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DOSSIER - Biocontrôle

Biocontrôle en grandes cultures : les freins et les motivations

CHARLOTTE CENIER*, APOLLINE COLLET* ET ANTOINE PINEAU* - Phytoma - n°692 - mars 2016 - page 26

Deux enquêtes ont été menées auprès de 718 agriculteurs et 380 conseillers. Bilan : le biocontrôle peut s'y développer sous réserve de desserrer quelques freins.
L'usage des produits de biocontrôle est voué à se développer en grandes cultures, comme celle du maïs avec les trichogrammes. Photo : Pixabay

L'usage des produits de biocontrôle est voué à se développer en grandes cultures, comme celle du maïs avec les trichogrammes. Photo : Pixabay

Au début de l'enquête, deux produits de biocontrôle (à base de C. minitans et de phosphate ferrique) étaient utilisables sur colza, ce qui est peu.  Photo : Pixabay

Au début de l'enquête, deux produits de biocontrôle (à base de C. minitans et de phosphate ferrique) étaient utilisables sur colza, ce qui est peu. Photo : Pixabay

Le biocontrôle en grandes cultures, comment est-il perçu sur le terrain ? Quels sont les freins mais aussi les motivations à son adoption ?

AgroSolutions, filiale experte conseil d'InVivo, a mené l'enquête.

Contexte et enjeux

Le biocontrôle vise 15 % de la protection des plantes en 2018

Les solutions de biocontrôle, agents et produits utilisant des mécanismes naturels contre les ennemis des cultures, apparaissent comme un complément, voire une alternative aux produits phytosanitaires utilisés pour la protection des cultures.

Compte tenu des attentes des agriculteurs et des consommateurs pour des produits plus sains et plus sûrs pour l'environnement et la santé, les produits de biocontrôle sont appelés à se développer.

Plusieurs textes réglementaires les intègrent comme une des solutions d'avenir (voir Encadré 1).

Selon IBMA (International Biocontrol Manufacturers Association), la part du biocontrôle serait aujourd'hui de 5 % du marché français de la protection des plantes et vise 15 % d'ici 2018 (IBMA, 2014).

Grandes cultures et biocontrôle

Il semble que la méconnaissance des modalités d'utilisation de ces solutions en protection des grandes cultures représente un frein à leur développement et à leur adoption par les agriculteurs (MAAF, 2013).

Mais s'agit-il du seul frein ? Et qu'est-ce qui pourra motiver les agriculteurs à adopter ces solutions ? Dans le cadre du projet B-Motived (voir Encadré 2), deux enquêtes visant la compréhension des freins et des motivations à l'utilisation des produits de biocontrôle ont été réalisées chez les agriculteurs et chez les conseillers.

En effet, la compréhension de la propension à l'utilisation de ces produits auprès des agriculteurs est indispensable pour accélérer l'adoption et la diffusion des méthodes alternatives de réduction de produits phytosanitaires.

De plus, les conseillers jouent un rôle primordial dans l'accompagnement des agriculteurs au changement. L'analyse de leur perception est un moyen pour faciliter une large diffusion auprès des agriculteurs.

Deux questionnaires adressés à des agriculteurs et à des conseillers

Ainsi, deux enquêtes ont été proposées aux responsables techniques des coopératives adhérentes à InVivo en mai 2014, l'une à destination des agriculteurs et l'autre à destination des conseillers.

Ces enquêtes réalisées auprès de 718 agriculteurs et 380 conseillers (Figure 1) ont été menées par les ingénieurs de coopératives ou par InCS, un prestataire spécialiste des questions agricoles.

Les questionnaires agriculteurs et conseillers présentaient quatre parties :

- les renseignements propres à l'agriculteur ou au conseiller ;

- l'utilisation ou la recommandation des produits ;

- les conditions d'utilisation ou de recommandation (dose, positionnement, association avec un produit phytosanitaire...) ;

- les motivations et les freins à l'utilisation ou à la recommandation de ces produits.

