Retour

imprimer l'article Imprimer

dossier - CULTURES ORNEMENTALES

PBI, fleurs et acariens sur choisya et gerbera

Anne-Isabelle Lacordaire* - Phytoma - n°641 - février 2011 - page 26

Contre les « toiles d'araignées » sur plants et fleurs coupées, tester des auxiliaires dans des programmes de protection biologique intégrée
 Choisya temata (DR)

Choisya temata (DR)

Ci-dessus, fleur de gerbera « entoilée » par le tétranyque tisserand : difficile à vendre… La protection biologique intégrée (PBI) du gerbera a été testée en 2010. En médaillon en haut de page, Choisya ternata (oranger du Mexique) objet d'un essai en 2009. Jean-Casimir Moussa (Koppert)

Ci-dessus, fleur de gerbera « entoilée » par le tétranyque tisserand : difficile à vendre… La protection biologique intégrée (PBI) du gerbera a été testée en 2010. En médaillon en haut de page, Choisya ternata (oranger du Mexique) objet d'un essai en 2009. Jean-Casimir Moussa (Koppert)

Serre de production de gerberas. Dans l'essai réalisé en 2010, la PBI avec 4 apports d'auxiliaires (2 de P. persimilis plus 2 de N. californicus en sachets à libération lente) et 3 traitements acaricides dont un seul généralisé, est aussi efficace que 8 traitements acaricides plus 1 acaricide-insecticide, tous généralisés, dans la modalité conventionnelle.

Serre de production de gerberas. Dans l'essai réalisé en 2010, la PBI avec 4 apports d'auxiliaires (2 de P. persimilis plus 2 de N. californicus en sachets à libération lente) et 3 traitements acaricides dont un seul généralisé, est aussi efficace que 8 traitements acaricides plus 1 acaricide-insecticide, tous généralisés, dans la modalité conventionnelle.

De plus en plus de producteurs de fleurs coupées et de plantes en pots pratiquent la PBI (protection biologique intégrée), diminuant ainsi le nombre de traitements insecticides conventionnels. Ils font appel en priorité à la protection biologique à l'aide d'auxiliaires et de produits phytopharmaceutiques d'origine naturelle ou compatibles. Le recours aux produits conventionnels est parfois indispensable pour aider les auxiliaires à garantir les niveaux d'exigence commerciaux liés à la qualité esthétique pour ces végétaux. Ainsi, contre les « toiles d'araignée » et feuillages souffreteux dus au tétranyque tisserand, Tetranychus urticae, on utilise des acariens prédateurs. Voici deux essais récents mettant en scène Neoseiulus californicus, acarien prédateur du tétranyque tisserand, sur choisya et gerbera.

Les acariens phytophages Tetranychus urticae sont des hôtes bien connus des cultures ornementales, qu'elles soient fleurs coupées, plantes en pot ou arbustes d'ornement. Rencontrés de façon très fréquente, ils engendrent des dégâts d'importance économique pour les horticulteurs.

Pourquoi combattre les tétranyques

La dépigmentation du feuillage, les toiles sur les plantes et des attaques sévères peuvent provoquer l'arrêt de croissance des végétaux. De plus, ces atteintes nuisent à l'aspect esthétique si important en culture ornementale.

Quand la protection des cultures vis-à-vis de ces ravageurs passe par l'usage exclusif de produits phytopharmaceutiques, les interventions multiples ne procurent pas toujours les résultats escomptés. Pour répondre à cette forte problématique, la société Koppert mène depuis 2008 des essais de protection biologique en cultures ornementales avec l'utilisation d'agents de lutte biologique comme Neoseiulus californicus et Phytoseiulus persimilis, acariens prédateurs et ennemis naturels des tétranyques.

En 2008 et 2009, des essais ont été menés en pépinière avec la station expérimentale Arexhor Ile-de-France-Haute-Normandie, notamment sur Choisya ternata (dit aussi « oranger du Mexique »). Le but de ces essais était de mesurer la capacité des auxiliaires à contenir les populations de ravageurs et améliorer la qualité sanitaire des plantes.

