Qui avait prévu il y a un an ces surprises, coups de théâtre, renversements... pour un résultat inscrit dans une évolution cohérente, quoi qu'on en pense.

Comme le mois dernier, nous ne parlons pas de l'actualité politique ! Mais de celle de la protection des plantes. Au plan réglementaire, le remplacement de l'arrêté de septembre 2006, imprévu le 1er juillet 2016, fort discuté... s'est réalisé le 7 mai dernier dans la version que nous prévoyons en avril(1). Mais ce n'est qu'un épisode inscrit dans une tendance générale. Celle-ci est l'évolution vers davantage d'exigence de sécurisation de l'usage des produits phyto(2) et la baisse de ces usages mêmes au profit de méthodes alternatives. Cette tendance lourde, du moins en Europe occidentale, les jevi, jardins, espaces végétalisés et infrastructures, en sont aujourd'hui le laboratoire : évolution réglementaire autour des produits phyto (voir p. 16), effervescence des méthodes alternatives (auxiliaires p. 20, engazonnement p. 26, végétalisations en général p. 28...) et mise en pratique à l'échelle communale (p. 48). Ceci étant, ces tendances existent aussi en agriculture. À ce sujet, l'article p. 43 rend compte sereinement et rigoureusement d'un travail dont la médiatisation, à partir de lectures partielles d'une publication scientifique, fut assez houleuse. Et qui vaut mieux que cela. Quant à l'article p. 39, lui aussi est dans la tendance puisqu'il parle d'insectes auxiliaires potentiels. Mais lui-même est une surprise !

(1) Phytoma n° 703, avril 2017, p. 20-21.(2) phytopharmaceutique.