dossier - Espaces verts et jardins

Biofongicide contre dollar spot sur gazon : extension attendue

MIREILLE PIRON*, ÉMILIE LASCAUX* ET OLLIVIER DOURS** - Phytoma - n°675 - juin 2014 - page 23

Deux ans d'essais montrent l'intérêt de Trianum, à base de la souche T22 de Trichoderma harzianum, dans le cadre d'un programme où il précède les applications de fongicides chimiques et permet de diminuer leur nombre.
Ci-dessus, symptômes de dollar spot. Cette maladie présente surtout à la belle saison est à ce moment-là le problème principal pour les gestionnaires de gazon. Photo : O. Dours - Photo en haut de page : M. Piron (Koppert)

Ci-dessus, symptômes de dollar spot. Cette maladie présente surtout à la belle saison est à ce moment-là le problème principal pour les gestionnaires de gazon. Photo : O. Dours - Photo en haut de page : M. Piron (Koppert)

Depuis 2005, selon les bilans phytosanitaires des gazons issus de la biosurveillance du territoire (Dours et Chauvel, 2010, 2011), les agents pathogènes responsables de maladies sont les organismes nuisibles les plus préjudiciables sur gazon. Les deux principaux sont la fusariose hivernale (Microdochium nivale Ces. ex Sacc.) et le dollar spot (Sclerotinia homoeocarpa F. T. Bennet).

Nous évoquons ici cette dernière maladie, celle des deux qui frappe à la belle saison.

À propos de la maladie

Comment la reconnaître

L'agent du dollar spot est un champignon microscopique affectant notamment le pâturin annuel (Poa annua), les agrostides, fétuques et ray-grass par temps humide et chaud.

Le début d'attaque ressemble à une brûlure de cigarette sur le limbe. La plante est très rapidement atteinte et la formation de taches rondes (diamètre : 5 à 7 cm, proche de celui d'une pièce de 1 dollar américain) est très reconnaissable, notamment sur les gazons coupés courts.

Le mycélium est visible tôt le matin et les taches finissent par se rejoindre pour former de larges zones dénudées. Sur fairways, les taches sont en général moins nettes, d'aspect voisin de celui de taches de sécheresse. Ce champignon a un potentiel biotique optimum compris entre 20 et 30 °C avec un pH de préférence légèrement acide (5 à 7). Il se conserve sous forme de sclérotes et de mycélium dormant (sorte de kyste) dans les débris des végétaux.

La propagation du dollar spot se fait par transport de produits végétaux contaminés par le vent, l'irrigation, les déchets de tonte, l'homme ou les animaux. Il semble que la contamination des plantes ne se produise pas (ou peu) par l'intermédiaire de spores. À partir de 16 °C, le champignon reprend une activité. Il est en développement soutenu à partir de 21 °C jusqu'à 27 °C avec une humidité de 85 % la nuit.

Retour sur 2013

En 2013, les premiers symptômes de dollar spot ont été observés dans le Sud-Ouest début mai puis mi-mai dans toute la France. La maladie était présente durant l'été.

Ensuite, les conditions météorologiques particulières ont permis de constater que le dollar spot était moins actif qu'en été mais bien présent et signalé dans de nombreuses régions jusqu'au mois d'octobre, et même fin octobre dans l'est de la France et fin novembre dans le Sud-Ouest.

À propos de la protection des gazons

Gestion sanitaire actuelle

Actuellement, les fongicides autorisés sur gazon de graminées contre le dollar spot sont à base de six substances actives seules ou associées (Tableau 1). Certains d'entre eux sont également autorisés contre la fusariose hivernale, autre maladie majeure des gazons.

En France, les professionnels estiment que Sclerotinia homoeocarpa F. T. Bennet est difficile à maîtriser dans les golfs. En 2012 et 2013, certaines situations en régions sud ont fait l'objet de 8 à 10 applications fongicides par an, pendant que les régions du nord de la France mettaient en œuvre 2 à 4 traitements en moyenne.

Pour limiter l'impact de cette maladie, il est habituel d'éliminer la rosée le matin et d'éviter de tondre un gazon humide.

Divers facteurs aggravants pourraient expliquer l'importance croissante du dollar spot : une forte présence du pâturin annuel, les conditions climatiques (réchauffement, périodes d'humidité) aggravées par une mauvaise gestion des périodes d'irrigation, un allégement des pratiques culturales ou l'utilisation des fertilisants.

