Dispositif expérimental 2012 à l'Astredhor Loire-Bretagne. Photo 1 : Phase de production des plants. Photo 2 : Suivi de l'état sanitaire après repiquage en pleine terre sous tunnel. Photos : Stepp Bretagne
Dispositif expérimental 2013 à l'Astredhor Seine-Manche. Photo 3 : phase de production Photo 4 : suivi de la culture en massif de plein air. Photos : Astredhor Seine-Manche
Le mildiou de l'impatiens, dont l'agent responsable est Plasmopara obducens, est une maladie qui a pris beaucoup d'ampleur ces dernières années. Il cause d'importants dégâts en serres de production et en espaces verts.
Ce qu'on savait déjà à propos de ce mildiou
Maladie mondiale
Cette maladie connaît aujourd'hui une dispersion mondiale (Jones et al., 2009). Elle est actuellement présente dans différents pays d'Europe, en particulier en Europe du Nord, de l'Est et au Royaume-Uni où une première épidémie a eu lieu en 2003.
En France, les premiers dégâts notables ont été constatés à partir de 2007.
Agent pathogène, hôtes, symptômes
Plasmopara obducens appartient au groupe des oomycètes, longtemps classés comme des champignons mais en fait plus proche de certaines algues.
Certaines de leurs propriétés biologiques telles que la mobilité des spores ou la présence d'une paroi cellulosique ainsi que le séquençage de tout ou partie de leur génome ont permis de les distinguer des véritables champignons. Plusieurs souches de P. obducen s ont été génétiquement caractérisées (Leclerc et al., 2000).
Ce pathogène a la capacité d'infecter la majorité des espèces du genre Impatiens, aussi bien cultivées (Impatiens walleriana et I. balsamina) que sauvages (I. noli-tangere, I. capensis, I. parviflora et I. glandulifera).
Les symptômes caractéristiques sont un enroulement et une déformation des feuilles avec un jaunissement de la face supérieure et la présence d'un duvet blanchâtre à grisâtre sur la face inférieure.
Les plantes infectées paraissent rabougries, dégarnies suite à une chute importante des feuilles, et présentent une floribondité faible.
Ces symptômes apparaissent en général une à deux semaines après l'infection. Si les conditions sont défavorables au développement du pathogène, des plantes infectées peuvent ne présenter aucun symptôme (fiche technique Astredhor-Val'hor, 2012).
Un cycle en deux phases
Le cycle de reproduction du mildiou se décompose en deux phases, l'une sexuée en hiver et l'autre asexuée du printemps à l'automne.
La reproduction sexuée, qui débute juste avant la période froide, permet la production d'oospores, organes capables de se conserver dans le sol ou dans des débris végétaux. L'oospore possède une durée de vie très longue (plus de 10 ans) et peut résister à des conditions climatiques extrêmes (alternances de gel).
Au printemps, ces oospores germent sous l'influence de composés spécifiques provenant d'exsudats racinaires. La germination permettra de former, suivant les conditions du sol rencontrées dans le sol, soit un sporange qui délivrera des zoospores à maturité, soit un hyphe mycélien.
Si la germination a donné un sporange, celui-ci va se différencier et libérer des zoospores. Ces unités flagellées (donc mobiles) sont les unités infectieuses attirées par chimiotactisme vers les racines hôtes (Impatiens). Un sporange peut donner plusieurs centaines de zoospores. La sporulation est dépendante de l'hygrométrie (85-90 %) mais aussi de la température (plus faible au-dessous de 15 °C par exemple).
Lorsque les zoospores ont atteint leurs cibles, elles vont d'abord s'enkyster (perte du flagelle) puis germer au bout de 30 à 40 minutes grâce au calcium et aux nutriments libérés par la plante (Deacon & Saxena, 1998). Afin de favoriser la pénétration, le mycélium initial est fin, environ 4 μm. Il se développe rapidement dans les tissus en absorbant les nutriments de manière intercellulaire puis intracellulaire.