En 2010, un suivi précis en gerberas fleurs coupées a été mené en production dans le sud de la France avec le nouveau conditionnement de Neoseiulus californicus en sachets d'élevage, Spical Plus. Le but était de mesurer la capacité de N. californicus à contenir les populations de tétranyques en conditions de culture estivale.

Essai en production de plantes en pot

N. californicus « vrac » en pépinière de choisya sous tunnel

Un essai sur Choisya ternata (variété « Sundance ») a été réalisé en 2009 en pépinière. Le dispositif expérimental était le suivant :

– culture sous tunnel ;

– rempotage en containers de 4 l le 16 mars ;

– 2 modalités avec 2 répétitions chacune ;

– 40 plantes par parcelle élémentaire.

Les parcelles élémentaires étaient distantes de 3 m les unes des autres mais toutes situées sous le même tunnel.

Deux itinéraires comparés

Les conduites culturales testées sont :

• Modalité A : PBI (protection biologique intégrée) avec apport de Neoseiulus californicus contre T. urticae.

Apports préventifs réalisés comme suit :

– démarrage : dès que les conditions climatiques commencent à être favorables à l'apparition des tétranyques ;

– dose : 25 individus/m2 à chaque apport ;

– rythme : lâchers tous les 15-20 jours jusqu'à apparition du ravageur.

Apport curatif réalisé comme suit :

– date : dès l'observation des tétranyques ;

– dose : 100 individus/m2, en renfort sur les foyers ;

– pas de renouvellement.

Le premier lâcher d'auxiliaires a été réalisé mi avril. Au total, 4 apports préventifs de 25 individus/ m² puis 1 apport à 100 individus/m² ont été réalisés.

• Modalité B : Témoin, sans apport de N. californicus ; traitements acaricides si nécessaire.

Observations et comptages réalisés

Les observations ont été réalisées toutes les semaines :

– dénombrement des auxiliaires sur 3 feuilles de 20 plantes ;

– estimation-notation de l'intensité des populations d'acariens sur 3 feuilles de 20 plantes : les 3 folioles de chaque feuille sont divisées en 2 (séparation = nervure centrale, voir ci-dessus). Pour chaque zone, il est noté la présence ou l'absence d'acariens.

Ainsi, pour chaque feuille, il y aura une note comprise entre 0 et 6 correspondant à l'intensité de l'infestation en acariens.

La qualité finale des plantes est mesurée par répartition de classes en fin d'essai.

Ce qui en est sorti

Apports d'auxiliaires efficaces

Dans la modalité A, la conduite en PBI de la culture avec les lâchers de N. californicus en vrac a permis de maintenir la population du ravageur à un seuil acceptable.

En effet, l'intensité d'attaque observée est restée stable jusqu'en juillet, période à laquelle les ravageurs ont commencé à décroître pour disparaître en août. La dynamique des populations de N. californicus a suivi la même évolution que celle des ravageurs (Figure 1). La qualité des plantes obtenue est satisfaisante.

Sans auxiliaires, deux traitements acaricides

Dans la modalité B, l'infestation par les Tetranychus urticae a nécessité l'application de deux traitements phytosanitaires (Vertimec à 0,25 ml/hl), réalisés à 15 jours d'intervalle les 24 juin et 8 juillet, car les seuils de nuisibilité étaient atteints. Ces traitements ont permis de contenir les populations d'acariens phytophages jusqu'à la fin de la saison. La qualité des plantes dans cette modalité est inférieure à celle mesurée dans la modalité A menée en PBI.

Constat dispersion

Dans la modalité B, pratiquement aucun auxiliaire n'a été observé. Ainsi, il semble que la distance de 3 m comprise entre la parcelle PBI et le témoin soit trop importante pour être franchie par l'auxiliaire. Dans les conditions de la culture suivie, la capacité de dispersion de N. californicus semble réduite lorsque les plantes ne se touchent pas ou ne sont pas à proximité.

