Bonnes pratiques

La place des variétés dans le dispositif des CEPP

MAUD BLANCK* ET VIRGINIE BERTOUX***Inrae, chargée de projet auprès de la commission CEPP - Paris. **Secrétaire générale du CTPS-Geves - Angers. - Phytoma - n°737 - octobre 2020 - page 39

L'amélioration de la résistance aux bioagresseurs et autres leviers offerts par le choix des espèces, des variétés et des semences permettent de réduire l'utilisation des produits phytopharmaceutiques.
Plateforme d'évaluation du comportement des variétés de blé tendre d'hiver face aux virus de la mosaïque. Photo : Geves

Plateforme d'évaluation du comportement des variétés de blé tendre d'hiver face aux virus de la mosaïque. Photo : Geves

La protection intégrée des végétaux repose sur l'ensemble des leviers de protection des cultures. La résistance des variétés aux bioagresseurs est un levier majeur mobilisé depuis des décennies et intégré dans les règles d'inscription des variétés pour de nombreuses espèces. Il est donc légitime que ce levier trouve sa place dans le dispositif des certificats d'économie de produits phytopharmaceutiques (CEPP). À ce titre, plusieurs fiches portent sur l'intérêt d'un choix éclairé de matériel végétal (espèces, variétés, mélanges) en fonction du service recherché. La commission CEPP et le Comité technique permanent de la sélection des plantes cultivées (CTPS) travaillent en synergie pour rendre cohérentes les évaluations des variétés susceptibles de limiter les intrants.

La résistance des plantes dans la phase d'homologation des variétés

Dès les années 1980, le CTPS propose de ne pas donner accès au marché français à des variétés trop sensibles à certains pathogènes (colza/Phoma, tournesol/Phomopsis et Sclerotinia) et met en place des systèmes de bonus/malus pour les variétés jugées résistantes/sensibles. La notation du comportement vis-à-vis des principaux bioagresseurs des cultures est intégrée dans les modalités d'examen et les règles de décision, homologuées par arrêté ministériel (les règlements techniques d'examen). Actuellement, près de 180 couples hôte/pathogène sont testés lors de la phase d'homologation des variétés, sur plus de quarante espèces végétales, et permettent d'évaluer le comportement vis-à-vis des principaux bioagresseurs de plus de 1 000 nouvelles variétés déposées à l'inscription au catalogue officiel par an.

La conjugaison du travail des sélectionneurs et de l'instauration de règles de décision avantageant les variétés résistantes a abouti à la mise en marché de variétés de plus en plus résistantes aux principaux bioagresseurs. On estime par exemple qu'un point de résistance (sur une échelle de 1 à 9) a été gagné grâce aux nouvelles variétés de blé tendre d'hiver sur la fusariose en 6 ans et sur la septoriose en quinze ans. Néanmoins, la quantification de l'économie de produits phytopharmaceutiques permise par une bonne tenue des variétés (maintien de la qualité de la récolte) face aux bioagresseurs ne peut être déduite directement des notations issues des épreuves d'inscription ; elle peut être estimée grâce à l'expertise des instituts techniques agricoles et des acteurs de la filière, mais n'est disponible pour le moment que pour une partie seulement des espèces cultivées.

Intégrer les variétés dans le dispositif des CEPP

Trois catégories de fiches déjà publiées

Pour le choix des variétés permettant de limiter l'usage des produits phytopharmaceutiques, il existe déjà un certain nombre de fiches actions disponibles dans le dispositif des CEPP. Chacune a fait l'objet d'un travail original pour relier une résistance, un service rendu ou un moyen mis en oeuvre à une réduction chiffrée d'usage de produits phytopharmaceutiques.