Recherche de méthodes alternatives

Avec Ecophyto et le souhait de réduction des produits phytosanitaires de synthèse, un intérêt grandissant pour les méthodes alternatives se fait sentir.

En 2010, Hervé-Éric Cochard précise que les produits phytosanitaires représentent un tonnage modeste, et que l'objectif de tous les golfs est très clairement de réduire au maximum leur consommation.

Il précise également que la lutte doit être diversifiée (on parle d'intégrée en cultures spécialisées) car elle associe lutte biologique, antagonistes et biostimulants.

Dans cet article, il cite un ensemble de produits pour lesquels les intendants de golf sont démarchés.

Des trichoderma, mais lesquels ?

Il précise que plusieurs espèces de Trichoderma (harzianum, atroviride...) sont utilisées sur les gazons, mais les résultats parfois intéressants sont diversement appréciés en ce qui concerne leur régularité et leur efficacité (surtout lorsque l'application est curative et/ou lorsque la pression de la maladie est forte).

Les publications issues d'expérimentations menées en conditions de laboratoire ou pratiques aux USA (Carey et al., 2010 ; Carey et al., 2011 ; Lo et al., 1996 ; Lo et al., 1997 ; Melzer et Boland, 1997) citent T. harzianum comme un moyen de biocontrôle intéressant pour la lutte biologique contre dollar spot, pythium et rhizoctonia. Néanmoins, la souche n'y est pas toujours mentionnée. Or c'est un élément important de l'efficacité.

Trichoderma harzianum T22 entre en scène

Un biofongicide déjà reconnu

En octobre 2009, Koppert a reçu une autorisation de mise sur le marché en France pour le Trianum (Trichoderma harzianum souche T22) en cultures florales et plantes vertes et toutes cultures légumières (sauf légumes racines).

En 2012, dans le cadre de la réévaluation européenne des substances actives, un nouveau dossier d'homologation a été déposé avec notamment une demande d'extension contre le dollar spot sur gazon.

Depuis 2011, la démarche de l'entreprise est de démontrer en gazon l'efficacité du Trianum à base T. harzianum souche T22 et d'évaluer l'impact des pratiques actuelles (produits de synthèse employés, top dressing, verticut, spike...) pour optimiser l'usage de cette préparation.

Deux années d'essai d'efficacité en 2011 et 2012

Des essais ont donc été menés en 2011 et 2012 dans le sud-ouest de la France contre le dollar spot. Tous, déclarés BPE, ont été encadrés par le Cetev, organisme agréé BPE. Les conditions d'inoculation de la maladie étaient naturelles.

Pour optimiser leurs multiples modes d'action (compétition spatiale et nutritionnelle, antagonisme, antibiose, solubilisation des éléments minéraux du sol), les Trianum sont appliqués préventivement (Piron, 2011) dès que la température du sol est de 10 °C, donc dès mars-avril.

Les enseignements de 2011

Deux formulations de T. harzianum, chacune testée seule à deux doses, comparées à une référence

En 2011, l'essai avait l'objectif d'évaluer l'efficacité des deux formulations à base de Trichoderma harzianum souche T22 employées seules : Trianum-P (poudre mouillable) et Trianum-G (granulés).

L'essai comprenait 6 modalités à 4 répétitions :

– T (Témoin) ;

– M02 : Trianum-P (formulation poudre mouillable) à la dose de 1,5 kg/ha tous les mois ;

– M03 : Trianum-P (formulation poudre mouillable) à la dose de 3 kg/ha tous les mois ;

– M04 : Trianum-G (formulation granulé) à la dose de 15 kg/ha tous les mois ;

– M05 : Trianum-G (formulation granulé) à la dose de 30 kg/ha tous les mois ;

– M06 (référence chimique) : Banner Maxx, à base de propiconazole à la dose de 0,5 kg/ha et Chipco Green, à base d'iprodione à la dose de 5,1 kg/ha en alternance une fois par mois.

Le rythme des apports

La première application a été effectuée le 14 avril 2011 pour Trianum-P et Trianum-G et le 28 avril pour la référence chimique (propiconazole). Les deux premières applications de Trianum-P ont été effectuées à deux semaines d'intervalle. Les applications ont ensuite eu lieu tous les mois.