En conclusion dans cet essai, N. californicus présenté en vrac (Spical), lâché préventivement, montre une efficacité potentielle forte. Avec des lâchers réguliers, il peut être utilisé seul contre les acariens phytophages.

La question du vrac

Le conditionnement vrac a nécessité dans les conditions de cet essai un nombre de passages supérieur dans la modalité PBI à celui de la modalité témoin.

Aussi, afin de réduire les coûts de main-d'œuvre et en vue d'optimiser la stratégie de protection, la société Koppert a mené des travaux de recherche qui ont abouti à la mise au point d'un nouveau conditionnement de cet auxiliaire. Il s'agit d'un sachet d'élevage Spical plus, lancé en 2010. Il semblerait en effet bien adapté pour couvrir toute la durée de la culture.

Essai en production de fleurs coupées

N. californicus en sachets sur gerbera sous serre verre

Ce nouveau conditionnement a été testé en 2010 sur gerbera fleurs coupées sous abri hors sol. L'essai a été réalisé de fin mars à fin juillet chez un producteur dans le sud de la France.

Le dispositif comprend deux modalités réparties chacune dans une serre verre.

Dans chaque serre, 4 parcelles font l'objet des observations et comptages. Chacune d'elles comprend 24 m2 (24 m x 1 m), soit deux doubles- rangs de culture sur une banquette. Il ne s'agit pas d'un essai à proprement parler, chaque parcelle d'observation étant d'une variété différente et toutes étant soumises au même itinéraire technique, mais d'un suivi de culture en grandeur réelle.

Deux itinéraires ont été comparés

Les deux itinéraires comparés sont :

– Modalité 1 PBI, avec un apport précoce de N. californicus en sachets et renouvellement selon les dégâts observés.

– Modalité 2 PC, témoin protection conventionnelle.

Dans la modalité 1, la culture est menée en protection biologique intégrée (PBI). Contre le tétranyque tisserand il y a, outre N. californicus, des lâchers de Phytoseiulus persimilis localisés sur les gros foyers d'acariens tétranyques. Par ailleurs des lâchers d'Amblyseius swirskii sont effectués pour le contrôle des thrips et des aleurodes.

Les premiers lâchers A. swirskii (Swirskii Mite) 0,8 sachet/m² contre les thrips et de N. californicus (Spical Plus) 1,17 sachet/m² contre les acariens ont été réalisés en semaine 11. Un renouvellement des sachets de N. californicus en semaine 25 à la même dose a semblé nécessaire en raison des populations de ravageurs et des dégâts observés. Toujours contre les acariens, deux lâchers de Phytoseiulus persimilis (Spidex) ont été effectués en semaines 22 et 25 sur les foyers repérés (doses respectives de 16 individus/m² et 50 individus/m²).

Enfin des traitements chimiques sont réalisés selon les nécessités.

Dans la modalité témoin, des traitements phytosanitaires acaricides et insecticides ont été appliqués dès la semaine 11 (Tableau 1 page suivante), et aucun auxiliaire apporté.

Observations et comptages

Les observations sont faites dans les deux modalités sur les 4 mêmes variétés : Okidoki, Kimberly, Navelino et Smokey. Dans chaque parcelle d'observation de 24 m2 soit 216 plantes, 15 prises au hasard sont observées chaque semaine.

Les dénombrements et notations sont explicités dans le tableau 2.

Résultats

Les observations ont débuté en semaine 13 (fin mars). Les premiers acariens sont observés dès la semaine 16 dans la modalité 2 (conventionnelle) avec une fréquence d'attaque de 27 % (Figure 2). Dans la modalité 1 (PBI), on commence à les voir à partir de la semaine 17 avec une fréquence d'attaque de 1 % (Figure 3).

Les populations de ravageurs évoluent dans les deux modalités. Cependant, leur pression est toujours inférieure en PBI qu'en conventionnel (Figures 2 et 3). Par exemple en semaine 25, 62 % des plantes observées dans la modalité conventionnelle présentent des populations de tétranyques (Figure 2) contre 37 % dans la modalité PBI (Figure 3).