Ces fiches peuvent se classer en trois catégories :

- celles qui concernent les mélanges (mélange de blés tendres, action n° 2018-049 ; mélanges de légumineuses, n° 2017-010 et n° 2018-050) ;

- celles qui concernent des espèces de diversification (miscanthus 2018-058, silphie à venir) ;

- celles qui concernent les variétés assez résistantes ou peu sensibles (pomme de terre contre mildiou 2017-017, blé tendre contre les principales maladies ainsi que la verse et la cécidomyie orange 2020-029, colza à floraison précoce 2017-011, colza résistant au TuYV 2018-047, betterave sucrière contre les quatre principales maladies 2018-048, orge contre les principales maladies et la verse 2020-067, vigne contre le mildiou et l'oïdium à venir).

Les mélanges

Seules trois fiches ont été publiées à propos de mélanges. Concernant les mélanges comportant des légumineuses utilisées en combinaison avec la culture de colza, les deux fiches ont été documentées à la fois par un distributeur, plusieurs semenciers et Terres Inovia. Il a été possible, à la lumière de ces éléments, d'attribuer une économie moyenne de 1,5 certificat par hectare semé soit en moyenne 1,5 traitement économisé, ceci pour tenir compte à la fois d'un effet sur les insecticides (effet de confusion sur les insectes d'automne) et sur les herbicides (effet d'occupation de l'espace et de concurrence pour les nutriments et l'eau). La liste des mélanges utilisables s'allonge à la faveur des nouveautés proposées par les distributeurs. Les deux fiches diffèrent par le caractère gélif ou non gélif du mélange. La composition des mélanges comportant une variété non gélive est déterminée pour ne pas concurrencer la croissance du colza.

Les mélanges de blés tendres sont aussi éligibles au dispositif. Dans ce cas, la commission a disposé des conclusions de l'étude Wheatamix. La valeur d'un mélange de blés tendres est ainsi calculée sur la base des valeurs de chacune des variétés le composant (utilisant les valeurs de la fiche blé tendre 2017-029) et un bonus de 5 % attribué au principe d'utilisation des mélanges.

Les espèces de diversification

Pour le moment, seule la culture du miscanthus et de la silphie (non publiée au jour de la rédaction) a été intégrée dans le dispositif, car leur faible développement et leur implantation de longue durée permettent de limiter les questions d'effet d'aubaine. En effet, dans le dispositif des CEPP, les distributeurs ont reçu une obligation à atteindre, calculée sur la base de leurs ventes de 2011 à 2015. La mobilisation des pratiques éligibles doit refléter une modification des pratiques par rapport à cette référence. Actuellement, il est difficile de rendre compte d'un écart entre les surfaces implantées historiquement (à l'échelle de la référence du dispositif, prise sur la période 2011-2015) et les surfaces actuelles à l'échelle d'un distributeur. Les espèces de diversification plus répandues ne sont donc pas encore incluses dans le dispositif.

Pour ces deux cultures, la valeur d'un hectare a été assimilée à l'IFT (indicateur de fréquence de traitements) annuel moyen d'une rotation de cultures annuelles comportant également de la prairie temporaire, soit 3,42 CEPP/ha/an sur une période de dix ans. La commission CEPP suivra le développement de ces espèces à vocation énergétique.

Les variétés assez résistantes ou peu sensibles

C'est sans conteste l'axe le mieux documenté, puisque les fiches publiées portent à la fois sur le blé tendre, l'orge, le colza, la betterave sucrière et la pomme de terre. Pour chacune de ces cultures, une méthode spécifique a été produite à la lumière des éléments d'inscription et de post-inscription disponibles. Ces fiches tiennent compte des combinaisons de résistances les plus innovantes et également des besoins techniques des filières pour les différents usages des productions (blé panifiable, pomme de terre de consommation ou pour la fécule).

