DOSSIER - Adventices

Nouveaux herbicides pour les céréales : le jugement d'Arvalis

LUDOVIC BONIN* ET LISE GAUTELLIER-VIZIOZ*, D'APRÈS LEUR COMMUNICATION À LA 23E CONFÉRENCE AFPP DU COLUMA, JOURNÉES INTERNATIONALES SUR LA LUTTE CONTRE LES MAUVAISES HERBES, À DIJON, DU 6 AU 8 DÉCEMBRE 2016 - Phytoma - n°699 - décembre 2016 - page 34

Selon Arvalis-Institut du végétal, les spécialités herbicides autorisées entre 2013 et 2016 sur céréales à paille complètent la gamme présente mais n'offrent pas de vraie alternative pour la gestion des adventices résistantes.
Vulpin, coquelicot, matricaire : trois des adventices les plus nuisibles en culture de blé cohabitent dans ce témoin non traité d'essai herbicide. Arvalis a noté l'effet de neuf produits contre ces adventices et d'autres espèces importantes. Photo : M. Decoin

Vulpin, coquelicot, matricaire : trois des adventices les plus nuisibles en culture de blé cohabitent dans ce témoin non traité d'essai herbicide. Arvalis a noté l'effet de neuf produits contre ces adventices et d'autres espèces importantes. Photo : M. Decoin

Les neuf spécialités herbicides étudiées

Les neuf spécialités herbicides étudiées

La concurrence des adventices sur les céréales peut causer jusqu'à 40 quintaux/hectare de perte de rendement (Bonin & Gautellier, 2014). La maîtrise des adventices est donc indispensable, avec un niveau d'efficacité suffisant pour préserver les récoltes futures en freinant le réensemencement de la parcelle (Vacher et al., 2012).

Étude systématique des nouveaux herbicides

Des essais avec répétition

Grâce à son réseau national d'expérimentation, Arvalis-Institut du végétal étudie les nouveaux herbicides sur des flores et des milieux variés. Les essais sont réalisés conformément aux modes opératoires en vigueur au sein de l'institut, dans le cadre des bonnes pratiques expérimentales (dispositif du type « Fisher » à trois blocs et témoins imbriqués, surface de chaque parcelle élémentaire de 20 m2 au minimum, traitements réalisés au pulvérisateur type « Pulvelec » avec buses à fente, pression de 2 bars à la buse, volume de 200 à 220 l/ha).

Les notations visuelles d'efficacité sont réalisées à 1-2 noeuds (BBCH 31-32) pour les dicotylédones et à l'épiaison (BBCH 55) pour les graminées. L'efficacité est évaluée par la réduction de biovolume de l'adventice considérée par rapport à son biovolume dans le témoin contigu à la parcelle traitée (0 : le biovolume est identique au témoin, 100 % : l'adventice est totalement détruite). Les stades de traitements sont précisés pour chaque spécialité étudiée.

Neuf herbicides sur la sellette

Le tableau présente les neuf spécialités étudiées par ordre alphabétique. Il signale leurs substances actives avec le groupe de mode d'action à laquelle chacune appartient selon la classification du HRAC (Herbicide Resistance Action Commitee). Nous présentons ici les résultats en commençant par Canopia, Pacifica Xpert et Synopsis, dont toutes les substances actives sont du groupe HRAC B. En France, la résistance à ce groupe d'herbicides est installée chez trois adventices importantes : vulpin (Alopecurus myosuroides), ray-grass (Lolium sp.) et coquelicot (Papaver rhoeas) (voir aussi p. 21).

Herbicides du groupe B

Canopia, contre les dicotylédones en sortie d'hiver

Cette association de tritosulfuron et florasulam, substances déjà connues sur céréales à paille, a été testée de 2013 à 2015 dans 22 essais de notre réseau. Les applications ont été réalisées en sortie d'hiver (courant tallage de la céréale) à deux doses : 0,07 kg/ha et 0,05 kg/ha. Les résultats (figures non présentées ici) montrent que :

- sur la plupart des adventices « classiques » des céréales, à savoir stellaire intermédiaire (Stellaria media), matricaires (Matricaria sp.), gaillet (Galium aparine), séneçon (Senecio vulgare) et brassicacées, la spécialité a montré une efficacité satisfaisante à 0,07 kg/ha et à 0,05 kg/ha ;

