriculteurs, de moins en moins nombreux avec de moins en moins de main-d'œuvre et de temps, sont en attente de solutions « simples ».

Paul Sopp, directeur technique de Fargro, le plus gros distributeur de produits de biocontrôle au Royaume-Uni, explique : « Nous devons comprendre le produit, ses forces et faiblesses. Cela permet de l'utiliser de manière efficace. Nous devons informer et sensibiliser les producteurs et surtout être honnête et réaliste. »

Macro-organismes, optimiser l'existant La protection biologique intégrée (PBI) en cultures extérieures

Lene Sigsgaard (OI LB-SRO P) nous rappelle le succès de la protection biologique par augmentation en cultures extérieures, en maïs contre la pyrale Ostrinia nubilalis avec Trichogramma brassicae, en verger contre les acariens, sur fraise contre l'acarien Tetranychus urticae avec Phytoseiulus persimilis, sur vigne contre T. urticae avec Typhlodromus pyri et Amblyseius andersoni. Même si la PBI est majoritairement développée en cultures sous abris, elle est possible en cultures extérieures mais nécessite :

– d'avoir des connaissances de base sur les agents de lutte biologique, qui doivent être adaptés aux conditions extérieures ou semi-protégées (conditionnement, etc.) ;

– d'appréhender des systèmes complexes (agroécosystèmes, interactions entre auxiliaires et organismes naturellement présents, et avec la flore avoisinante...) ;

– d'associer plusieurs auxiliaires avec d'autres stratégies de protection ;

– de contribuer à un nouvel état d'esprit : un seul moyen n'est pas suffisant ;

– de collaborer entre industries, chercheurs, agriculteurs.

Du pollen pour protéger les plantes

Felix Wäckers, de Biobest, a présenté l'intérêt de l'introduction de Nutrimite (un apport nutritionel à base de pollen de Typha) combiné à des lâchers d'acariens prédateurs tels que Euseius gallicus et Amblyseius swirskii. Le nombre d'acariens prédateurs E. gallicus sur la plante est multiplié par sept avec ce pollen comparé à la situation sans pollen ; d'où une meilleure régulation des aleurodes et thrips. L'intérêt de l'apport nutritionnel pour les acariens prédateurs naturels (non introduits) a été annoncé, mais seuls les résultats sur lâchers d'acariens prédateurs issus d'élevage ont été présentés.

Recherche de nouvelles techniques d'élevage

La société BioBee explique que l'élevage de masse est un continuel défi. Il nécessite la recherche et le développement de nouvelles techniques d'élevage qui contribuent de manière significative à la disponibilité et la qualité des produits commerciaux.

Ainsi, les femelles de Phytoseiulus persimilis gravides bien nourries sont capables de mieux survivre au stockage et au transport, donc de s'installer plus rapidement dans le milieu où elles sont introduites. BioBee travaille donc sur de nouveaux modes de nourriture des auxiliaires qu'elle élève.

Perspectives

Ces trois journées ont permis de se rendre compte de la progression du biocontrôle et de confirmer le caractère indispensable des échanges autour du biocontrôle entre les professionnels, les chercheurs, les autorités et les entreprises privées.

IBMA poursuit ce travail dans chaque pays membre avec ces délégations locales.

1 – IBMA global, 2013 : année de changements

Après 18 ans de présence et d'accompagnement au sein d'IBMA Global, Sara Chatham prend une retraite bien méritée. Elle a reçu un trophée, en reconnaissance de ses mérites. Elle est remplacée par Britta Schnittger, qui, en tant qu'assistante au directeur exécutif, prend en charge toute la gestion opérationnelle d'IBMA Global. Les projets sont nombreux, avec l'organisation d'événements internationaux (par exemple Fruit Logistica), des rencontres avec les parlementaires européens ou encore la refonte complète du système informatique d'IBMA Global.