Le mode de dissémination explique l'expansion
L'expansion rapide de la maladie est directement liée au mode de dissémination de P. obducens. Celle-ci a lieu par l'intermédiaire des sporanges et des zoospores qui vont transiter de plante à plante via le vent, l'eau libre (éclaboussures, arrosages...) mais aussi via l'humidité présente à la surface des feuilles. Après plusieurs jours en conditions favorables, l'oomycète va produire des sporangiophores qui se développent sur la face abaxiale (apparition d'une forme duveteuse blanche), et qui vont eux-mêmes pouvoir produire des oospores et/ou des zoospores (Jones et al., 2009 ; Zurko, 2012 Klopmeyer et Warfield 2011).
Où en est la lutte ?
À la demande de l'interprofession Val'hor et des professionnels adhérents de l'institut technique Astredhor, des programmes d'envergure régionale et nationale ont été mis en place en vue de rechercher des solutions efficaces à cette maladie.
Actuellement, trois spécialités sont autorisées pour lutter contre le mildiou en cultures florales. Il s'agit de Folio Pro (chlorothalonil + metalaxyl-M), Ortiva Gold (azoxystrobine) et Ranman Top (cyazofamid) plus récemment homologué.
Sachant que P. obducens peut rapidement développer des résistances (Tilley 2011 a et b), de nouveaux produits en cours d'homologation ont été expérimentés en phase production et après plantation en massif dans l'espoir d'obtenir de nouvelles extensions d'usage.
Certains résultats de travaux d'expérimentations réalisés notamment par l'Astredhor Seine-Manche et l'Astredhor Loire-Bretagne agrémentés des résultats d'essais d'autres instituts ou firmes phytosanitaires sont présentés ci-dessous.
Deux essais réalisés
Des blocs et des REP
Deux essais sont ici présentés. Les produits expérimentés sont encore pour beaucoup d'entre eux en cours d'examen avant autorisation, aussi les protocoles appliqués respectent les procédures BPE (bonnes pratiques d'expérimentation). Le premier essai a été réalisé à la Stepp Bretagne, une des stations de l'Astredhor Loire-Bretagne en 2012.
Le second s'est déroulé chez un producteur d'Île-de-France adhérent d'Astredhor Seine-Manche en 2013.
Les essais ont été réalisés en blocs randomisés avec 3 à 4 répétitions, sans inoculation artificielle.
Essai 2012
Le premier essai a permis de comparer les réponses de deux variétés d'Impatiens walleriana (Campos rose, et Campos violet) et 6 modalités de traitements alternant des modalités chimiques, soit seules soit avec des produits phytostimulants à action directe ou indirecte sur les mécanismes de défense des plantes (SDP, stimulateur de défense des plantes).
Ces produits phytostimulants, à base de phosphite essentiellement, sont encore en cours d'examen avant autorisation sur mildiou des cultures florales. Leurs noms ne peuvent donc être communiqués.
Les modalités sont décrites dans le Tableau 1.
Ces traitements ont été effectués en phase de production : 4 applications à 10 jours d'intervalle.
Après la phase de production (photo 1), les plantes sont ensuite repiquées en pleine terre sous un tunnel biocompostable (photo 2). La plantation a eu lieu le 25 juillet.
Essai 2013
Le second essai a comparé 10 modalités de traitement et un témoin non traité (Tableau 2). Il a commencé en phase de production (photo 3) et continué en massif (photo 4). Trois modalités sont en cours d'examen avant extension d'usage (issues du programme national Astredhor) et donc non encore autorisées, et deux modalités sont en statut privé. Le nom de ces produits ne pourra être mentionné.