- l'efficacité est intéressante mais incomplète à 0,07 kg/ha sur coquelicot ; sur cette adventice, les doses utilisées en sortie d'hiver seront déterminantes sur l'efficacité finale ;

- de même, sur alchémille (Aphanes arvensis), les résultats à pleine dose sont intéressants mais néanmoins insuffisants ;

- enfin, sur les autres dicotylédones classiques telles que véroniques (Veronica sp.), géraniums (Geranium sp.), pensée (Viola arvensis) et fumeterre (Fumaria officinalis), l'herbicide s'est révélé insuffisant ; un complément est nécessaire.

Pacifica Xpert, contre graminées et dicotylédones en sortie d'hiver

Cette spécialité associe des substances connues sur céréales : mésosulfuron-méthyl, iodosulfuron-méthyl et amidosulfuron, plus du méfenpyr-diéthyl (safeneur). Le but est de compléter le spectre des mésosulfuron et iodosulfuron sur gaillet grâce à l'amidosulfuron. La dose homologuée de 0,5 kg/ha est préconisée en association avec de l'huile et du sulfate d'ammonium. Le produit a été étudié en sortie d'hiver sur vulpin dans six essais, et sur ray-grass dans trois essais. Les résultats sont présentés Figures 1 et 2.

L'efficacité sur graminées se montre :

- très intéressante sur vulpin (93 %) avec une variabilité réduite (Figure 1) ;

- insuffisante sur ray-grass (51 %) avec une variabilité très forte (Figure 2) ; sur deux sites, la présence de populations résistantes est suspectée.

Le spectre du produit sur dicotylédones a été étudié dans 23 essais. Ni l'amidosulfuron, ni le mésosulfuron, ni l'iodosulfuron n'ont guère d'efficacité sur les véroniques et la pensée. Les points faibles de la spécialité sont donc ces adventices, surtout en situations très infestées.

En revanche, l'efficacité est très bonne et constante sur gaillet, matricaires, stellaire et alchémille, et suffisante en situations peu infestées sur coquelicot et géraniums.

Synopsis, contre les dicotylédones en sortie d'hiver et au printemps

Ce produit associe des substances connues : metsulfuron-méthyl, tribénuron-méthyl et florasulam. C'est un antidicotylédones, homologué à 0,05 kg/ha sur toutes céréales d'hiver et de printemps. Il a été étudié :

- en sortie d'hiver à trois doses (0,05 kg, 0,035 kg et 0,03 kg/ha) respectivement dans 22, 15 et 15 essais ;

- en désherbage de printemps (1-2 noeuds), à ces trois doses, dans 15 essais.

Les résultats (figures non présentées ici) montrent que :

- l'efficacité sur véroniques et pensée est parfois insuffisante ;

- l'efficacité sur pensée est cependant renforcée grâce au tribénuron ;

- les adventices cibles du metsulfuron et du tribénuron (matricaires, coquelicot, stellaire, lamiers Lamium sp., crucifères et géraniums) sont parfaitement maîtrisées ;

- le renfort du florasulam est bien visible sur gaillet.

Aux doses de 0,035 et 0,03 kg/ha, cet herbicide garde son efficacité sur matricaires, crucifères, gaillet, stellaire et coquelicot. Une légère baisse d'efficacité est notée sur géraniums à 0,03 kg/ha. Le produit devra être complété sur les autres adventices.

Au printemps, donc à un stade plus avancé des adventices, celles-ci sont plus difficiles à contrôler, d'où une efficacité légèrement plus faible. C'est le cas notamment sur matricaires, coquelicot et gaillet. Les crucifères et la stellaire sont très bien contrôlées. L'effet dose est visible sans remettre les stratégies en cause, car les adventices insuffisamment contrôlées nécessitent de toute façon un complément. À ces stades, la spécialité sera à compléter avec des herbicides plus spécifiques de ces périodes.

