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VIN : UNE EXPLOSION EN CHINE?

La vigne - n°76 - avril 1997 - page 0

La plupart des exportateurs français de vin lorgnent aujourd'hui vers la Chine. ' Sur plus d'un milliard de Chinois, quelque cinquante millions, soit l'équivalent de la population française, aurait un niveau de vie similaire au notre. S'ils se mettent à boire un peu de vin... ', estime, admiratif, un responsable. ' Il ne se passe pas un mois sans que l'on reçoive deux ou trois fax d'Asiatiques souhaitant acheter du vin, s'exclame un négociant bordelais pourtant peu présent dans cette partie du monde. N'importe quel petit importateur veut des containers entiers! C'est de la folie mais ils ne recherchent que le prix. ' D'après les chiffres de la FEVS, huit pays de la zone Asie (Chine, Corée, Japon, Hong-Kong, Malaisie, Singapour, Taïwan et Thailande) ont importé en 1996 pour 1,9 milliard de francs de vins français, le tout pour 575 000 hl, soit moins que le volume du Canada, par exemple. On est loin des chiffres des eaux-de-vie mais le potentiel est là : depuis 1994, la progression est de 32 % en volume et 45,5 % en valeur, surtout en Chine et à Hong-Kong.

La plupart des exportateurs français de vin lorgnent aujourd'hui vers la Chine. ' Sur plus d'un milliard de Chinois, quelque cinquante millions, soit l'équivalent de la population française, aurait un niveau de vie similaire au notre. S'ils se mettent à boire un peu de vin... ', estime, admiratif, un responsable. ' Il ne se passe pas un mois sans que l'on reçoive deux ou trois fax d'Asiatiques souhaitant acheter du vin, s'exclame un négociant bordelais pourtant peu présent dans cette partie du monde. N'importe quel petit importateur veut des containers entiers! C'est de la folie mais ils ne recherchent que le prix. ' D'après les chiffres de la FEVS, huit pays de la zone Asie (Chine, Corée, Japon, Hong-Kong, Malaisie, Singapour, Taïwan et Thailande) ont importé en 1996 pour 1,9 milliard de francs de vins français, le tout pour 575 000 hl, soit moins que le volume du Canada, par exemple. On est loin des chiffres des eaux-de-vie mais le potentiel est là : depuis 1994, la progression est de 32 % en volume et 45,5 % en valeur, surtout en Chine et à Hong-Kong.

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