IBMA Global déménage. Les activités de nombreuses instances européennes, des décideurs et représentants d'organisation professionnelles étant basés à Bruxelles, le siège sera désormais au 61, rue de Trèves, à Bruxelles. Cette proximité géographique permettra une meilleure représentation des intérêts d'IBMA, notamment auprès de la Commission européenne et du Parlement.

Willem Ravensberg (Koppert), qui préside IBMA Global, a pour charge de mener à bien tous ces changements.

2 - IBMA France, structuration et démarrage rapide

La structure française d'IBMA, consciente de la nécessité de peser en faveur du biocontrôle a décidé en 2013 de recruter un secrétaire général, en la personne de Charles Vaury (voir Phytoma n° 664, mai 2013, p. 4).

En France, les dynamiques lancées par les plans EcoPhyto et Produire autrement, incitent à produire plus durablement, en adoptant des méthodes et des technologies innovantes afin de cultiver de façon intensive en préservant l'environnement. Des méthodes et technologies innovantes incluant le biocontrôle sont d'ores et déjà disponibles et se développent grâce au dynamisme d'entreprises fédérées autour d'IBMA.

Dans la suite de l'accord-cadre signé en octobre 2012 avec le ministère de l'Agriculture, l'IBMA France a pour mission d'encourager les agriculteurs à utiliser les pratiques de biocontrôle ; de promouvoir l'innovation pour le développement de nouvelles techniques sûres et efficaces ; de favoriser la mise sur le marché des produits de biocontrôle ; de mieux informer les professionnels et de suivre le développement de ces usages.

RÉSUMÉ

CONTEXTE - Le 8e Abim, rencontre annuelle de l'industrie du biocontrôle, a eu lieu du 21 au 23 octobre 2013, en Suisse comme les sept précédentes mais à Bâle et non plus à Lucerne. Battant des records de participation, elle a permis de faire le point sur le cadre du biocontrôle, son évolution et ses innovations.

RÉGLEMENTATION - Un représentant des autorités européennes a fait le point sur le volet du règlement européen n° 1107/2009 cadrant les substances de base et à faible risque, avec la place qu'y occuperait le biocontrôle. Une représentante d'organisation non gouvernementale a évoqué les plans d'actions liés à la directive utilisation durable des pesticides (n° 2009/128) dans les différents pays, avec là encore la place du biocontrôle. D'autres intervenants ont analysé les difficultés d'accès au marché (approbation européenne, AMM nationales) des nouveaux produits de type micro-organismes notamment (mais aussi médiateurs chimiques et substances naturelles).

INNOVATIONS - Les innovations ont été présentées :

– d'une part neuf futurs produits phytopharmaceutiques de biocontrôle, dont une substance naturelle (extraite de plante), trois souches bactériennes, deux levures, deux champignons et un virus (liste, sociétés et usages cités dans l'article) ;

– d'autre part des macro-organismes (non soumis à approbation européenne) avec les développements possibles en milieu extérieur, des nouveautés en matière de nourrissage d'auxiliaires en culture sous abris et des améliorations de techniques d'élevage des auxiliaires.

MOTS-CLÉS - Biocontrôle, Abim (Annual Biocontrol Industry Meeting), IBMA (International Biocontrol Manufacturers Association), micro-organismes, substances naturelles, médiateurs chimiques, réglementation, règlement (CE) n° 1107/2009, substances de base, substances à faible risque, directive « Utilisation durable » n° 2009/128/CE, plans nationaux, macro-organismes, auxiliaires, innovations.

REMERCIEMENTS

à Charles Vaury (secrétaire général - IBMA France) pour sa participation et Ulf Heilig (International Relations in Regulatory Affairs – IBMA) pour sa relecture.

POUR EN SAVOIR PLUS

AUTEUR : *M. PIRON, Koppert. Membre actif d'IBMA.

CONTACT : mpiron@koppert.fr

LIEN UTILE : http://www.ibma-global.org/people.html

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