Un intérêt partagé

Point commun entre agriculteurs et conseillers

Les premiers résultats de ces enquêtes montrent une bonne réceptivité des agriculteurs et conseillers aux produits de biocontrôle. En effet, 75 % des agriculteurs et 89 % des conseillers interrogés se disent intéressés par ces produits. Ces deux populations sont avant tout sensibles aux meilleurs profils environnemental et sanitaire des produits de biocontrôle (Figure 2, page suivante).

Les produits de biocontrôle vus par les agriculteurs

L'intérêt diffère selon l'âge, le type d'exploitation et la surface

Les agriculteurs intéressés par les produits de biocontrôle sont relativement jeunes (moins de 35 ans ou d'âge compris entre 46 et 55 ans), dont l'exploitation est de type « grandes cultures » et dont la SAU est importante (entre 101 et 300 ha).

Par opposition, les agriculteurs non intéressés sont plutôt des agriculteurs âgés (56 ans et plus) avec une exploitation inférieure à 100 ha et ayant un niveau d'étude de type certificat d'étude, BEP/CAP ou baccalauréat.

Une quasi-cohérence avec l'utilisation

Le profil des agriculteurs utilisateurs rejoint le profil des agriculteurs intéressés par les produits de biocontrôle. Il existe une exception, celle des agriculteurs dont l'exploitation est de type « polyculture-élevage » et dont la SAU est élevée (> 300 ha) : bien qu'intéressés, ils ne sont pas utilisateurs de ces solutions alternatives.

Ces résultats sont en accord avec la littérature, où il a été montré que l'âge de l'agriculteur est un aspect important dans les études qualitatives relatives au changement en agriculture (Acka et al., 2006).

Ainsi, Van Eeden et Korsten (2013) ont démontré que les agriculteurs d'âge compris entre 20 et 40 ans étaient les plus ouverts à une approche de gestion biologique des maladies, par opposition à des agriculteurs de plus de 40 ans qui sont moins enclins à l'utiliser. On peut supposer que les agriculteurs âgés ont davantage confiance dans des méthodes plus traditionnelles de contrôle des maladies (celles qu'ils ont toujours connues) et/ou de la réticence au changement.

Raisons de l'intérêt, motivations et freins concernant l'utilisation

Par ailleurs, l'intérêt des agriculteurs pour les produits de biocontrôle est principalement motivé par le fait qu'ils présentent un bon profil environnemental. Cependant, la réduction des produits phytosanitaires et la sûreté pour l'utilisateur et pour le consommateur sont également des avantages auxquels les agriculteurs sont sensibles (Figure 2).

En termes d'utilisation, la recommandation par le conseiller est la motivation principale. Elle est suivie par l'efficacité des produits de biocontrôle et la réduction de l'utilisation de produits phytosanitaires. La soumission à un cahier des charges ou la recommandation par un autre agriculteur ressortent en dernier (Figure 3).

À l'inverse, le principal frein à l'utilisation de produits de biocontrôle chez les agriculteurs est que la solution n'est pas jugée adaptée aux problématiques. Par ailleurs, les produits de biocontrôle sont également considérés comme n'étant pas assez connus (Figure 4, page suivante).

Les produits de biocontrôle vus par les conseillers cultures

Concernant l'intérêt

De même que pour les agriculteurs, ce sont plutôt les jeunes conseillers qui sont intéressés par les produits de biocontrôle (âgés de 36 à 55 ans avec une expérience comprise entre 10 et 31 ans). À l'inverse, les conseillers non intéressés sont âgés de plus de 55 ans et ont plus d'expérience.

On constate que l'intérêt pour les produits de biocontrôle est plus fort chez des profils techniques. Ceci rejoint l'expertise d'Aubertot et al. (2005) qui ont montré que la prescription en matière de protection des cultures est affaire de spécialistes.

En termes de recommandation

Les produits de biocontrôle sont recommandés pour leur efficacité et leur capacité à diminuer le recours aux produits phytosanitaires (Figure 3). En ce sens, le message phare du plan Écophyto quant à l'utilisation du biocontrôle comme facteur de réduction de l'usage des produits phytosanitaires apparaît comme bien diffusé chez les conseillers.