Herbicides associant le groupe B à un autre

Aka, antidicotylédones pour l'après fin tallage

Le produit associe trois substances (clopyralid + florasulam + fluroxypyr) à profil de positionnement tardif sur céréales à paille - fin tallage à dernière feuille. Il a été étudié à 1 l/ha entre 2008 et 2013, à deux stades (22 essais à fin tallage et 21 essais à 1-2 noeuds). Les résultats (figures non présentées ici) montrent que :

- le spectre est intéressant sur gaillet, coquelicot, stellaire, bleuet (Centaurea cyanus) et crucifères (repousses de colza ou sanves) ; la dose pivot restera de 1 l/ha quel que soit le stade d'application, en privilégiant les applications précoces ;

- un effet stade est observé sur matricaires ;

- en revanche, c'est connu pour chacune des substances actives, le produit ne contrôle pas les véroniques, pensées et lamiers.

Othello, testé contre graminées à l'automne et dicots en sortie d'hiver

La spécialité est composée de mésosulfuron-méthyl, iodosulfuron-méthyl et diflufénicanil (DFF), plus méfenpyr-diéthyl (safeneur). Elle ressemble à Kalenkoa (Bonin & Gautellier, 2013) mais avec plus de mésosulfuron et moins d'iodosulfuron et de DFF.

Elle a été étudiée à deux doses (1,5 et 1,2 l/ha) additionnée d'huile (1 l/ha) sur vulpin à l'automne dans 13 essais, et à pleine dose (1,5 l/ha) additionnée d'huile (1 l/ha) et dans certains essais avec du sulfate d'ammonium (1 l/ha d'un produit titrant 460 g/l), dans 14 essais sur ray-grass.

Sur vulpin (Figure 3), l'efficacité est très intéressante dès 1,2 l/ha. À dose pleine, elle est renforcée mais pas largement supérieure.

Sur ray-grass (Figure 4), l'efficacité moyenne est de 50 % avec une forte variabilité : moins de 40 % dans des sites sur lesquels la résistance est suspectée. Ailleurs, l'efficacité maximale est proche de 80 % ; même dans ces sites, la présence de populations résistantes est possible. L'hypothèse est à confirmer au laboratoire.

La spécialité a un spectre dicotylédones très intéressant. Elle a été étudiée dans 23 essais, à deux doses (1,2 l et 1,5 l/ha avec complément d'huile et sulfate d'ammonium) en sortie d'hiver (figure non montrée).

Le spectre est presque complet, aux deux doses étudiées. Les adventices classiques : véroniques, pensée, matricaires, lamier pourpre (Lamium purpureum), coquelicot, gaillet et stellaire sont bien maîtrisées avec des efficacités supérieures à 90 %.

La dose de 1,2 l/ha peut être limitante sur véronique de Perse (Veronica persica) et géraniums. La spécialité n'a pas d'autre lacune. Sauf en cas de résistance au groupe HRAC B.

Herbicides « sans groupe B »

Codix, contre graminées et dicotylédones à l'automne

Ce produit est composé de pendiméthaline et de diflufénicanil, ce qui en fait un herbicide antigraminées et antidicotylédones. Il est autorisé à 2,5 l/ha sur toutes les céréales d'hiver sauf avoine. Il s'utilise en prélevée et post-levée précoce. Il a été étudié seul, sur vulpin, dans huit essais, avec une application à 2,5 l/ha en post-levée précoce (1-2F de la céréale).

Les efficacités (Figure 5), très moyennes et variables (de 2,5 % à 90 %) ne permettent pas d'espérer un désherbage efficace avec le produit utilisé seul. Les résultats sur ray-grass sont similaires, voire inférieurs à ceux sur vulpin. C'est donc un produit à associer, en prélevée ou post-levée précoce.

Nessie, antidicotylédones d'automne et sortie d'hiver

Après le retrait fin 2015 de l'ioxynil, de nombreuses spécialités d'automne « classiques » ont disparu. Cette nouvelle solution à base de diflufénicanil et bromoxynil a donc été développée. Elle est autorisée à 1,5 l/ha sur céréales à paille d'hiver et à 0,75 l/ha sur céréales de printemps. Elle a été étudiée dans 34 essais à l'automne, à deux doses (1,5 l et 1 l/ha) et dans 12 essais en sortie d'hiver (tallage de la céréale).

