Nous sommes équipés depuis sept ou huit ans d'un terminal bancaire portable. Nous participons à de nombreux salons sur lesquels le fait de pouvoir payer avec sa carte bancaire a longtemps été un critère de vente. C'est moins vrai maintenant car de nombreux vignerons sont équipés. Je préfère ce mode de paiement au chèque car il est plus sécurisant. J'ai récemment eu un achat de vin effectué avec un chèque volé lors d'une grande foire. Je n'ai eu aucun recours. L'obligation de composer le code confidentiel limite les risques du paiement par carte bancaire. Pour les étrangers, nous demandons la carte d'identité. Sur les salons, environ 40 % des paiements s'effectuent par carte, 50 % par chèque et 10 % en liquide. Le terminal bancaire reste toutefois un moyen assez onéreux. Il faut donc un volume de paiement assez important pour rentabiliser le coût de la location et les frais de traitement. Dans notre région, peu de vignerons sont équipés. La participation aux salons semble être le principal déclic pour s'équiper, plus que la vente au caveau.