Un panel de l'offre variétale pas encore couvert

En comparant la disponibilité en variétés résistantes visible via le dispositif d'inscription des variétés et les variétés résistantes disponibles via le dispositif des CEPP, on constate que l'ensemble des variétés qui peuvent contribuer à réduire l'usage des produits phytopharmaceutiques n'est pas encore intégré dans le dispositif des CEPP. En élargissant ce constat, le dispositif des CEPP documente les mélanges de couverts uniquement par le prisme des mélanges de légumineuses utilisées avec du colza pour participer à la réduction des insecticides et des herbicides. Le champ est encore largement ouvert sur les services offerts par les couverts d'interculture. Des fiches ont été proposées en ce sens pour valoriser les services de biofumigation, notamment contre les nématodes. La synergie mise en place entre le CTPS et la commission CEPP permet de créer une cohérence entre l'évaluation réalisée par la commission intersection plantes de services du CTPS (CISPS), créée en 2014 pour assurer une évaluation transversale de l'ensemble des variétés revendiquant un service écosystémique, et l'évaluation de la commission CEPP. La première évalue si une variété d'une espèce donnée, voire l'espèce entière, rend ou non un service donné, la seconde quantifie l'effet au champ d'un mélange donné sur la consommation de produits phytopharmaceutiques du système qui l'utilise.

La même complémentarité s'est mise en place pour les variétés à floraison précoce de colza permettant de limiter le recours aux insecticides contre les méligèthes (2017-011). Dans ce cas, la commission CEPP a déterminé une économie d'un traitement pour l'utilisation en mélange d'une variété piège à floraison précoce semée à 5 % de la variété d'intérêt. D'après Terres Inovia, cette économie est possible dans le cas d'un écart de date de floraison de plus de huit jours entre la variété d'intérêt et la variété piège. Cette règle est traduite dans la fiche CEPP qui intègre également les variétés à floraison précoce (qui peuvent être considérées comme plus précoce à floraison d'au moins huit jours par rapport à toutes les variétés d'intérêt).

Pour les céréales (blé tendre et orge) et les pommes de terre, un travail considérable a été réalisé par Arvalis-Institut du végétal et le Groupe d'étude et de contrôle des variétés et des semences (Geves), pour comparer l'ensemble des données de post-inscription aux notations issues de la VATE et associer à chaque notation une économie moyenne. Ce travail a été rendu possible par la disponibilité de ces notations au moment de l'évaluation et les données de post-homologation comportant un indicateur de traitement (IFT) associable au bioagresseur cible.

Synergie entre le CTPS et la commission CEPP

Le CTPS et la commission CEPP portent une attention majeure à la cohérence des politiques publiques auxquelles ils contribuent. C'est ce qui a initié les échanges entre ces deux instances. Force est de constater que les interactions mises en place enrichissent les travaux à la fois de la commission CEPP et des différentes sections et commissions du CTPS.

En effet, la commission CEPP a pour rôle d'évaluer les dossiers qui lui sont proposés pour rendre un avis sur la valeur en CEPP à laquelle l'action pourrait être attachée. Dans cet objectif, le fait de s'assurer que le dossier proposé brosse un tableau approfondi de la pratique est impératif. C'est pourquoi la complémentarité avec les travaux menés par le CTPS permet de ne pas passer à côté d'une expertise ayant déjà été réalisée. La commission CEPP peut ainsi se concentrer sur l'évaluation des connaissances sur l'effet de la pratique (niveau d'économie permis, type de service rendu, effet sur le système de culture) et en retirer la valeur en CEPP la plus aboutie possible à la lumière des informations disponibles. Cette synergie entre les deux instances permet de mettre en avant des solutions aboutissant à une réduction de l'usage de produits phytopharmaceutiques reposant sur des bases scientifiques et/ou techniques solides et attestées par les pouvoirs publics. Elle contribue à donner une valeur à l'innovation variétale, dans sa dimension environnementale. La démarche CEPP a incité les acteurs du CTPS à quantifier les économies de produits phytopharmaceutiques permises par la mise en culture de variétés résistantes. Elle a également amené le CTPS à considérer l'intérêt de promouvoir l'inscription au catalogue officiel français de variétés présentant des combinaisons de résistances à des bioagresseurs contrôlés par les mêmes produits phytopharmaceutiques.