Les résultats (figures non présentées ici), montrent qu'à l'automne :

- l'efficacité est satisfaisante à 1,5 l/ha et même à 1 l/ha sur véroniques, pensée, stellaire, matricaires et brassicacées ;

- il faut la dose maximum pour espérer bien contrôler le coquelicot et l'alchémille ; une réduction de dose entraîne une perte d'efficacité notable, sauf à compléter avec un herbicide efficace sur ces adventices ;

- l'efficacité est insuffisante, aux deux doses étudiées, sur géraniums, gaillet et lychnis dioïque (Melandrium album).

En sortie d'hiver, l'efficacité reste très intéressante à pleine dose sur véroniques, pensée et crucifères. Sur les autres adventices, un complément sera nécessaire.

Trinity, antigraminées et dicotylédones à l'automne

Cette spécialité à base de chlortoluron, pendiméthaline et diflufénicanil, est autorisée à 2 l/ha. Arvalis-Institut du végétal l'a étudiée en application solo sur vulpin, dans huit essais en 2011 : les résultats sont présentés dans la Figure 6.

La proportion de chlortoluron est inhabituelle : à dose homologuée, le produit n'en apporte que 500 g/ha alors que les doses courantes vont de 1 500 à 1 800 g/ha (Arvalis-Institut du végétal, 2016). Cette faible dose d'urée substituée est compensée par la pendiméthaline visant les graminées (600 g/ha) et par le diflufénicanil contre les dicotylédones (80 g/ha). Cette spécialité est donc aussi bien antigraminées qu'antidicotylédones. Elle est à réserver pour les applications d'automne, en prélevée ou post-levée précoce. Le spectre antigraminées (vulpin) est limité pour une application seule en post-levée précoce : l'efficacité atteint 53 % d'en moyenne sur huit essais. Ce produit, comme celui à base de pendiméthaline et diflufénicanil, est à associer en prélevée ou post-levée précoce. De récentes études dans notre réseau (Bonin & Gautellier, communication personnelle) ont montré une bonne efficacité, sur vulpin et ray-grass, de cette spécialité associée à du prosulfocarbe, par exemple.

Le produit été étudié sur dicotylédones dans 23 essais entre 2014 et 2016. Son spectre d'efficacité sur dicotylédones, presque complet, confirme la bonne complémentarité de ses trois substances actives.

Les apiacées comme la carotte (Daucus carota) et l'anthrisque (Anthriscus caucalis) ne sont pas contrôlées et devront être gérées avec d'autres substances actives. De même, le gaillet sera géré spécifiquement, d'autant que les levées printanières sont courantes et échappent aux applications d'automne. L'efficacité constatée sur séneçon et matricaires est moyenne (respectivement 61 % et 81 % d'efficacité moyenne).

En revanche, sur toutes les autres adventices étudiées, le contrôle est satisfaisant. Cette spécialité présente donc un très bon profil sur dicotylédones, à l'exception de quelques espèces (gaillet, ombellifères et éventuellement matricaires). Sur graminées, un complément est indispensable, sous forme d'association par exemple.

Verigal D+, antidicotylédones de sortie d'hiver

Cette spécialité composée de bifénox et de MCPP-P présente un profil uniquement dicotylédones. La dose d'homologation est de 2 l/ha, sur les principales céréales d'hiver et printemps (sauf avoine de printemps, seigle et épeautre). Cette spécialité a été étudiée dans notre réseau de 2014 à 2016, dans 23 essais, à deux doses (2 l et 1,75 l/ha) en sortie d'hiver (tallage de la culture). Les résultats (figure non présentée) montrent que le spectre d'efficacité est assez limité, malgré la présence de deux substances actives connues qui se complètent bien :

- le bifénox est connu pour son action sur véroniques et pensée ; dans cette spécialité, l'action sur véronique des champs (Veronica arvensis), véronique de Perse (Veronica persica) et véronique à feuilles de lierre (Veronica hederifolia) est très bonne ; en revanche, l'action sur pensée est limitée ; cela peut s'expliquer par l'intervention de sortie d'hiver sur plantes plus développées (généralement à six feuilles minimum) alors que les spécialités à base de bifénox très efficaces sur pensée étaient utilisées à l'automne sur jeunes adventices ;

- l'action sur crucifères est également très bonne : 100 % d'efficacité moyenne sur capselle (Capsella bursa pastoris) et moutarde (Sinapis arvensis) ;

- l'efficacité sur stellaire, comprise entre 80 et 90 % selon la dose, nécessitera un complément dans les situations infestées ;

- pour toutes les autres adventices étudiées (géraniums, coquelicot, etc.), un complément sera obligatoire.

