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Des investissements en baisse

La vigne - n°85 - février 1998 - page 0

Un récent rapport de l'Onivins fait apparaître une diminution des dépenses publicitaires du secteur des vins tranquilles en 1996. Le média le plus utilisé reste la presse nationale, suivi de l'affichage.

Un récent rapport de l'Onivins fait apparaître une diminution des dépenses publicitaires du secteur des vins tranquilles en 1996. Le média le plus utilisé reste la presse nationale, suivi de l'affichage.

Secodip recense systématiquement l'ensemble des investissements publicitaires. Cela permet d'analyser l'évolution des dépenses par catégorie de médias et de financeurs.Pour le secteur des vins tranquilles, les médias concernés sont la presse nationale, la presse régionale et agricole, l'affichage et la radio. Sur le marché publicitaire français, la télévision occupe une place de plus en plus importante. Mais les annonceurs du secteur viticole n'ont pas accès à ce média du fait de la loi Evin mais aussi des prix très élevés.En 1996, les dépenses publicitaires, tous secteurs économiques et tous médias confondus, se sont élevées à 63,4 milliards de francs (soit une hausse de 6 % par rapport à 1995 et de 25 % par rapport à 1992). Toujours en 1996, les investissements publicitaires des vins tranquilles en France ont atteint 124 millions de francs. Cela représente ' 5,5 % du secteur des boissons et 11,5 % du secteur des boissons alcoolisées (vins tranquilles, champagnes, mousseux, bières, cidres, apéritifs, alcools, eaux-de-vie et liqueurs.) A titre de comparaison, en 1996, le secteur des bières a dépensé 358 MF et celui des eaux minérales 625 MF ', indique l'Onivins.Ces chiffres doivent être considérés avec prudence et plutôt à titre de comparaison qu'en valeur absolue. Ils découlent d'une estimation réalisée par Secodip en fonction des espaces occupés. Cela ne tient pas compte des éventuels rabais consentis aux annonceurs. ' En effet, indique un responsable interprofessionnel, un média peut consentir des remises allant jusqu'à 40 % selon l'importance du projet ou, par exemple, s'il s'agit d'une première annonce. 'La presse nationale reste le support le plus apprécié des annonceurs après avoir perdu un peu de terrain face à l'affichage (voir tableau). La somme des parts de marché de ces deux catégories se situe toujours entre 75 et 80 % du marché publicitaire des vins tranquilles. La radio a subi quant à elle une forte baisse tandis que la presse régionale et agricole retrouve son niveau de 1993. Au sein des investissements dans la presse, ce sont les magazines qui tiennent la première place avec plus de 62 % de parts de marché. Suivent la presse quotidienne régionale, la presse professionnelle spécialisée, les suppléments quotidiens nationaux et les quotidiens nationaux.Presse, affichage ou radio, comment choisit-on son support? ' Cela tient compte de deux critères : le budget disponible et la cible visée. Pour les petits budgets, l'affichage et la presse magazine sont quasiment hors de portée. De plus, si on souhaite toucher une catégorie de personnes bien précise, il faut choisir un média plus ciblé, tant au niveau géographique qu'au niveau du profil du lectorat (âge, catégorie socio-professionnelle...). La périodicité est aussi un élément important à considérer ', indiquent deux responsables communication d'interprofessions de vins AOC. Le plus efficace étant de coupler affichage et presse. Les affiches se voient plus facilement, plus rapidement; la publicité dans la presse devient alors une piqûre de rappel.La perte de parts de marché de l'affichage vient du fait que certains annonceurs ont compris que ce type d'achat d'espace ne correspond pas à leurs budgets. Une campagne ciblée est sans aucun doute plus efficace qu'un saupoudrage d'affiches mal placées et pendant un court laps de temps. Les annonceurs concernés évoluent d'ailleurs vers une communication au travers d'événements (comme le muscadet et la remontée de la Loire en gabares), de relations de presse, d'animations sur les lieux de vacances ou de vente... Quant à la publicité à la radio, elle semble véritablement efficace lorsqu'il s'agit, par exemple, de renvoyer à un lieu de vente à l'occasion d'une animation particulière (notamment en grande distribution).Au niveau des catégories de financeurs, on distingue dans l'étude les entreprises possédant des marques vins de table/vins de pays ou VDQS/AOC, les sociétés de vente directe et les comités interprofessionnels. Au niveau des parts de marché, les interprofessions VDQS/AOC sont en tête (39 %), suivie des marques VDT/VDP (33 %), puis des marques VDQS/AOC (21 %), des sociétés de vente directe (6 %) et de l'interprofession VDT/VDP (1 %). Il apparaît une baisse des investissements des interprofessions VDQS/AOC par rapport à 1995. Cela ne correspond pas à une diminution des budgets de communication mais à un effort de promotion plus appuyé à l'étranger qu'en France.

