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DOSSIER

Se protéger des diptères sans prendre la mouche

VALÉRIE VIDRIL - Phytoma - n°740 - janvier 2021 - page 13

Elles sont vives et agaçantes au point de s'être immiscées dans notre vocabulaire. Mais lorsqu'il s'agit de protéger les cultures, il faut faire mouche. Une fois le ver dans le fruit, il est trop tard. Aussi, mieux vaut être fine mouche : à commencer par bien connaître ces adversaires, dont les introductions sur notre territoire se multiplient.
 Photo : Diptère - A. Taddei

Photo : Diptère - A. Taddei

Avec les échanges commerciaux mondiaux et le réchauffement climatique, il faut s'attendre à l'arrivée de nouveaux diptères exotiques nuisibles pour nos cultures.

Quelle mouche vous pique ?

p. 14, un ordre d'importance agronomique

À se focaliser sur les diptères nuisibles des cultures - 275 espèces réparties dans dix-neuf familles -, on en oublierait presque les mouches parasitoïdes ou prédatrices.

Vigilance aux frontières

p. 17, des conditions réunies pour l'invasion

Ces vingt dernières années, dix diptères ravageurs ont été introduits en France. D'autres espèces, notamment parmi les Tephritidae et Drosophilidae, sont à surveiller.

Mobilisation dans les vergers

p. 21, les solutions et pistes pour protéger le cerisier de la drosophile

Depuis son introduction en 2010, Drosophila suzukii met en péril les productions de cerises et petits fruits rouges. Outre une meilleure connaissance de l'insecte, les essais visent à combiner la lutte chimique avec d'autres méthodes : filets insect proof, barrières minérales, lutte biologique...

La lutte biologique

p. 25, bientôt un auxiliaire contre Drosophila suzukii ?

Au terme d'un parcours en différentes étapes pour identifier des auxiliaires potentiels, le parasitoïde Ganaspis cf. brasiliensis s'avère prometteur pour diminuer les populations de la drosophile à ailes tachetées.

La technique de l'insecte stérile (TIS)

p. 31, une méthode à l'étude pour lutter contre les mouches des fruits

La technique de l'insecte stérile fait l'objet de différents projets, notamment sur les espèces telles que Bactrocera dorsalis à La Réunion (manguiers), Ceratitis capitata en Corse (agrumes) et Drosophila suzukii en métropole.

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