Variables mesurées
Les variables mesurées sur les deux essais évaluent l'effet des traitements sur le développement et l'aspect esthétique de la plante :
– Sélectivité des traitements (phytotoxicité) ;
– Évaluation de la valeur esthétique. Il y a 5 indices allant de 1 (= chute totale de feuilles, floribondité <10 %) à 5 (pas ou très peu de chute de feuilles, floribondité >50 % toutes les semaines ;
– Évaluation de la sévérité de la maladie : 6 indices, de 0 (pas de symptôme) à 5 (plante morte) ; formule du pourcentage de sévérité (% DS, Disease Severity) : (nclass 0*0 % + nclass 1*25 % + nclass 2*50 % + nclass 3*75 % + nclass 4*100 % + nclass 5*100 %)/n plants par lot.
– Évaluations sur chaque plante à deux dates à deux-trois semaines d'intervalle.
– Première date d'évaluation au début de l'apparition des symptômes.
Résultats en 2012
Certains produits testés ont un effet retardateur
Pour la variété Campos rose, les différentes modalités de traitements n'ont pas protégé les plantes de la maladie (Figure 1). Quasiment toutes les modalités présentaient plus de 80 % de plantes infectées dès la première notation le 23 août.
Seule la modalité M1 (alternance Ortiva Gold et Folio Pro) semble montrer un effet retardateur sur le développement de la maladie. Aucune plante n'était atteinte lors de la première notation (23/08/2012). Mais dès la seconde (31/08/2012) les plantes de cette modalité étaient atteintes à plus de 70 % et en fin d'essai (12/09/2012), elles étaient toutes à plus de 90 %.
La variété Campos violet se comporte un peu différemment (Figure 2). Ici, les modalités M2 et M4 ne semblent n'avoir aucun effet sur la maladie : du début à la fin de l'essai la sévérité des symptômes pour ces modalités est proche de 100 % comme dans le témoin (modalité M6). En revanche pour les modalités M1 (alternance Ortiva Gold-Folio Pro), mais aussi M3 (alternance Ortiva Gold-Phytostimulant 2) et M5 (Inssimo), on voit un léger effet retardateur de l'apparition de la maladie. Les pourcentages de sévérité sont compris entre 60 et 70 % à la première notation et à près de 80 % à la deuxième. Ce n'est qu'après la troisième notation que toutes les plantes sont atteintes à 100 % quelle que soit la modalité.
Des résultats en valeur esthétique
Concernant les valeurs esthétiques des Impatiens attribuées à chacune des plantes de chaque modalité, celles-ci diminuent fortement au cours de l'essai et ceci quelle que soit la variété (Figure 3 et 4).
À la première notation (23/08), les notes sont considérées comme correctes (entre 3,5 et 5). Mais dès la deuxième notation, les notes esthétiques diminuent pour être comprises entre 2 et 2,5 pour la variété Campos rose et entre 3 et 3,5 pour Campos violet jusqu'à avoisiner la valeur de 1 en fin d'essai (plante pas morte mais dont seules restent les tiges).
Aussi, seule la modalité M1 permet apparemment aux plantes de résister un peu plus longtemps sur le plan esthétique.
En effet, pour les trois premières notations, les moyennes de valeurs esthétiques restent stables autour de 4,5 et c'est seulement à la quatrième notation que cette moyenne commence à diminuer pour atteindre 3,5 pour la variété Campos rose et près de 4 pour Campos violet (ce qui est encore une note correcte) en fin d'essai.
En 2013
Effets précocité et compacité en production
Pour ce second essai mis en place par Astredhor Seine-Manche au sein d'une des entreprises adhérentes (Ets Vion à Faremoutiers), la phase en production s'est achevée fin juin avec une série de trois traitements par modalité, excepté pour la modalité « usage mineur 1 » (UM1), où les traitements en production n'ont pu être réalisés.
Durant cette phase production, la maladie ne s'est pas manifestée. Aussi les résultats obtenus portent sur l'aspect sélectivité/phytotoxicité et les effets sur la hauteur des plants et la précocité de floraison de neuf traitements comparés.
