Le dernier rapport du conseil d'exportation de vin australien (AWEC) fait apparaître de fortes hausses des exportations, tant en valeur qu'en volume. Sur la période allant du 1er juin 1997 au 31 mai 1998, le volume de vin exporté a atteint 1,89 Mhl, soit une hausse de 21 % par rapport à la même période de douze mois s'achevant fin mai 1997. En valeur, cela représente plus de 790 millions de dollars australiens ($A), soit environ 2,5 milliards de francs au taux actuel de 3,15 FF pour 1 $A. La hausse, ici de 33 %, est due en partie à un taux de change favorable avec le Royaume-Uni, premier acheteur de vins australiens. Sur douze mois s'achevant le 31 mai 1998, le marché anglais a absorbé 860 000 hl de vins australiens pour une valeur de 346,5 M(soit des hausses respectives de 15 et 31%).Viennent ensuite le marché américain avec 310 000 hl pour 171,8 M$A, puis la Nouvelle-Zélande avec 210 000 hl pour 50 M$A. Les autres acheteurs se situent loin derrière entre 20 000 et 70 000 hl. La Suisse, les Etats-Unis, Hong Kong et le Japon achètent les vins les plus chers, à plus de 5 $A/l, tandis que la Nouvelle-Zélande et la Suède acquièrent des vins dont la valeur moyenne se situe à 2,5 $A/l.La France a acheté entre juin 1997 et mai 1998, 14 000 hl de vins australiens pour une valeur de 3,6 M$A, soit un prix moyen de 2,5 $A/l. Cela représente une hausse de 145 % en valeur. D'après les opérateurs australiens, la demande du marché français est supérieure à l'offre. Mais les Australiens ont ciblé des marchés prioritaires et la France n'en fait pas partie car elle n'est pas considérée comme ayant un fort potentiel de développement. Les pays prioritaires sont le Royaume-Uni, les Etats-Unis, l'Allemagne, la Suède et le Japon. Dans le plan quinquennal établi par l'industrie vitivinicole australienne pour la période 1997-2001, les exportations devraient atteindre 2,59 hl pour une valeur de 896 M$A.