Au final, les résultats étaient satisfaisants dans les deux modalités.

Conventionnel, 8 acaricides spécifiques plus…

Dans la modalité 2 ( conventionnelle), les traitements acaricides sont réalisés en semaine 11, puis 15, puis continuent pendant la période des comptages (Tableau 2). Au total 8 acaricides spécifiques plus 1 traitement mixte (insecticide-acaricide) sont nécessaires pour venir à bout des acariens ravageurs.

Il y a eu en outre 8 traitements insecticides visant les thrips et d'autres insectes (aleurodes, noctuelles, etc.) Ainsi 17 applications de produits phytosanitaires conventionnels ont été effectuées dans cette serre.

Aucun auxiliaire n'a été observé sur la culture.

PBI, 2 lâchers de N. californicus et 3 acaricides dont 1 « en plein »

Dans la modalité 1 (Figure 3), les phytoséiides maintiennent les ravageurs sous leur seuil de nuisibilité jusqu'en semaine 20. Les premiers traitements acaricides, réalisés en semaines 20 et 21, sont des traitements localisés réalisés pour stopper des foyers naissants.

Deux lâchers de P. persimilis réalisés en semaines 22 et 25 ne permettent pas de contrôler les populations. Un deuxième apport de N. californicus (renouvellement de Spical Plus) est réalisé, lui aussi en semaine 25. Mais on sait que ce prédateur « de fond » a besoin de temps pour faire son effet. En semaine 26, la population de tétranyques augmente de façon significative avec des foyers importants qui exigent d'être régulés. Un traitement acaricide généralisé est alors effectué.

Par ailleurs deux insecticides ont été appliqués, tous deux localisés sur foyers : en semaine 22 contre les aleurodes puis en semaine 27 contre les thrips sur variétés sensibles.

En semaine 30, les ravageurs sont maîtrisés. Les phytoséiides (A. swirskii qui régule les thrips et N. californicus qui régule les acariens ravageurs) sont bien présents sur les feuilles, avec en moyenne 7 individus/feuille. En revanche P. persimilis est en nombre insuffisant.

L'intérêt des lâchers précoces

Ainsi, dans le suivi de cette culture difficile qu'est le gerbera fleur coupée, les lâchers précoces de phytoséiides ont permis de contenir les populations de tétranyques et de limiter de façon très significative le recours aux traitements phytosanitaires.

En effet dans la modalité PBI, un seul acaricide en généralisé s'est révélé indispensable, plus 2 en localisé. Le constat est le même pour d'autres ravageurs régulés avec A. swirski : 1 seul traitement visant les aleurodes et 1 seul visant les thrips, tous deux localisés.

Ainsi en PBI, seuls 5 traitements insecticides et/ou acaricides au total ont été effectués dont seulement 1 généralisé, contre 17 traitements généralisés en conventionnel. De plus, il a été remarqué que la dynamique des populations de ravageurs a été beaucoup moins rapide et de plus faible ampleur dans la modalité PBI que dans la modalité conventionnelle.

Le « sprinter » : des lâchers à améliorer

En revanche, P. persimilis n'a pas été retrouvé de façon significative malgré le nombre important d'individus lâchés, et n'a pas maîtrisé les foyers d'acariens. Il apparaît que d'une part, les lâchers ont été réalisés trop tardivement après détection des foyers et que, d'autre part, l'intervalle de 3 semaines entre deux lâchers est trop long. Il permet aux acariens phytophages de se développer rapidement.

Cela ne remet pas forcément en cause la conjugaison des deux auxiliaires (P. persimilis comme « sprinter » et N. californicus comme « coureur de fond » – voir aussi Phytoma n°640) mais oblige à revoir les périodes de lâchers de P. persimilis.

Les conditions climatiques de juin dans le Sud de la France favorisent la reproduction des ravageurs ; en 2010, la moyenne des températures de juin a atteint 26,9 °C (source Météociel).

