Marion Guillou a remis le 11 juin le rapport sur l'agro-écologie que lui avait commandé le MAAF. À noter :
- « Pas de prêt à porter » (termes de la synthèse du rapport). Il n'y a pas de recette unique mais une diversité de modèles et systèmes d'exploitation adaptés aux contextes locaux. C'est dans la ligne du « s » d'« Agricultures, produisons autrement », thème de la conférence du 18 décembre dernier(1).
– Il faut des références techniques, qu'elles soient à créer par la recherche (le rapport met en avant le GIS(2) Relance agronomique) ou à dénicher sur le terrain. Et aussi de formation.
– Des expériences réussies, il y en a, c'est à capitaliser. Mais citons la synthèse : « La capitalisation des expériences et la formation sont deux conditions nécessaires pour assurer la transition agro-écologique, elles ne seront pas suffisantes. » Il faudra « des mécanismes incitatifs ».
– Certaines évolutions seront efficaces si mises en œuvre collectivement, il faut donc « encourager les collectifs d'agriculteurs au sein des GIEE(3), ainsi que l'amont et l'aval des exploitations et les acteurs des territoires ».
<p>(1) Agro-écologie, quel « produire autrement » ? Phytoma n° 660 de janvier 2013, p. 4.</p> <p>(2) Groupement d'intérêt scientifique.</p> <p>(3) Groupement d'intérêt économique et environnemental. Un des éléments de la future loi d'avenir agricole.</p>