Nous avons acquis un terminal bancaire en juin 1998, pour un montant d'environ 4 000 F hors taxes. Nous avons préféré acheter plutôt que louer car l'appareil est amorti en trois ou quatre ans. Notre appareil étant récent, nous ne devrions pas avoir de problèmes avec le passage à l'an 2000 et l'euro. Nous nous sommes équipés pour faciliter l'accueil des clients étrangers. Ils représentent 15 à 20 % de nos clients de passage. Globalement, 15 % de notre chiffre d'affaires sont payés par carte bancaire. Outre la facilité pour les étrangers, le fait d'accepter ce mode de paiement évite de refuser des ventes. Il arrive que des clients français n'aient qu'une carte bancaire et pas de chèque. Le règlement par carte réduit le temps de travail lié au traitement des chèques et apporte une sécurité financière. Jusqu'ici, nous avons eu peu de chèques sans provision mais plutôt des cessations d'activité opportunes : des restaurateurs ou des entreprises commandaient juste avant d'arrêter leur activité. Nous avons également un site sur Internet et sans vouloir comparer ces deux outils à finalité différente, il est clair que si l'acceptation des cartes bancaires est un réel atout et fonctionne bien, Internet en est encore à ses balbutiements pour la vente de vin.