Secodip recense systématiquement l'ensemble des investissements publicitaires. Cela permet d'analyser l'évolution des dépenses par catégorie de médias et de financeurs.Pour le secteur des vins tranquilles, les médias concernés sont la presse nationale, la presse régionale et agricole, l'affichage et la radio. Sur le marché publicitaire français, la télévision occupe une place de plus en plus importante. Mais les annonceurs du secteur viticole n'ont pas accès à ce média du fait de la loi Evin mais aussi des prix très élevés.En 1996, les dépenses publicitaires, tous secteurs économiques et tous médias confondus, se sont élevées à 63,4 milliards de francs (soit une hausse de 6 % par rapport à 1995 et de 25 % par rapport à 1992). Toujours en 1996, les investissements publicitaires des vins tranquilles en France ont atteint 124 millions de francs. Cela représente ' 5,5 % du secteur des boissons et 11,5 % du secteur des boissons alcoolisées (vins tranquilles, champagnes, mousseux, bières, cidres, apéritifs, alcools, eaux-de-vie et liqueurs.) A titre de comparaison, en 1996, le secteur des bières a dépensé 358 MF et celui des eaux minérales 625 MF ', indique l'Onivins.Ces chiffres doivent être considérés avec prudence et plutôt à titre de comparaison qu'en valeur absolue. Ils découlent d'une estimation réalisée par Secodip en fonction des espaces occupés. Cela ne tient pas compte des éventuels rabais consentis aux annonceurs. ' En effet, indique un responsable interprofessionnel, un média peut consentir des remises allant jusqu'à 40 % selon l'importance du projet ou, par exemple, s'il s'agit d'une première annonce. 'La presse nationale reste le support le plus apprécié des annonceurs après avoir perdu un peu de terrain face à l'affichage (voir tableau). La somme des parts de marché de ces deux catégories se situe toujours entre 75 et 80 % du marché publicitaire des vins tranquilles. La radio a subi quant à elle une forte baisse tandis que la presse régionale et agricole retrouve son niveau de 1993. Au sein des investissements dans la presse, ce sont les magazines qui tiennent la première place avec plus de 62 % de parts de marché. Suivent la presse quotidienne régionale, la presse professionnelle spécialisée, les suppléments quotidiens nationaux et les quotidiens nationaux.Presse, affichage ou radio, comment choisit-on son support? ' Cela tient compte de deux critères : le budget disponible et la cible visée. Pour les petits budgets, l'affichage et la presse magazine sont quasiment hors de portée. De plus, si on souhaite toucher une catégorie de personnes bien précise, il faut choisir un média plus ciblé, tant au niveau géographique qu'au niveau du profil du lectorat (âge, catégorie socio-professionnelle...). La périodicité est aussi un élément important à considérer ', indiquent deux responsables communication d'interprofessions de vins AOC. Le plus efficace étant de coupler affichage et presse. Les affiches se voient plus facilement, plus rapidement; la publicité dans la presse devient alors une piqûre de rappel.La perte de parts de marché de l'affichage vient du fait que certains annonceurs ont compris que ce type d'achat d'espace ne correspond pas à leurs budgets. Une campagne ciblée est sans aucun doute plus efficace qu'un saupoudrage d'affiches mal placées et pendant un court laps de temps. Les annonceurs concernés évoluent d'ailleurs vers une communication au travers d'événements (comme le muscadet et la remontée de la Loire en gabares), de relations de presse, d'animations sur les lieux de vacances ou de vente... Quant à la publicité à la radio, elle semble véritablement efficace lorsqu'il s'agit, par exemple, de renvoyer à un lieu de vente à l'occasion d'une animation particulière (notamment en grande distribution).Au niveau des catégories de financeurs, on distingue dans l'étude les entreprises possédant des marques vins de table/vins de pays ou VDQS/AOC, les sociétés de vente directe et les comités interprofessionnels. Au niveau des parts de marché, les interprofessions VDQS/AOC sont en tête (39 %), suivie des marques VDT/VDP (33 %), puis des marques VDQS/AOC (21 %), des sociétés de vente directe (6 %) et de l'interprofession VDT/VDP (1 %). Il apparaît une baisse des investissements des interprofessions VDQS/AOC par rapport à 1995. Cela ne correspond pas à une diminution des budgets de communication mais à un effort de promotion plus appuyé à l'étranger qu'en France.

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