Des données bibliographiques montrent que le développement total œuf à œuf des tétranyques à 25 °C et à 65 % d'hygrométrie relative varie de 11,4 à 17 jours en gerbera suivant les cultivars (Krips et al., 1998), et que les femelles peuvent pondre jusqu'à 129 oeufs (Sabilis, 1981).

À 25 °C et 65 % hygrométrie relative, P. persimilis se développe deux fois plus rapidement que les tétranyques. Il faut le lâcher très tôt sur foyers repérés et renouveler les apports de façon rapprochée afin de rompre le cycle des ravageurs et optimiser ainsi l'action prédatrice de cet auxiliaire de choc.

Le « coureur de fond » bien au point

En revanche N. californicus a bien joué son rôle avec seulement deux lâchers sous sa présentation Spical Plus. Celle-ci, avec sa libération lente des auxiliaires, permet une répartition homogène et une bonne dispersion des acariens prédateurs sur le long terme.

Les phytoséiides assurent un travail de fond et laissent ainsi aux producteurs davantage de marge de manœuvre pour réagir face aux ravageurs. Ce nouveau conditionnement a été récompensé en obtenant une citation au Sival 2011.

À noter que, avec la réduction des traitements phytosanitaires permise par la mise en œuvre de la PBI, les horticulteurs sont dans la démarche promue par le plan écophyto 2018.

<p>* Koppert France, 147, avenue des Banquets. 84300 Cavaillon. info@koppert.fr</p>

Figure 1 - Évolution de la population d'acariens ravageurs T. urticae et de l'auxiliaire Neosieulus californicus sur Choisya ternata.

Figure 2 - Essai gerbera 2010 : modalité conventionnelle, dynamique des populations de tétranyques en % de fréquence d'attaque et par classe d'intensité de dégâts (N.B. comptages d'auxiliaires effectués avec comme résultat 0 auxiliaire/feuille).

Figure 3 - Essai gerbera 2010 : modalité PBI, dynamique des populations de tétranyques en % de fréquence d'attaque et par classe d'intensité de dégâts, nombre moyen d'auxiliaires par feuille.

Tableau 2 - Essai Gerbera 2010 : récapitulatif des observations sur feuilles.

Tableau 1 - Essai gerbera 2010. Traitements acaricides et insecticides dans la modalité 2 (conventionnelle).

Remerciements

Au partenaire Arexhor Ile-de-France-Haute-Normandie, au producteur qui nous a permis de suivre la culture de gerbera et à Jean-Casimir Moussa pour son travail de fin d'études de Master 2.

Résumé

La PBI à l'aide d'auxiliaires, notamment l'acarien prédateur Neoseiulus californicus, a été testée contre l'acarien ravageur Tetranychus urticae (tetranyque tisserand) en production florale de choisya (en pots) et gerbera (fleurs coupées).

Dans un essai sur choisya en 2009, des lâchers répétés de N. californicus en vrac (4 lâchers préventifs et 1 curatif) ont montré une bonne efficacité : qualité des plantes (état sanitaire et aspect esthétique) supérieure à celle obtenue en conventionnel avec 2 traitements acaricides.

Dans un essai sur gerbera en 2010, 2 lâchers de N. californicus en sachets d'élevage à libération lente (présentation Spical Plus), dont un très précoce, combinés à 2 apports de P. persimilis (peu efficaces, rythme des lâchers à revoir) et 3 traitements acaricides dont un seul généralisé ont abouti au même résultat final (fleurs commercialisables) que 9 traitements conventionnels (8 acaricides et un mixte acaricide-insecticide) généralisés.

Mots-clés : cultures ornementales, PBI, protection biologique intégrée, choisya, gerbera, acariens ravageurs, Tetranychus urticae, PBI, cultures ornementales, Neoseiulus californicus, Phytoseiulus persimilis, Spical Plus, Spidex.

L'essentiel de l'offre

Voir aussi :