Le principal frein à la recommandation de produits de biocontrôle par les conseillers est, là aussi, que la solution n'est pas jugée adaptée aux problématiques. Les produits de biocontrôle sont également jugés comme ne valorisant pas la récolte (Figure 4).

Discussion et conclusion

Deux professions réceptives, surtout chez les plus jeunes

Ces enquêtes montrent que la majorité des agriculteurs et des conseillers interrogés sont intéressés par les produits de biocontrôle. La profession agricole est donc, dans son ensemble, plutôt réceptive à un changement de pratiques particulièrement via les produits de biocontrôle.

Par ailleurs, on constate que les jeunes agriculteurs et conseillers sont plus intéressés et enclins à l'utilisation/recommandation des produits de biocontrôle.

L'enseignement et la formation agricole ont donc un rôle important à jouer dans le développement des produits de biocontrôle.

Inadéquation entre l'offre et la demande

Les solutions de biocontrôle sont jugées comme n'étant pas adaptées aux problématiques, aussi bien par les agriculteurs que par les conseillers. De fait, il existe sur le marché actuel peu de solutions de biocontrôle utilisables en grandes cultures.

De plus, selon Herth (2011), 45 % des doses de produits phytosanitaires épandues en 2008-2009 concernaient des herbicides, 37 % des fongicides, 11 % des insecticides et 7 % pour les autres usages (régulateurs, molluscicides, etc.).

Or à l'heure actuelle, les principaux produits de biocontrôle disponibles en grandes cultures ne concernent que la lutte contre les ravageurs (insectes, limaces) et les pathogènes (champignons). Il y a donc une inadéquation actuelle entre l'offre et la demande qui pourrait expliquer le principal frein identifié dans notre étude.

Vers une meilleure information

Les solutions de biocontrôle sont également jugées comme insuffisamment connues, tant par les agriculteurs que par les conseillers.

L'accord-cadre du MAAF prévoit à ce titre une section visant à mieux informer les professionnels et à suivre le développement de ces usages (MAAF, 2011).

Elle pourrait ainsi offrir une réponse face à ce constat. Le projet B-Motived, qui comportait également des actions de communication (conférences de presse, guides d'enseignement, posters, présentations interactives, plaquettes de communication...) sur les produits de biocontrôle auprès des agriculteurs et des conseillers cultures des coopératives, a ainsi permis d'améliorer leurs connaissances sur le terrain.

Les firmes ont également un rôle à jouer pour communiquer et informer les agriculteurs et les conseillers des segments couverts à ce jour par les produits de biocontrôle en grandes cultures.

Manque d'implication des filières : un frein qui pourrait se desserrer ?

Par ailleurs, la soumission à un cahier des charges ne semble pas expliquer l'intérêt ou l'utilisation de produits de biocontrôle chez les agriculteurs.

Ainsi, actuellement, la filière aval n'influence pas la propension à l'utilisation de produits de biocontrôle chez les agriculteurs conventionnels.

À l'avenir, l'implication des filières dans la recommandation de ces produits dans les cahiers des charges des cultures sous contrat pourrait devenir un levier pour développer leur utilisation en grandes cultures.

Acquérir des références économiques

Enfin, chez les conseillers, les produits de biocontrôle sont jugés comme ne valorisant pas mieux la récolte et n'étant pas rentables. Il est donc nécessaire d'acquérir des références économiques pour valider ou infirmer ces freins.

Si une baisse de rentabilité des programmes biocontrôle par rapport aux programmes conventionnels est avérée, des propositions devront être avancées par les différents acteurs (coopératives, fournisseurs, filières, ministères, etc.) pour que les agriculteurs n'aient pas à prendre à leur charge ce surcoût financier. Sans cela, la diffusion des produits de biocontrôle en grandes cultures et à grande échelle semble difficile.

La prescription est l'élément majeur

Positionnées en amont et en aval de l'exploitation agricole, les coopératives ont un rôle essentiel à jouer en matière d'innovation et d'accompagnement du changement.

Elles sont incontournables pour assurer la diffusion et la propagation du progrès technique et des bonnes pratiques phytosanitaires auprès du plus grand nombre d'exploitations agricoles.