Il a été constaté un effet des traitements sur la croissance des plantes et la précocité de floraison. Les modalités traitées ont des dates de floraison équivalentes ou plus précoces que celles des témoins :
– précocité équivalente au témoin pour Forum PM et Ortiva Gold, avec des plantes plus allongées que celles des autres modalités y compris le témoin ;
– floraison précoce par rapport au témoin pour les produits usage mineur 2 et 3, la modalité privée de Syngenta, l'Éperon Pépite, le Ranman Top et le Folio Pro ;
– floraison très précoce par rapport au témoin pour la modalité privée de Compo. C'est aussi celle qui a les plantes les plus compactes.
Résultats en massif
L'essai s'est poursuivi durant la période estivale pour déterminer l'effet des produits sur l'apparition de la maladie.
La plantation en massif a eu lieu le 28/06/2013. Chaque modalité est subdivisée en deux. Une partie des plantes ayant été traitée en production est laissée comme témoin « non traité en massif », l'autre est à nouveau traitée préventivement (trois traitements, les 28/06, 11/07 et 25/07).
Les résultats montrent que :
– Aucune des applications en production n'a retardé le déclenchement de la maladie en massif : la maladie s'est déclarée en même temps (le 23/08) dans ces « traités en production, témoins non traités en massif » que dans le témoin jamais traité ; c'est lié au fait que la maladie s'est manifestée tardivement, après la fin du délai de rémanence des produits.
– Certains produits appliqués en massif, ont eu un effet retardateur de la maladie.
– Les traitements diminuent la gravité de la maladie, avec différences significatives entre produits et, pour chacun, entre modalités traitées ou non en massif (Figure 5).
Ainsi, Folio Pro et Éperon Pépite ressortent comme les plus intéressants dans cet essai, suivis par Ortiva Gold et le produit UM3. Ce résultat est à nuancer pour les trois premiers. En effet, les hasards de randomisation ont fait que ces modalités étaient situées dans la partie du massif atteinte le plus tard.
Forum PM vient ensuite, suivi des autres modalités équivalentes entre elles mais différentes du témoin.
Quels enseignements en tirer ?
Ce qu'on peut faire avec les produits autorisés aujourd'hui
L'essai mené par Astredhor Loire-Bretagne en 2012 nous indique que, parmi les produits autorisés testés, l'alternance des fongicides Ortiva Gold-Folio Pro est la meilleure stratégie pour lutter contre P. obducens.
En effet, elle permet d'obtenir un effet retardateur sur la propagation du pathogène et de garder une valeur esthétique plutôt correcte jusqu'en fin d'essai.
Il faut également retenir un effet variétal. La variété Campos violet a un effet retardateur par rapport à la variété Campos rose. Sur Campos violet, l'attaque est moins importante et on observe un effet retardateur de phytostimulants (Phytostimulant 2) et/ou SDP (Inssimo).
Reste que, quelle que soit la solution ou l'alternance proposée, aucune ne s'avère satisfaisante pour empêcher la maladie de se développer.
Cohérence avec des résultats obtenus ailleurs
Des essais réalisés par la Fredon IDF en 2012 (comm. B. Huguet, 2012) confirment que l'association chlorothalonil/métalaxyl M (Folio Pro) est le produit présentant les meilleurs résultats (39 % de feuilles atteintes contre 99 % pour le témoin).
Cet essai montre également la limite d'autres solutions chimiques qui ne permettent pas de contrôler la propagation du pathogène (cas du cymoxanil + famoxadone ou dimétomorphe + pyraclostrobine, n'obtenant que 5 à 7 % de feuilles saines).
Des essais comparables menés par Bäll Horticultural Company aux USA en 2011 (photo 8) montrent que le phosphite de potassium ainsi que le phosphonate de potassium (famille des phosphonates) permettent un contrôle aussi efficace que certaines références chimiques. Des pistes à envisager (à tester avant extensions d'emploi).
Selon d'autres travaux réalisés par Bäll et Syngenta, les traitements avec le fluopicolide montrent une bonne efficacité contre la propagation du mildiou de l'impatiens.