Le Trianum-G a été appliqué tous les mois. Les applications ont eu lieu jusqu'à mi-août. Pour les modalités M02 et M03 (Trianum P), six applications ont été effectuées. En revanche, il n'y en a eu que cinq pour les modalités M04, M05 (Trianum-G ) et M06 (référence chimique).

Effet réel, significatif, mais inférieur à celui de la référence chimique

En fin d'essai, le nombre de taches de dollar spot/m² des modalités traitées avec les deux formulations de T. harzianum est statistiquement inférieur à celui constaté dans le témoin non traité (Tableau 2, Figure 1).

On voit que l'activité de ces deux spécialités vis-à-vis de Sclerotinia homoeocarpa (agent du dollar spot) a été démontrée.

Cependant, cette efficacité est inférieure à celle des fongicides chimiques (différence significative ou non selon la date de comptage). Elle ne permet pas à elle seule d'éliminer la maladie.

Dans cet essai, les pourcentages d'efficacité par rapport au témoin sont, globalement, statistiquement semblables dans les quatre modalités avec T. harzianum et comprises entre 40 et 50 % par rapport au témoin (Tableau 2 et Figure 1).

En observant conjointement le Tableau 2 et la Figure 1, mi-juillet, on constate que le seuil de 8-10 taches/m² semble être critique pour les modalités avec le champignon antagoniste pour maintenir un pourcentage d'efficacité supérieur à 40 %.

Une stratégie validée en 2012

Un biofongicide intégré dans un programme

En 2012, un nouvel essai a été mené avec le Cetev. L'objectif a évolué par rapport à 2011. Ici, c'est l'intégration du Trichoderma harzianum souche T22 dans un programme de traitement qui est étudiée.

Ainsi, sept modalités avec quatre répétitions ont été mises en place :

– T (Témoin) ;

– M02 (référence) : Banner Maxx - propiconazole à la dose de 499,2 g/ha et Chipco Green - iprodione à la dose de 5,1 kg/ha en alternance tous les mois ;

– M03 : Trianum-G 15 kg/ha (formulation granulé) tous les mois ;

– M04 : Trianum-G 30 kg/ha (formulation granulé) tous les mois ;

– M05 : Trianum-P 1,5 kg/ha (formulation poudre mouillable) tous les mois ;

– M06 : Trianum-P 1,5 kg/ha (formulation poudre mouillable) tous les mois + traitements de synthèse au seuil de dégât de 8 à 10 taches/m² (en continuant les applications de T. harzianum T22) ;

– M07 : Trianum-P 1,5 kg/ha (formulation poudre mouillable) tous les mois jusqu'au seuil de dégât de 8 à 10 taches/m² et ensuite traitements de synthèse (en arrêtant les applications de T. harzianum T22).

Rythme d'application

Les premières applications ont eu lieu le 12 avril pour toutes les modalités, les suivantes tous les mois.

Les dernières applications (T. harzianum T22 ou iprodione) ont eu lieu le 7 septembre sauf pour la modalité M07 qui a eu sa dernière application le 14 août avec de l'iprodione.

Les modalités M02, M03, M04, M05 ont reçu en tout 6 applications, uniquement de fongicides chimiques (M02) ou uniquement de T. harzianum (M03, M04, M05).

La modalité M06 a eu 7 applications (6 T. harzianum T22 et 1 iprodione) et M07 a eu 6 applications (5 T. harzianum T22 et 1 iprodione). Le traitement iprodione des modalités M06 et M07 a été fait le 24 août. Les résultats sont illustrés Figures 2 et 3.

Diminuer le nombre d'applications de fongicides chimiques en gardant la même efficacité

En fin d'essai, on observe un comportement équivalent des modalités avec T. harzianum, avec une efficacité par rapport au témoin plus importante de celles en formulation granulé, sans effet dose (46 et 48 % d'efficacité contre 29 % pour la modalité poudre mouillable) (Figures 2 et 3, Tableau 3).

Il a été montré l'intérêt de l'utilisation successive du champignon antagoniste et des spécialités de synthèse. Le champignon permet de retarder les interventions avec des produits de synthèse.

Le maintien des applications du champignon antagoniste après l'application d'iprodione augmente l'efficacité par rapport au témoin : 88 % d'efficacité en cas du maintien des applications du champignon (M06) contre 76 % en cas d'arrêt (M07).

