Avant le droit à l'appellation d'origine contrôlée s'imposent les devoirs. C'est sur ce principe que le syndicat des vignerons des côtes du Rhône a été crée.
C'est le baron Le Roy qui a créé le syndicat des vignerons des côtes du Rhône en avril 1929. Ce 25 juin, la profession viticole fêtait le soixante-dixième anniversaire de la deuxième appellation française en volume, en se rappelant les principales étapes qui ont jalonné sa croissance. De nombreux intervenants se sont succédés, parmi lesquels Gérard Pierrefeu, président du syndicat de 1967 à 1978, racontait les anecdotes sur les balbutiements de l'aire d'appellation ou les relations entre les différents départements abritant les aires d'appellation. Aujourd'hui, le bilan est des plus encourageants avec des cours au beau fixe et une belle notoriété.Seule zone d'ombre au tableau, ce jour-là : l'affaire de la clarification de vins à base de sang séché qui venait d'éclater. Les Fraudes avaient, dans un premier temps, affirmé que des côtes du Rhône et des côtes de Provence étaient en cause. Ce qu'elles ont démenti par la suite mais un peu tard, d'où l'irritation des vignerons. Pour calmer le jeu, le directeur national des fraudes (DGCCRF), Jérome Gallo avait fait le déplacement à Avignon. Il a de nouveau précisé que ' le recours à des produits interdits ne concernait pas les côtes du Rhône '. Puis il a réaffirmé que ' c'est parce que les contrôles ont une réalité (28 150 en 1998 dans le secteur viticole) que les consommateurs ont confiance. Beaucoup de personnes sont aux aguets, les concurrents comme les amateurs de sensationnel, mais il ne faudrait pas faire une montagne d'un caillou '.