Le conseiller cultures a une fonction primordiale, car même si l'agriculteur reste le décideur final des solutions mises en oeuvre sur son exploitation, les solutions co-construites avec lui et l'appui d'outils d'aide à la décision vont impacter la performance économique et écologique de son exploitation.

À noter que dans cette étude, l'utilisation des produits par les agriculteurs est très fortement influencée par la recommandation du conseiller. Ce dernier permettra de faciliter le déploiement des produits de biocontrôle sur le terrain.

Ceci réaffirme l'expertise d'Aubertot et al. (2005) dans laquelle la prescription est l'élément majeur dans la décision de l'agriculteur en matière d'utilisation des produits phytosanitaires.

Fig. 1 : Répartition des enquêtes « conseiller » et « agriculteur »

Les enquêtes ont été réalisées :

- auprès d'agriculteurs menant des grandes cultures (céréales paille, maïs, colza, etc.), seules ou aux côtés d'élevage ou de cultures spécialisées ;

- auprès de techniciens de coopératives donnant des conseils concernant les grandes cultures.

Fig. 2 : Les raisons de l'intérêt sont multiples

Caractéristiques des produits de biocontrôle qui intéressent les agriculteurs et les conseillers. En général, chacun a plusieurs bonnes raisons d'être intéressé.

Fig. 3 : Palmarès des motivations

Raisons principales motivant l'utilisation des produits de biocontrôle par les agri-culteurs et la recommandation de tels produits par les conseillers. Noter l'importance du conseil pour l'agriculteur et de l'efficacité pour tous.

Fig. 4 : Freins : le manque d'adaptation d'abord

Freins principaux à l'utilisation ou à la recommandation des produits de biocontrôle. Il s'agit d'abord d'un manque d'adaptation aux problématiques, puis, pour les agriculteurs et selon eux, d'un déficit d'informations sur ces produits.

1 - Historique du contexte réglementaire

En avril 2011, un rapport de mission parlementaire a abouti à une feuille de route visant à encourager les agriculteurs à utiliser les produits de biocontrôle, promouvoir l'innovation pour le développement, favoriser la mise sur le marché et mieux informer les professionnels (Herth, 2011).

En octobre 2012, le biocontrôle a été intégré au plan Écophyto avec la signature d'un accord-cadre entre le ministère chargé de l'Agriculture et le ministère chargé de l'Écologie et du Développement durable, ainsi que vingt-trois partenaires (InVivo, Arvalis, Itepmai...).

Le 14 octobre 2014, paraissait la loi d'avenir agricole (datée du 13 octobre) qui définit le biocontrôle comme un outil de la protection intégrée et dont plusieurs dispositions lui sont favorables.

Enfin, en 2015, la volonté du gouvernement de « booster le biocontrôle » est réaffirmée au travers des recommandations du plan Écophyto 2.

2 - L'évaluation par le projet B-Motived

En décembre 2013, le ministère chargé de l'Agriculture a lancé un appel à manifestation d'intérêt pour participer à une expérimentation collective à grande échelle sur l'utilisation des produits de biocontrôle en grandes cultures.

Agrosolutions et cinquante-six coopératives ont répondu à cet appel sous le nom de B-Motived (Biocontrôle : MObilisation du réseau des coopéraTIves pour l'Expérimentation et la Diffusion).

Ce projet d'une durée de 18 mois (mars 2014 à septembre 2015) avait pour objectif d'évaluer les conditions de déploiement, les performances agro-éco-environnementales ainsi que les motivations et les freins à l'utilisation des produits de biocontrôle. Le projet portait sur quatre produits utilisés en grandes cultures : Vacciplant (laminarine, stimulateur des défenses naturelles des plantes principalement utilisé contre les maladies des céréales), Sluxx (phosphate ferrique, utilisé contre les limaces), Contans WG (Coniothyrium minitans, antisclérotinia) et le trichogramme (macro-organisme utilisé contre la pyrale du maïs).

Pour mener à bien ce projet, quatre actions techniques ont été conduites : des enquêtes agriculteurs/conseillers, des expérimentations en bandes couples, d'autres en microparcelles et enfin l'analyse d'historique d'essais.