La création variétale permet de disposer de nouvelles variétés résistantes, mais des contournements de résistances peuvent apparaître chez les bioagresseurs du fait de la pression dudit bioagresseur sur les parcelles en cultures, de la variabilité génétique du bioagresseur à travers le territoire, et aux conditions environnementales plus ou moins favorables. La liste des variétés intéressantes pour les agriculteurs en termes d'économie de produits phytopharmaceutiques doit donc être régulièrement mise à jour. L'acquisition de connaissances pendant les phases d'inscription et de post-inscription participe à la modulation de la liste des variétés enregistrées ou de leur valeur.

Cependant, le constat est fait qu'un certain nombre d'acteurs non obligés (metteurs en marché de semences ou plants, producteurs...) du dispositif CEPP ont des difficultés à se mobiliser pour proposer des fiches actions abouties mettant en évidence le rôle des variétés, semences et plants dans l'économie de produits phytopharmaceutiques, comme un levier fort de l'agroécologie. De nombreuses productions végétales (cultures légumières ou arboriculture par exemple), bénéficiant pourtant de variétés végétales bien moins consommatrices en intrants que d'autres, ne sont pas encore couvertes par le dispositif CEPP.

Des challenges à venir

Des procédures fluidifiant les échanges entre le CTPS et la commission CEPP devront être éprouvées (modalités d'échange, articulation des calendriers culturaux et réglementaire...). L'expertise du CTPS devrait contribuer à la mise à jour des fiches actions variétés, pour inclure de nouvelles variétés inscrites au catalogue français, réactualiser les coefficients de variétés déjà éligibles à la fiche en fonction des données acquises dans le cadre des essais de post-inscription, voire pour ajouter des variétés non expérimentées dans le cadre d'une demande d'inscription au catalogue officiel français mais disponibles sur le marché français via le catalogue communautaire. Pour ces dernières, des expérimentations complémentaires pourront être nécessaires pour vérifier si, au regard des règles d'attribution de coefficients CEPP prévues dans la fiche action, ces variétés communautaires sont éligibles au dispositif, sur la base de données variétales fiables et comparables à celles produites dans des conditions agropédoclimatiques françaises et via des modalités d'expérimentation analogues.

En retour, le suivi de la mise en oeuvre des fiches actions par la commission CEPP ou les compléments d'information demandés lors de la phase d'instruction d'un projet de fiche au porteur de cette fiche peuvent intéresser le CTPS, notamment pour s'assurer de la pertinence de ses dispositifs d'évaluation variétale au regard de la réalité des pratiques agricoles mises en oeuvre.Certains leviers de la réduction de l'usage des produits phytopharmaceutiques ne sont pas encore intégrés au dispositif CEPP. En effet, le rôle des semences et plants est insuffisamment couvert. Pourtant, au-delà de la qualité intrinsèque des semences et plants utilisés (identité variétale, qualités sanitaire et physiologique garanties par le système de certification des semences et plants et l'engagement des professionnels de la multiplication des semences et plants), les semences et plants peuvent faire l'objet de traitements chimiques, physiques ou thermiques pour réduire le développement de maladies transmises par ce matériel de reproduction des plantes ou prévenir le développement de maladies en cours de végétation par des actions plus systémiques. L'arrivée de solutions participant à la protection des cultures (biocontrôle, biostimulants, rôle des communautés microbiennes...) invite à reconcevoir cette dimension. Le rôle majeur que pourront jouer les variétés, semences et plants, au service de la transition agroécologique est au coeur du plan Semences et plants pour une agriculture durable (Spad), publié par le ministère de l'Agriculture en 2016 et en cours de révision. Le CTPS proposera un projet de plan actualisé au ministère lors de la réunion du comité plénier du CTPS prévue le 19 novembre 2020. Le couplage entre l'évaluation des variétés lors de la phase d'homologation et le dispositif CEPP y sera explicitement mentionné.

