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Pour réaliser le contrôle périodique obligatoire des pulvérisateurs, les organismes d'inspection (c'est le terme officiel) ne viendront pas avec leur banc de contrôle dans la cour de ferme de chaque agriculteur. Ce serait trop cher. Mais demander aux agriculteurs d'aller faire contrôler leur appareil sur le site de l'organisme d'inspection à la façon d'un contrôle technique de voiture chez le garagiste, il n'y faut pas songer pour l'instant : il n'y a encore que 28 organismes d'inspection agréés en France !
La solution, c'est d'organiser des journées sur des sites « à mi-chemin » où se rend l'organisme d'inspection. Il contrôle pendant une journée un groupe d'agriculteurs ayant pris rendez-vous.
Mais cela s'organise. Et un organisme compétent pour inspecter n'a pas forcément le temps, l'envie et la fibre pour réaliser cette organisation. C'est pourquoi la société Axe Environnement a créé le réseau France Contrôle Pulvés.
Le but : fédérer des organismes d'inspection agréés pour organiser des journées de contrôle notamment chez des distributeurs. Ces coopératives ou négociants ne peuvent pas être agréés pour contrôler mais peuvent accueillir de telles journées pour peu que la rétention des effluents soit prévue (v. l'avis de V. Polvèche p. 24) : site équipé en dispositif de rétention fixe ou rétention mobile apportée par l'organisme d'inspection.
Axe Environnement, qui distribue du matériel lié aux bonnes pratiques phytos – des gants aux stations de remplissage-nettoyage du pulvérisateur avec rétention mobile et traitement des effluents, en passant par des stockages aux normes – travaille déjà avec de tels distributeurs. Le réseau bénéficie des compétences de Michel Morel en tant que support technique.