REMERCIEMENTS

Nous remercions tous les agriculteurs et conseillers des coopératives Acolyance, Agrial, Arterris, Axéréal, Charentes Alliance, Comptoir agricole Hochfelden, CAPL 49, Caproga, Cavac, coopérative agricole d'Esternay, Corea Poitou Charentes, Dauphinoise, Dijon Céréales, EMC2, Euralis, Groupe Provence Service, InTerraPro, Lorca, Maïsadour, SCA Bonneval, Scael, Seine Yonne, Sèvre et Belle, Sicapa, Terrena, Terre Atlantique, Val Épi, Val de Gascogne, qui ont accepté de répondre aux enquêtes sur les produits de biocontrôle en grandes cultures.

RÉSUMÉ

CONTEXTE - À la suite d'un appel à projet sur le biocontrôle en grandes cultures, InVivo Agrosolutions et 56 coopératives adhérentes à InVivo ont lancé le projet B-motived. Un des volets du projet a été la réalisation d'une enquête.

ENQUÊTE - 718 agriculteurs et 380 conseillers ont été interrogés sur leur intérêt pour les produits de biocontrôle, leurs motivations pour les utiliser (côté agriculteurs) ou les conseiller (côté conseillers), et les freins à l'utilisation ou au conseil.

RÉSULTATS - L'intérêt pour le biocontrôle est fort, et davantage chez les plus jeunes (agriculteurs et conseillers) et les grandes exploitations (sauf polyculture élevage). Les raisons d'intérêt des agriculteurs et conseillers sont proches : profil environnemental, sécurité utilisateur et consommateur, réduction des phytos (produits phytopharmaceutiques) chimiques.

Les principales motivations d'utilisation sont l'efficacité et la réduction des phytos pour tous, précédées, pour les agriculteurs, par la recommandation du conseiller. Les principaux freins sont l'inadaptation aux problématiques, suivie par le manque d'information pour les agriculteurs et par le manque de valorisation de la récolte pour les conseillers.

MOTS-CLÉS - Biocontrôle, grandes cultures, enquête, B-Motived (Biocontrôle-Mobilisation du réseau des coopératives pour l'expérimentation et la diffusion), agriculteurs, conseillers, motivations, freins, phytos.

POUR EN SAVOIR PLUS

AUTEURS : *C. CENIER, *A. COLLET, *A. PINEAU, AgroSolutions 83, avenue de la Grande-Armée, 75782 Paris Cedex 16.

CONTACTS :

ccenier@agrosolutions.com

acollet@agrosolutions.com

BIBLIOGRAPHIE : - Acka H., Sayili M., Onen H., 2006. Factors affecting decision-making of farmers in weed management (case study of Tokat, Turkey). Journal of Plant Diseases and Protection, 709 - 715.

- Aubertot J.-N., Barbier J.-M., Carpentier A., Gril J.-J., Guichard L., Lucas P., Savary S., Savini I., Voltz M. (éditeurs), 2005. Pesticides, agriculture et environnement. Réduire l'utilisation des pesticides et limiter leurs impacts environnementaux. Expertise scientifique collective, synthèse du rapport, Inra et Cemagref. France, 64 p.

- Herth A., 2011. Le biocontrôle pour la protection des cultures : 15 recommandations pour soutenir les technologies vertes. Rapport au premier ministre François Fillon, 156 p.

- IBMA (International Biocontrol Manufacturers Association), 2014. Association française des fabricants de produits de biocontrôle. www.ibmafrance.com (consulté en octobre 2014).

- MAAF, 2011. Feuille de route biocontrôle. 3 p.

- MAAF, 2013. Appel à manifestation d'intérêt pour expérimenter un programme collectif d'utilisation de produits de biocontrôle en grandes cultures. 4 p.

- MAAF (ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt), 2014. Biocontrôle.

- http://agriculture.gouv.fr/Biocontrole (consulté en octobre 2014).

- Van Eeden M., Korsten L., 2013. Factors determining use of biological disease control measures by the avocado industry in South Africa. Crop Protection, 51, 7-13.

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