éditorial

EH OUI, L'AGRICULTURE NOUS NOURRIT...

PAR VALÉRIE VIDRIL, RÉDACTRICE EN CHEF - Phytoma - n°733 - avril 2020 - page 3

La crise que nous traversons nous rappelle à l'essentiel. À des fondamentaux comme la santé, l'alimentation, la solidarité. Il sera toujours temps de relancer les débats, après. D'ici là, beaucoup d'entre nous aurons (re)pris conscience du rôle essentiel de l'agriculture. Les polémiques reviendront : oui l'agriculture nous nourrit... mais à quel prix ? Il ne faudra pas alors oublier la réponse affichée durant ces quelques semaines dans les médias : au prix d'efforts collectifs, pour produire, transformer et approvisionner, malgré tout, malgré le coronavirus, malgré les aléas climatiques, malgré les problèmes phytosanitaires...

« Seule une action rapide et déterminée impliquant des efforts de communication [...] permettra d'atteindre l'objectif d'éradication. L'Agence insiste sur l'importance cruciale de signaler rapidement la présence du virus [...]. En effet, l'Agence émet des doutes sur le succès d'une stratégie d'enrayement visant seulement à limiter la dissémination du virus grâce à l'application des mesures d'hygiène et une restriction de mouvements [...]. » Il ne s'agit pas d'un communiqué de l'Agence nationale de santé publique, mais d'un communiqué de l'Anses du 3 février 2020, à propos du ToBRFV (voir p. 6), un virus qui ne s'attaque qu'aux plants potagers, transmissible très facilement par contact.

Un parallèle facile avec la santé humaine ? Peut-être. Reste que les efforts pour préserver la santé des cultures et garantir les récoltes sont dans l'ordre des choses humaines : prévenir par tous les moyens possibles, et protéger quand le risque est là.

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