RÉSUMÉ

CONTEXTE - Mis en oeuvre dès 2015, d'abord à titre expérimental, puis inscrit dans la loi française en 2019 à la suite de la loi EGalim, le dispositif des certificats d'économie de produits phytopharmaceutiques (CEPP) met en évidence des leviers actionnables pour réduire l'usage des produits phytopharmaceutiques.

ÉTUDES - Parmi les actions aisément mobilisables figure la culture de variétés végétales résistantes à des bioagresseurs permettant de se prémunir de traitement chimique ou de réduire substantiellement les traitements chimiques. Ce choix de variétés moins dépendantes en intrants chimiques représentait 21 % des CEPP déclarés en 2018 (y compris mélanges de blés tendres), et les plantes de services rassemblaient 10 % du total des CEPP déclarés la même année. La commission en charge des CEPP et celle en charge de l'évaluation des variétés avant mise en marché (CTPS, Comité technique permanent de la sélection des plantes cultivées) travaillent de concert pour formaliser ces actions et mettre en avant le rôle des variétés dans la réussite concrète de la transition agroécologique.

MOTS-CLÉS - Variétés, résistances, CTPS, CEPP, bioagresseurs.

Deux commissions se sont penchées sur les variétés résistantes

La commission CEPP créée en 2015 évalue les pratiques de protection des cultures dans le but de les quantifier en fonction :

- de l'économie d'usage ou d'impact de produits phytopharmaceutiques associée à la pratique ;

- du déploiement de la pratique sur le territoire ;

- de la facilité de mise en oeuvre et du coût de la pratique pour un agriculteur.

Pour inclure des pratiques dans le dispositif, il faut disposer d'éléments quantitatifs sur l'effet de celles-ci, sur leur déploiement à l'échelle du territoire national et leur coût. Cette quantification permet la mise en oeuvre du dispositif des CEPP dans un objectif double :

- rendre visibles les pratiques de protection des cultures actionnables dans un objectif de réduction d'usage et d'impact des produits phytos, et identifier les usages sur lequel la recherche fondamentale ou la recherche appliquée doivent orienter leurs efforts ;

- imposer aux distributeurs de produits phytopharmaceutiques la promotion de ces pratiques via l'obligation définie par le ministère chargé de l'agriculture.

Le CTPS (Comité technique permanent de la sélection des plantes cultivées), commission administrative à caractère consultatif créée il y a près de 80 ans, assure une mission de conseil et d'appui technique auprès du ministre chargé de l'agriculture et des instances de préparation et d'exécution de la politique en matière de variétés et de semences et plants. Pour ce faire, le CTPS mobilise près de 800 personnes : représentants de l'administration, experts scientifiques, représentants des professionnels de l'ensemble des filières agroalimentaires (obtenteurs de variétés, multiplicateurs de semences et plants, agriculteurs, transformateurs, instituts techniques agricoles...), et représentants des consommateurs et des associations de protection de l'environnement.

Le CTPS est également chargé de la gestion du catalogue officiel des espèces et variétés de plantes cultivées admises sur le territoire national ainsi que de l'élaboration et la proposition des règlements techniques d'inscription au catalogue officiel. Celui-ci liste l'ensemble des variétés officiellement évaluées dans des conditions pédoclimatiques françaises, dont les semences peuvent être commercialisées sur le territoire français et, par extension, sur le territoire européen. Ce catalogue officiel des variétés est essentiel pour les producteurs professionnels. Il leur garantit un matériel végétal de qualité, premier maillon indispensable à la satisfaction des besoins des filières agroalimentaires françaises, présentant une identité contrôlée avec, pour les espèces de grandes cultures, une valeur culturale vérifiée par les autorités publiques avant mise en marché (épreuves de valeur agronomique, technologique et environnementale, VATE) et compatible avec les orientations que les autorités françaises souhaitent donner à l'agriculture française : moindre dépendance aux intrants chimiques tout en contribuant à la souveraineté alimentaire.

POUR EN SAVOIR PLUS

CONTACTS : maud.blanck@inrae.fr

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