Seuil défini, aération-sablage recommandée

À noter : 8 taches/m² semblent être un seuil adapté pour intervenir avec un produit de synthèse (cf. nombre de taches/m² au 21 août, trois jours avant traitement).

Enfin, le Cetev constate une amélioration de l'efficacité des trois modalités avec Trianum lorsque l'application est réalisée sur une surface ayant subi une aération-sablage.

Récapitulation

L'intérêt en préventif d'un produit à bon profil écotoxicologique

Ces deux années d'expérience montrent que Trianum appliqué de façon préventive mensuellement à partir d'avril permet l'utilisation concomitante d'une spécialité chimique et de Trichoderma harzianum souche T22 qui permet d'augmenter les intervalles entre les traitements chimiques tout en maintenant un niveau d'infestation sous un seuil acceptable. Cette démarche entre parfaitement dans le contexte d'Ecophyto et de réduction des IFT. De plus, les deux préparations Trianum devraient être sans classement dans le cadre de la réévaluation européenne ; elles entrent donc parfaitement dans la démarche de la protection de l'environnement.

Effet cumulatif pluriannuel à étudier

Le Trichoderma harzianum souche T22 s'installe sur les racines du gazon et occupe la rhizosphère. Il serait intéressant de travailler sur une période de 3-4 ans sur la même parcelle afin d'évaluer l'impact du champignon sur la durée.

Son utilisation sur le long terme devrait permettre de baisser l'inoculum de Sclerotinia homoeocarpa présent dans le sol.

Importance du mode d'application et de ses conditions

Comme l'a noté le Cetev en 2012, au-delà du minimum requis de température de 10 °C, il est important de choisir le bon moment pour faire les applications de Trianum.

Les greenkeepers entretenant les golfs développent aujourd'hui des méthodes culturales et alternatives. Maintenir un gazon vert n'est pas seulement le protéger des maladies, mais aussi fournir aux racines l'eau et les éléments nutritifs en bonne quantité et au bon moment.

Pour cela, on s'aide de diverses pratiques : aérations avec louchets creux ou pleins, spikes, verticut... Tout passe par la racine, il faut donc préserver sa fonction au maximum par un entretien étudié.

Le Trichoderma harzianum souche T22, se développant sur les racines, a besoin d'être appliqué si possible au moment où une aération sera pratiquée. Cette aération, quel qu'en soit le mode, est très utile : elle permet une meilleure pénétration du produit au niveau des racines, et les nouvelles racines émises pourront être colonisées plus rapidement.

La spécialité à base de Trichoderma harzianum souche T22 se présentant sous deux formulations, poudre mouillable à pulvériser (Trianum-P) et granulés (Trianum-G) à épandre en surface, le mode d'application peut être choisi par le greenkeeper. Trianum-G peut également être mélangé au sable lors d'un top dressing souvent pratiqué après une aération plus importante comme avec des louchets creux. In fine, l'application mensuelle de la préparation doit être si possible en phase avec les aérations, et si un top dressing est effectué, la préparation sous forme granulés peut être mélangée au sable.

Conclusion

Des solutions de biocontrôle sont dorénavant disponibles sur gazon contre dollar spot. Elles permettent de réduire et retarder le nombre de fongicides appliqués, d'améliorer la qualité d'enracinement du gazon et de proposer un gazon « sain ».

Au travers des essais menés en 2011 et 2012, les préparations Trianum-P et Trianum-G ont présenté des efficacités de l'ordre de 50 % face au dollar spot. Si la formulation granulée semble donner les meilleurs résultats, cela ne pose pas une contrainte majeure.

En pratique, elle doit être apportée au cours d'opérations d'aération qui oxygènent la rhizosphère et permettent en même temps au champignon antagoniste de coloniser rapidement les nouvelles racines. Un gazon vigoureux est moins sensible aux attaques.

En cas de dépassement du seuil de 8 taches/m², la préparation microbiologique sera combinée avec un fongicide.

Les outils actuels (épidémiosurveillance, méthodes d'entretien et d'irrigation développés en gestion sanitaire) exigent rigueur, savoir-faire et précision.

