Les substances phytos dites candidates à la substitution restent approuvées par l'Union européenne, et les produits qui en contiennent restent autorisables dans les États membres. Mais, pour chacune d'elles, les autorités des pays de l'Union où elle est autorisée doivent chercher si des alternatives plus favorables (chimiques ou non) pourraient la remplacer. De plus, si leur approbation est renouvelée après le 1er août 2015, ce sera pour sept ans et non pas dix ans comme pour les autres substances (et même quinze pour celles classées « à faible risque », voir p. 6).
Il y a différentes raisons de figurer sur la liste. Cela peut être un classement toxique, cas par exemple de l'esfenvalérate, du diquat, de la flumioxazine, de la lambda-cyhalothrine et du pyrimicarbe.
D'autres, notamment des triazoles, sont soupçonnées d'être des perturbateurs endocriniens. Enfin, pour certaines (composés du cuivre, etc.), c'est une question d'écotoxicité.
Vingt-quatre substances ne sont pas autorisées en France, du moins dans des produits phytos (par exemple le fipronil reste un produit vétérinaire et la warfarine un médicament). La France doit donc chercher des substituts à cinquante-trois substances.
À noter : La liste des soixante-dix-sept ne contient que des substances approuvée depuis 2012 ou avant ; d'éventuelles substances plus récentes pourraient être ajoutées.