Cette spécialité à spectre limité s'est montrée sensible au stade de développement des adventices, comme l'est le bifénox. Il faudra donc intervenir très précocement en sortie d'hiver et compléter avec d'autres substances actives sur géraniums, gaillet...

Conclusion

En trois ans, la panoplie des herbicides disponibles sur céréales à paille s'est enrichie. Les antidicotylédones évalués complètent la gamme. Certaines de leurs substances actives, différant du mode d'action HRAC B, pourront être utiles en situations de résistance à ce groupe. C'est un atout.

Sur graminées, les nouvelles spécialités peuvent avoir un intérêt sur ray-grass et vulpin à l'automne ou en sortie d'hiver. Mais certains de nos essais ont déjà montré une efficacité limitée. Il faut donc bâtir, dans les situations les plus difficiles, des stratégies en programme avec utilisation de substances actives racinaires dès l'automne.

*Arvalis-Institut du végétal.

Fig. 1 : Efficacité de Pacifica Xpert en sortie d'hiver sur vulpin

Le produit, qui associe trois substances herbicides du groupe B, montre une efficacité très satisfaisante contre cette graminée. d = densité dans les témoins non traités.

Fig. 2 : Efficacité de Pacifica Xpert en sortie d'hiver sur ray-grass

La forte variabilité de cette efficacité fait soupçonner la présence de populations de ray-grass résistantes aux herbicides du groupe B dans deux des trois sites d'essai. d = densité dans les témoins non traités.

Fig. 3 : Efficacité d'Othello à l'automne, à deux doses, sur vulpin

Cette association de deux substances du groupe B et d'une du groupe K1 montre une efficacité très intéressante sur vulpin, plus régulière à pleine dose. d = densité dans les témoins non traités.

Fig. 4 : Efficacité d'Othello à l'automne sur ray-grass

Les sites à faible efficacité pourraient abriter des populations résistantes au groupe B. d = densité dans les témoins non traités.

Fig. 5 : Efficacité de Codix sur vulpin en post-levée précoce

Vu ces résultats irréguliers, le produit ne sera pas utilisé seul mais en association. d = densité dans les témoins non traités.

Fig. 6 : Efficacité de Trinity appliqué en post-levée précoce sur vulpin dans huit sites d'expérimentation

Un produit irrégulier contre cette adventice, à utiliser seulement en association.

REMERCIEMENTS

Nous remercions les ingénieurs et techniciens des bureaux de région Arvalis-Institut du végétal, pour la mise en place et le suivi de ces essais.

RÉSUMÉ

CONTEXTE - La maîtrise des mauvaises herbes reste une préoccupation majeure des producteurs de céréales à paille. Les difficultés techniques comme la résistance et les évolutions réglementaires sont croissantes. La recherche de nouvelles solutions herbicides est donc incontournable.

PANORAMA - Cette communication rassemble les résultats obtenus avec neuf nouvelles spécialités antigraminées et/ou antidicotylédones, dans le cadre de la lutte contre les mauvaises herbes des céréales à paille. Elle se base sur les essais du réseau Arvalis-Institut du végétal.

Ces spécialités élargissent la palette de solutions disponibles pour les producteurs. Mais aucune n'introduit de nouveau mode d'action.

MOTS-CLÉS - Désherbage, céréales d'hiver, adventices, graminées, dicotylédones, herbicides, efficacité, mode d'action.

POUR EN SAVOIR PLUS

CONTACTS : l.bonin@arvalisinstitutduvegetal.fr

l.gautellier@arvalisinstitutduvegetal.fr

LIEN UTILE : www.afpp.net

BIBLIOGRAPHIE ET FIGURES : les figures non présentées ici sont publiées, avec la bibliographie (quatre références), dans la version intégrale de la communication à l'AFPP (voir lien ci-dessus).

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