Les solutions biologiques proposées ici entrent dans ce cadre avec en prime la satisfaction d'utiliser des produits performants, écologiques, neutres vis-à-vis des utilisateurs et favorisant la qualité du gazon, engagements auxquels, aujourd'hui, les greenkeepers et les collectivités doivent absolument répondre.

Trianum vient compléter la gamme des solutions de biocontrôle disponibles, à côté de celles existantes contre les ravageurs du sol tels que tipules, noctuelles et hannetons.

Fig. 1 : Essai 2011, T. harzianum T22 est efficace mais ne suffit pas seul

Évolution du pourcentage d'efficacité par rapport au témoin (Abbott) des quatre modalités à base de T. harzianum T 22 (en poudre : M02 et M03 ; en granulés (M04 et M05) et de la référence chimique (M06).

Fig. 2 : Essai 2012 : T. harzianum T22 tient son rôle en programme

Évolution du pourcentage d'efficacité par rapport au témoin (Abbott) des trois modalités à base de T. harzianum T22 seul (M03, M04, M05), des deux modalités à base de T. harzianum et d'iprodione (M06 et M07) et de la référence chimique (M02).

Fig. 3 : Essai 2012 : l'intérêt d'une gestion intégrée

Synthèse du pourcentage d'efficacité par rapport au témoin (Abbott) en fin d'essai au 19 septembre 2012. Le programme intégré M06 est statistiquement aussi efficace que celui à base de six applications de produits de synthèse (même classe statistique, voir Tableau 3, colonne de droite), pour une unique application de ces derniers.

RÉSUMÉ

CONTEXTE - Le dollar spot, maladie due au champignon Sclerotinia homoeocarpa, est la principale affection du gazon à la belle saison, notamment sur gazons intensifs.

Les gestionnaires veulent protéger ces gazons en utilisant moins de fongicides chimiques.

ÉTUDE - On a réalisé des essais d'efficacité par applications préventives de Trianum-P et Trianum-G, deux fongicides microbiologiques à base de Trichoderma harzianum souche T22, dans le cadre d'une demande d'extension d'autorisation de ces produits (tous deux déjà autorisés sur d'autres usages et reconnus UAB, utilisables en agriculture biologique, et NVB, Nodu vert biocontrôle).

RÉSULTATS 2011 - Le travail mené en 2011 a montré une action significative des deux produits, statistiquement équivalente entre eux et sans effet dose. Mais cette action est statistiquement inférieure à celle de fongicides conventionnels. Elle ne suffit pas face à une forte pression de maladie.

RÉSULTATS 2012 - Le travail mené en 2012 a montré l'intérêt de ces produits en protection intégrée (un fongicide conventionnel prend le relais quand le seuil de symptômes est atteint).

L'efficacité, meilleure que celle d'un programme 100 % microbiologique, est équivalente à celle d'un programme 100 % conventionnel pour un nombre d'applications de fongicides chimiques très inférieur.

Des pratiques culturales et conditions d'application améliorant l'efficacité ont été définies.

MOTS-CLÉS - ZNA (zones non agricoles), espaces verts, jardins, gazons, golfs, dollar spot Sclerotinia homoeocarpa, biocontrôle, Trichoderma harzianum souche T22, Trianum-P, Trianum-G, efficacité préventive, protection intégrée.

REMERCIEMENTS

au Cetev pour la mise en place et le suivi des essais officiellement reconnus (BPE).

POUR EN SAVOIR PLUS

AUTEURS : *M. PIRON, *É. LASCAUX, Koppert, 14, rue de la Communauté 44860 Pont-Saint-Martin.

**O. DOURS, Expert gazon, quartier La Lauze, Les Rhôdes 07110 Largentière.

CONTACT : mpiron@koppert.fr

LIEN UTILE : www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/D6_CS3_Label_Pelouse_sportives_ecologiques.pdf

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- Carey K., Porter A. J., Lyons E. M., Jordan K. S., 2011. Trichoderma harzianum as a biocontrol for dollar spot disease (S. homoeocarpa) on creeping bentgrass turf – 2011 Trial. Guelph turfgr. Inst. 2011 Ann. Res. Rep., 6 p.

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- Piron M., 2011. Stimulateur de la vitalité, nouvel usage en France pour les produits de protection des plantes. Cas du Trianum (...) - AFPP 4e Conf. Int. sur les méth. alternatives en prot. des cultures, Lille, 8, 9 et 10 mars 2011.

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