Des résultats similaires sont obtenus avec les matières actives suivantes : fénamidone, azoxystrobine, ametoctradine + dimétomorphe, pyraclostrobine + boscalide, mancozèbe, cyazofamide, dimétomorphe et potassium phosphate. Les plus efficaces sont le dimétomorphe, la fénamidone et le fluopicolide. À l'inverse, le fosétyl-aluminium n'a été que moyennement intéressant et le métalaxyl-M seul n'a pas montré d'efficacité.
Conclusion
Les traitements en alternance Ortiva Gold et Folio Pro sont ceux qui, pour le moment, offrent les meilleurs résultats en retardant la maladie. Mais aucun produit ne s'avère totalement efficace dans le cadre de l'essai mené par Astredhor Loire-Bretagne.
Le facteur variétal est à prendre en compte. La variété Campos violet montre un léger effet retardateur de l'apparition des symptômes de la maladie par rapport à Campos rose.
Pour cette variété moins sensible, un effet des traitements Ortiva Gold/Phytostimulant 2, et Inssimo a été observé. Mais seule la modalité Ortiva Gold/Folio Pro permet de maintenir durablement la valeur esthétique des Impatiens au cours de l'essai. Cet essai a montré la rémanence de produits appliqués en phase de production car aucun traitement n'a été effectué ensuite en massif. Il est possible que la poursuite des traitements en massif aurait permis de diminuer les dégâts. Durant le second essai, mené par Astredhor Seine-Manche, de nouvelles molécules en cours d'homologation ont été testées en plus des produits déjà autorisés. D'une part, on a noté des différences de développement végétatif aérien et de précocité de floraison. En particulier, les plantes sont plus compactes et précoces pour la modalité de Compo. Au contraire les modalités Forum PM et Ortiva Gold sont plus tardives que les autres modalités traitées et plus allongées qu'elles et que le témoin.
Les traitements en massif ont montré un effet sur l'apparition de la maladie. Leurs résultats confirment l'intérêt des produits associant le méfénoxam (= métalaxyl-M) à un produit de contact, chlorothalonil ou mancozèbe (Folio Pro et Éperon Pépite respectivement). L'azoxystrobine (Ortiva Gold) et un produit de BASF sont prometteurs. Un essai du même type a été reconduit par l'Astredhor Seine-Manche en 2014 pour affiner ces résultats, en particulier les possibilités d'alternance de produits différents.
Essai en 2012 : cinq outils de lutte comparés à un témoin
Fig. 1 : Maladie sur Campos rose
Représentation de la sévérité des symptômes sur la variété d'Impatiens Campos rose.
Fig. 2 : Maladie sur Campos violet
Représentation de la sévérité des symptômes sur la variété d'Impatiens Campos violet.
Fig. 3 : Esthétique de Campos rose
Moyenne des notes données à la valeur esthétique de la variété d'Impatiens Campos rose en fonction des modalités testées et des différentes notations réalisées.
Fig. 4 : ... Et de Campos violet
Moyenne des notes données à la valeur esthétique de la variété d'Impatiens Campos violet en fonction des modalités testées et des différentes notations réalisées.
Les fongicides Ortiva Gold et Folio Pro sont à base respectivement d'azoxystrobine et de chlorothalonil + métalaxyl-M. Le stimulateur des défenses naturelles des plantes (SDN ou SDP) Inssimo est à base d'acibenzolar-méthyl.
Fig. 5 : Symptômes de mildiou en fin d'essai 2013 le 19/09
Pour chaque produit testé, les parcelles traitées en production puis en massif (dernier traitement le 25/07, un mois avant les premiers symptômes notés dans les témoins) ont une note de symptôme systématiquement plus faible, donc un meilleur état sanitaire que celles traitées seulement en phase production (avant le 28/06). Ceci dit, même ces dernières sont moins touchées que le témoin en fin d'essai. À noter : les modalités Folio Pro et Éperon Pépite obtiennent les meilleurs résultats, suivies d'Ortiva Gold et UM3.