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Alsace  Une nouvelle espèce de cochenille

Publié le jeudi 11 juillet 2013 - 11h03

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L’IFV pôle Alsace et l’Anses de Montpellier (Hérault) ont identifié une nouvelle espèce de cochenille dans le vignoble alsacien : Parthenolecanium persicae, la cochenille du pêcher. Pour l’instant sa présence reste ponctuelle.

La cochenille du pêcher (en bas) ressemble beaucoup à la cochenille du cornouiller (en haut), très répandue en viticulture. © P KUNTZMANN/IFV PÔLE ALSACE

La cochenille du pêcher (en bas) ressemble beaucoup à la cochenille du cornouiller (en haut), très répandue en viticulture. © P KUNTZMANN/IFV PÔLE ALSACE

L’an passé, l’IFV a observé une nouvelle espèce de cochenille en Alsace. Identifiée cette année par l’Anses de Montpellier, il s’agit de Parthenolecanium persicae, la cochenille du pêcher. « C’est un vigneron qui nous a signalé sa présence sur l’une de ses parcelles où quelques pieds étaient infestés », rapporte Philippe Kuntzmann, de l’IFV pôle Alsace.

Cette cochenille est morphologiquement très proche de la cochenille du cornouiller (Parthenolecanium corni), très répandue en viticulture. Toutefois, quelques caractéristiques permettent de distinguer les femelles. Celles de la cochenille du pêcher sont bien plus grandes et peuvent mesurer jusque 7 à 8 mm. Leur corps est plus aplati et de couleur brun mat alors que celui de la cochenille du cornouiller est brun acajou. Les femelles présentent également une carène dorsale et les œufs de couleur rose saumon ont tendance à déborder de la coque.

La cochenille du pêcher a déjà été observée dans le vignoble de Kaiserstuhl, en Allemagne. Elle a également déjà été signalée dans le Sud-Est sur diverses plantes ornementales. L’Anses l’a également identifiée dans les Landes.

« En cas de forte infestation, elle peut provoquer les mêmes dégâts directs que la cochenille du cornouiller. De plus, elle est susceptible de transmettre le virus de l’enroulement. Mais pour l’instant, cela n’a pas été prouvé », précise Philippe Kunztmann.

Sur cette cochenille, les techniciens ont observé des trous faits par des parasitoïdes, ce qui confirme la possibilité d’une régulation naturelle.

Christelle Stef
D’après une note rédigée par Philippe Kuntzmann, de l’IFV pôle Alsace, et Jean-François Germain, de l’Anses de Montpellier.

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